Département de l’Ariège, Arrondissement de Foix, Canton de Lavelanet

Altitude : 508 / 995 m

Longitude : 1° 45’ 22’’ E

Latitude : 42° 56’ 07’’ N

(Carte: Conseil Général de l’Ariège)

– Démographie

Approches historiques
Patrimoine

Pour en savoir plus…

Célébrités

Superficie : 1231 ha

Démographie :

1806 : 681

1851 : 700

1856 : 641

1901 : 427

1921 : 277

1946 : 206

1968 : 139

1982 : 168

1999 : 151

2006: 150

« Roque-Fixade » en 1801 (Bulletin des Lois)

Étymologie : « Roca Fissada » : roche fissurée


Approches historiques :

Roquefixade, citadelle cathare… C’est ce qu’en disent les guides touristiques… A vrai dire, peu de textes mentionnent cette cité pour le début du premier millénaire.

Les recherches réalisées par Jean Darnaud, peu avant son décès, concluaient à l’existence du château en 1034 et sa possession par la famille de Péreille en 1065. Cependant, Michel Sabatier, quant à lui, précise que le lieu n’est pas aux Péreille, mais à la famille Amiel depuis au moins 1050. L’Histoire Générale du Languedoc ne mentionne Roquefixade pour la première fois qu’en 1243.

1187: Claudine Pailhès cite pour cette date la donation par Bernard Amiel de ses droits d’usages sur Roquefixade aux cisterciens

L’histoire locale retient le mariage, en 1205 de Corba de Lanta (parente des Villemur de Pailhès) avec Raymond de Péreille, défenseur de la citadelle de Montségur. Y auraient assisté le comte de Foix et sa sœur Esclarmonde. Ils eurent 5 enfants dont une Esclarmonde qui périt sur le bûcher de Montségur.

« Marquiesa de Villemur épousa vers 1180 Jordan Hunaud de Lantar auquel elle apporta le manoir de Roquefixade. Leur fille, Corba, fut fiancée, vers l’an 1200, au futur héros de Montségur, Ramon de Péreilhe. Le mariage eut lieu cinq ans après et fut l’occasion de grandes fêtes à Roquefixade. On était alors en pleine croisade des Albigeois. Un oncle de Corba, Bernard Amelius, seigneur de Pailhès, fut un chaud partisan de la doctrine Cathare, et le château devint alors un lieu de refuge et de résistance pour les Albigeois » (Moulis).

Lors de la Croisade des Albigeois, le château y aurait été assiégé par les Croisés entre 1209 et 1212.  Le village fut brûlé et rasé par Simon de Montfort et reconstruit (bastide) sur ordre du roi sous le nom de La Bastide de Montfort par Simon Briseteste, sénéchal de Carcassonne et de Béziers « en l’honneur de la Sainte Foi et pour l’extirpation des hérétiques » (1288).

Roquefixade sera une bastide sans paréage, puisque directement dépendante du roi.

La possession de ce lieu durant le 13ème siècle alimente des querelles de chapelles chez quelques historiens.

Ce qui est certain : le 22 janvier 1243, Bernard Amiel de Pailhès rend hommage à Raymond, comte de Toulouse pour les terres de Roquefixade, Nalzen, Celles, Soula, Leychert, Saint-Cirac et En Rivière (nous retrouvons dans ces lieux ce que l’on appellera la Vallée de Lesponne ou de l’Espone)

La seigneurie de Roquefixade faisait partie du comté de Foix (d’après les hommages du comte de Foix qu’il rendit au roi en 1263 et 1272, selon « Histoire de Languedoc »)

Lors du conflit entre le roi de France et le comte de Foix, le seigneur de Roquefixade soutient le comte de Foix, Roger-Bernard III contre Philippe le Hardi : Après reddition du comte de Foix en 1272, le roi fait saisir le château. Roquefixade devient alors châtellenie royale (territoire : la vallée de Lesponne, avec Montgailhard) commandée par un châtelain et tenant garnison.

1280 : accords conclus avec le roi sur la frontière de la châtellenie de Roquefixade

Des privilèges rédigés en latin et datés de 1288 sont accordés aux habitants.

« La Bastide de Montfort (Roquefixade) fut élevée en 1288 par Simon Briseteste, sénéchal de Carcassonne, au pied du château de Roquefixade devenu chef-lieu de châtellenie royale après que le roi Philippe le Hardi l’eût acheté au comte de Toulouse dont il relevait mais eût aussi indemnisé le comte de Foix qui le revendiquait. Le château et sa petite bastide étaient désormais position stratégique de surveillance aux frontières du pays de Foix » (Cl. Pailhès)

Dans le relevé des limites du haut pays de Foix (1272) : « castro et villa de Rocafissada : quod castrum de Rocaffissada cum pertinentia et villa de Sellis dicuntur teneri pro comitatu tolosano »

Roquefixade restera jusqu’à la Révolution chef lieu d’une châtellenie royale comprenant Roquefixade, Nalzen, l’actuelle commune de Soula (moins Caraybat qui était en comté de Foix) et Leychert.

Cependant son château, muni d’une garnison aux frais du roi, ainsi que d’une chapelle, sera démantelé sur ordre de Louis XIII venu à Toulouse pour le supplice du duc de Montmorency en date du 28 octobre 1632 (trop coûteux et « inutile à son service ») et grandement détruit en 1633.

« Le sieur de la Forest-Toyras, gouverneur susdit, suivant sa commission, s’estant transporté auxdits chasteaux pour procéder à l’exécution d’icelle, employa pour son assistance et ses aydes audit rasement, sçavoir : le sieur de Caraybat pour le chasteau de Roquefixade, le capitaine Bérard pour le chasteau de la Bastide de Séron, le capitaine Teulade pour le chasteau de Tarascon et le capitaine Galinier pour le chasteau de Montaut. Tous lesquels, procédant avec fidélité au fait desdites démolitions, chacun selon l’ordre prescrit, eurent, par leur diligence et dans peu de jours, remis lesdits chasteaux rez terre en l’an 1633. » (rapporté par J.J. Delescazes dans « Le Mémorial historique »)

Confirmation par Louis XIV des privilèges (mai 1658) : ADA, 1 J 323

La seigneurie, toujours royale, sera acquise par la famille de Caulet, puis passera dans celle des de Lévis par le  mariage de Catherine de Caulet, soeur de l’évêque. Enfin,

Manuscrit de d’Aguesseau (1674) :

« Les baronnies de Chalabre, Sainte-Colombe, Puyvert, Rivel, Roquefixade et Bénagues sont exemptes de toutes sortes d’impositions et du logement de gens de guerre et même de la gabelle, quoique lesdits lieux ci-dessus soient du gouvernement de Languedoc. Le fermier général des gabelles de Languedoc leur doit fournir, par un traité qu’il a fait, du sel à 5 livres le minot, afin qu’ils n’aillent point en prendre en Espagne »

 

En 1675, la châtellenie est prise « en commande » par Vital Guilhon de Lestang, baron de Celles et restera dans cette famille jusqu’à la Révolution. Le château sera, alors vendu comme bien national et acheté par la famille Darnaud qui le conservera jusqu’à sa cession pour le franc symbolique à la commune de Roquefixade.

13 septembre 1675 :

« Adjuge à mr Vital Guilhon de Lestang, seigneur et baron de Celles, le domaine de Roquefixade, sénéchaussée de Limoux, généralité de Toulouse en la justice haute, moyenne et basse, greffe, amendes, confiscations, censives, leudes et autres droits utiles et honorifiques appartenant à sa majesté, dépendant du domaine avec faculté de faire administrer la justice tant civile que criminelle par un seul juge, en dédommageant le juge du lieu »

Confirmation des privilèges de la châtellenie (août 1752) : ADA, 1 J 323

Sous le 1er Empire, foires : 25 juin, 11 novembre

Anecdote: une délibération de 1881 proposait la pose de plaques de noms de rues: Adhémar de Roquefixade ; Bayle ; Gambetta ; Hugo ; Lakanal ; Dona Corba. Le chemin qui monte au château : « chemin des parfaits »

Au début du XXème siècle, deux instituteurs à Roquefixade et un autre à Coulzonne, ainsi qu’un curé y exercent pour Roquefixade et ses hameaux : Coulzonne, le Cazal, Saint-Martin, Serrelongue, Palot, Lamaiou, Jean le Grand, Landes, Paucou, Baychet, Courdurier, Rabot, Mondini, Fount des Beïré

Plus près de nous, le nom de Roquefixade rappelle le souvenir d’un maquis FTP qui y séjourna et qui fut attaqué par la Milice, puis les Allemands (6 et 7 juillet 1944) : 16 jeunes maquisards y furent tués et l’un est porté disparu. Il s’agit là du combat le plus meurtrier qu’ait connu notre département durant la seconde guerre mondiale.

Le maquis de Roquefixade:

Ce maquis arrivait de la vallée du Douctouyre (région de Vira) où il s’était formé après le débarquement. 82 jeunes gens s’installent, le 30 juin 1944, près du hameau de Coulzonne, où ils ne devaient rester que le temps de trouver un autre point de chute. Continuant ses actions (occupation de Lavelanet le 3 juillet, enlèvements de miliciens, attaque de convois allemands, etc…), le maquis (peu armé) est attaqué le 6 juillet par 120 Gardes Mobiles de Réserve et Miliciens: 11 jeunes sont tués dès l’attaque donnée (dont Egon Berlin, 16 ans, jeune Juif allemand venu, avec trois autres camarades, du château de La Hille de la commune de Montégut-Plantaurel pour éviter leur arrestation et leur déportation). Le lendemain, des troupes allemandes encerclent Roquefixade et tombent sur un groupe de maquisards revenu sur les lieux des combats de la veille: 5 d’entre eux sont tués

Lieux des combats de Roquefixade (aujourd’hui complètement boisés): photo prise le 7 juillet 1945 (Arch. J.J.P.)



Patrimoine :

– Château : enceinte, reste du donjon du 14ème ; vue exceptionnelle sur les Pyrénées et Montségur. Donjon refait au 14ème ; remaniement : 15 et 16èmes ; M.H. : 17/02/1995


NB: L’archéologue et historien Jules de Lahondès signale avoir vu sur le sol une tête de Méduse de style Renaissance, ancienne clé de voûte. « Ce témoin du passé a disparu ». Cette clé (tête de méduse) est posée sur le mur nord (à droite, à environ 3 m du sol) de la maison Darnaud à Roquefixade

– Église dédiée à saint Jean-Baptiste: 3 phases de constructions successives (retable du début du 18ème siècle réalisé par le recteur de Roquefixade, Charles Clarac pour un coût de 4000 livres (Dans église : retable et statue de Saint-Martin)

Visite de Mgr de Verthamon en 1700:

« Nous avons trouvé l’église de Roquefixade entièrement dépouillée de toutes sorte d’ornement, sans fonds baptismaux, sans pavés, sans bancs, sans croix, sans chaire de prédicateur, sans être crépie ; que le sanctuaire même ne l’est pas. Nous ordonnons que l’église entre aujourd’hui et 6 mois sera mise en état pour qu’on puisse faire le service.

….et en cas que les fruits prenants et habitants ne fassent pas ce qui est de droit, nous chargeons le Sr curé de nous avertir tous les mois de ce qu’on y fera faute de quoi nous interdirons l’église après 6 mois ».

 

ADA 307 EDT/GG3:

« L’an 1724 et le 28° jour du mois de février, Mr Charles Clarac, prêtre, après avoir gouverné cette paroisse pendant 49 ans avec toute sagesse et science, avoir fait bâtir l’église, la maison à ses frais et dépens, avoir fait un don de quatre mille livres pour le retable et ornements, enfin après avoir donné tout son bien aux pauvres de la susdite paroisse, étant muni de tous les sacrements, fut enseveli dans la susdite église le lendemain, l’office fait par Mr Me Jean Rouger, prêtre et archiprêtre de Rivel, diocèse de Mirepoix, assisté de Messieurs les curés de Lavelanet, Soula, Fraichenet, Périelhe, Dalou, Saint-Bauzel, et de MM les vicaires de Leychert, Celles, Saint-Paul, et de moi, Jean Gailhard, prêtre, son successeur immédiat en foi de quoi, Gailhard, prêtre, curé de Roquefixade »

NB: Existent de nombreux actes notariés sur la construction de l’église réalisée durant l’exercice de Charles Clarac L’évêque de Verthamon qui fait sa visite en l’église de Roquefixade , en 1700, dit: « église en pitoyable état »

– Sur la place du village, s’y trouvait « l’arbre de Sully » qui a du être abattu

– Monument des maquisards (sur le sentier cathare et Tour de Roquefixade)

– Vieux cimetière (près du hameau de Saint-Martin) : il jouxtait l’église primitive de la communauté, dédiée à Saint-Martin (désaffectée à la fin du XVIIème siècle). La disposition des tombes intrigua E. Carbonne qui en conclut hâtivement à un cimetière cathare! C’est au fond de ce cimetière, alors encore cimetière communal, que furent ensevelis dans une fosse commune les maquisards tués lors des combats de 1944 (avant d’être restitués à leur famille en octobre de la même année)

– Sur la façade de la mairie : pierre sculptée et datée de 1672

– Existe une croix de 1717 au bout du village

– Grotte de l’Église Catholique (non loin du sentier cathare, au Nord-Est de Roquefixade): Selon Séguéla Pierre : un ermitage. Selon J. Darnaud : on y disait la messe durant la Révolution

– Roc  Louis: d’après le grand-père de Jean Darnaud, le roc porte le nom d’un bûcheron qui s’y était tué. Signalons l’avis de J. Mandement (Dépêche du 13 août 1934): « Le Roc Louis semble avoir été surmonté d’une tour ou d’un donjon. Il ne peut s’agir ici que d’un souvenir datant de Louis le Débonnaire qui chassa les sarrasins en Espagne vers 823 et en débarrassa définitivement notre pays »

– Le Grézat: ancien hameau dont il ne restait qu’une grange en 1944 (abri des maquisards) qui a été brûlée par les miliciens lors des combats, le 6 juillet 44. Pour l’anecdote, selon E. Carbonne, les cathares de Coulzonne et du Grézat avaient le cimetière de Rambert.

– Domaine de Mondini: Date sur la clé de voûte du château : 1738 (Notée métairie en 1688)

– Nombreux orris et cumulis


Pour en savoir plus…

« Le passé de Roquefixade », E. Darnaud, 1884

« Le maquis de Roquefixade. Juillet 1944 », J.J. Pétris, 1999 (ADA, 8° 2781)

« Egon Berlin : L’enfant juif de Roquefixade », J.J. Pétris  (ADA, Zo 2463)

« Tourisme en Pays de Lavelanet », Bruno Labrousse, Denis Martinez, 2001

« Le chemin de fer en Vallée de Lesponne », J.J. Pétris (ADA Zo 2442)

Réparations à l’église de Roquefixade, 10 août 1660 : G 234 n° 19

Ordonnance pour St Jean Baptiste de Roquefixade, 1700 : G 59

Ordonnance du 1er septembre 1633 : G 58

Visite de l’église St Martin et St Jean Baptiste de Roquefixade, 1636 : G 58

Visite de St Martin, 15 avril 1649 : G 58

« Libertés et coutumes » accordées par Philippe de Lévis (copie de 1658) : ADA 1J 198

Liève des censives de la châtellenie de Roquefixade : 1640-1665 : dans Lavelanet : 270 EDT, CC16

Reconnaissances des consuls et de la communauté de la châtellenie de Roquefixade au Roi en 1672 (copie du 18éme) : 190 EDT, CC1 (Soula)

Almanach pour Roquefixade (1882) : ZO 2-20

D’autre part, il existe une reconnaissance des consuls de Roquefixade, faite au château de Saint Paul, le 15 Avril 1683 portant sur un accord conclu, en 1602 avec les consuls de Roquefixade pour prendre du bois et emmener du bétail sur la baronnie de Saint Paul. (Sous Pierre Hyppolite de Béon et de Masses, seigneur baron de Saint Paul)

ADA, 307 EDT : Reconnaissances des consuls et communauté de la châtellenie de Roquefixade, 1672 (AA1)

Plans divers et dossiers aux ADA : 2 O 1320 à 1327 (écoles, restauration de l’église de 1847, fontaines et lavoirs, eau…)

Le comte de Foix se plaint de ce que le châtelain de Roquefixade troublait la justice royale de Caraybat (en comté de Foix) (Tour Ronde, XIX-60)

Délibération du Conseil de Roquefixade touchant les réparations à faire à l’église de Roquefixade (10 août 1660) : G 234 (19)

Sur le décès d’Emile Darnaud : Avenir de l’Ariège du 3 septembre 1914

NB: Il existait, au moins en 1995, un terrier de Roquefixade datant de 1673 entreposé à la mairie…: Il semble que celui-ci se soit volatilisé…

Notaires (références aux ADA):

Jean Canal :

1683-1687 :                E 308

1687-1689 :                E 309

1689-1692 :                E 310

1693-1695 :                E 311

1695-1699 :                E 312

1699-1702 :                E 677

Notaire (tables diverses : 1569-1708) :            E 321

Canal Pierre :

1758-1767 :                E 683

1767-1780 :                E 684


Célébrités :

Adhémar de Roquefixade : troubadour

« Chanson-Sirventès » d’ Adhemar de Roquefixade. TRADUCTION:

« Si l’amour s’y connaissait mieux, et s’il avait beaucoup de bon sens et qu’il puisse se connaître, il ne ferait pas tant de mal sans bien, ni tant d’ennui sans plaisir, et il dirait la vérité à celui qui le sert loyalement, et il serait bienveillant, parce qu’un vrai amant sincère, doit tout d’abord en lui-même montrer quel est celui qui voudra l’autre trouver.

Mais la faute est tellement justicière qu’elle nuit au coupable tout le premier ; donc est bien fou qui l’affirme ; et celui qui faillit parce qu’il en sait trop est près de succomber, parce que souvent la justice défend ce qu’amour consent ; mais un amant loyal va en arrière ; là où amour veut régner, la raison ne peut contredire.

L’amour tient en son pouvoir et vaines pauvres et manants ; et il ne regarde rien, et il ne voit pas où il se pose, et on ne peut l’éloigner quand il veut demeurer. Ainsi il pèse achète et vend ce qu’il partage et prend, et il redoute les mendiants et les bavards, amour et les méchantes pensées font trembler les amoureux.

Avec de telles épouvantes, il me fait prisonnier humblement à sa merci. Hélas ? Que cela me vaut-il ? Qu’il ne m’estime pas assez. Aussi faut-il qu’il me donne le pouvoir d’oser vouloir dans mon cœur ce que je suis si hautement mensonger, car je ne puis en le disant louer assez le bien dont elle se fait honorer.

Qu’elle m’est donc douce et plaisante, moins pour ce qu’elle est en soi (qui me serait grand chose), que par ce dont il ne lui souvient ; si je pouvais recevoir d’elle, pris de quelque espoir, tout le monde elle en rendrait heureux ; parce que l’apparence ne ment pas ; et la peine et le souci, mon Guerrier fera tout en joie changer et les pleurs se changeront en joie »

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–         Firmin Darnaud : magistrat et homme politique, né à Roquefixade en 1796. Conseiller général, député, maire

–         Émile Darnaud : officier, avocat, maire de Roquefixade. A sa retraite, il écrivit de nombreuses brochures dont « le passé de Roquefixade par le maire de ce village » ; « M. le maire et M. le curé » ; « Notes sur Bakounine »…

–         Jean Darnaud : Médecin, historien médiéviste, entomologiste connu mondialement (nombreuses publications), politique (s’est présenté aux législatives en 2003). Mort le 17 janvier 2003 à 59 ans.

– Laguerre Germain: commandant de l’armée, né à Roquefixade le 8 avril 1815; mort à Alger le 19 novembre 1879 (acte transcrit à Roquefixade le 13 juin 1880)

– Yves Maris: maire de Roquefixade durant 26 ans (décédé à 59 ans le 29 juillet 2009), candidat malheureux aux législatives de 2002, écrivain (dit le « dernier philosophe cathare »)

 Registre de catholicité le plus ancien : 1645


(Étude: J.J. Pétris)