Notes tirées de « Histoire Générale de Languedoc » concernant l’Ariège

(Travaux des Pères Devic et Vaissette, complétés du toulousain Alexandre du Mège)



DateRefContenu
Jean de Foix, comte de Narbonne1500T.8, P. 528 (preuves)Testament de Jean de Foix, comte de Narbonne
Evêché de Pamiers1506T.8, P. 221L’évêque de Pamiers veut présider les Etats de Languedoc : on lui fait remarquer que l’évêché de Pamiers n’était pas de la Province du Languedoc (les évêques de Pamiers sont du Pays de Foix qui avait ses Etats particuliers) qui dépendait du domaine des rois de Navarre.
Gaston de Foix1507T.8, P. 529 (preuves)Lettres du roi pour déclarer majeur Gaston de Foix, vicomte de Narbonne, à l’âge de dix-huit ans
Gaston de Foix1507T.8, P. 222Gaston de Foix, seigneur d’Estampes et vicomte de Narbonne échangea, cette année, avec le roi la vicomté de Narbonne et ses dépendances contre le duché de Nemours ; il mourra à la bataille de Ravenne à l’âge de 23 ans des suites de ses blessures ; sa sœur, Germaine d’Aragon, hérita de ses domaines et de ses prétentions au royaume de Navarre.
Catherine de Foix1510T.8, P. 228Le différend entre le roi de France (Louis XII) et Jean d’Albret et Catherine de Foix (roi et reine de Navarre) au sujet du Béarn se poursuit…Le parlement de Toulouse déclare, le 15 janvier 1510 que la vicomté de Béarn est acquise par le roi et que le roi et la reine de Navarre sont condamnés à lui laisser la paisible possession ; il fallut attendre le règne de Louis XIII pour reconnaître que le Béarn n’était pas une souveraineté indépendante du royaume de France
Louis XII1515T.8, P. 228Louis XII meurt le 1er janvier 1515. François 1er lui succède (Louis XII n’avait que des filles. François, duc d’Angoulême et duc de Valois, son neveu devient roi, à 21 ans)
Evêché1519T.8, P. 238Aux états de Montpellier, en 1519, « on proposa de s’opposer à la translation de l’église cathédrale de Pamiers, du Mas de Saint-Antonin, à une lieue de Pamiers, où elle était anciennement, dans cette ville. Le motif de l’opposition était qu’elle serait « hors du royaume », puisque dans le Comté de Foix (le comté de Foix n’est plus considéré comme faisant partie de la Province de Languedoc)
Comte de Foix1525T.8, P. 31Le roi nomme le comte de Foix général de son armée contre la Anglais 
François 1er1525T.8, P. 247François 1er est fait prisonnier à la bataille de Pavie, le 24 février 1525
Luther1531T.8, P. 260« L’hérésie » s’insinua à Carcassonne en 1531
Canal du Midi1539T.8, P. 278Projet d’un canal entre Toulouse et Narbonne aux Etats de Béziers(Le projet sera, encore, présenté à Henri IV : Louis XIV l’exécutera)
Mas d’Azil1561T.8, P. 356« A Pamiers, les religionnaires, après y avoir tenu diverses assemblées secrètes, y levèrent entièrement le masque dès le mois d’août, et pervertirent dans moins de trois mois presque tout le Comté de Foix ; en sorte que ceux de la ville de Foix, après avoir pillé le couvent des jacobins, le 20 octobre, en dépouillèrent entièrement l’église, et il y eut un religieux de tué. Ils pillèrent le 28 décembre suivant l’église de l’abbaye de Saint- Volusien, dont les chanoines furent obligés de prendre la fuite, et qu’ils convertirent en temple. Ils mirent ensuite au pillage l’église de ND de Montgauzy, située à sept ou huit cents pas de la ville, et qu était un lieu célèbre de dévotion. Les religieux de l’abbaye du Mas d’Azil furent obligés de prendre la fuite, et d’abandonner leur monastère »
Religionnaires1561T.8, P. 356« A Pamiers, les religionnaires, après y avoir tenu diverses assemblées secrètes, y levèrent entièrement le masque dès le mois d’août, et pervertirent dans moins de trois mois presque tout le Comté de Foix ; en sorte que ceux de la ville de Foix, après avoir pillé le couvent des jacobins, le 20 octobre, en dépouillèrent entièrement l’église, et il y eut un religieux de tué. Ils pillèrent le 28 décembre suivant l’église de l’abbaye de Saint- Volusien, dont les chanoines furent obligés de prendre la fuite, et qu’ils convertirent en temple. Ils mirent ensuite au pillage l’église de ND de Montgauzy, située à sept ou huit cents pas de la ville, et qu était un lieu célèbre de dévotion. Les religieux de l’abbaye du Mas d’Azil furent obligés de prendre la fuite, et d’abandonner leur monastère »
Lévis1562T.8, P. 376Jean de Lévis, fils du seigneur de Mirepoix, assiége Limoux qui était aux mains des religionnaires (récit de ce siège…)
Saint Paul de Jarrat1562T.8, P. 370Montluc arrive à Toulouse pour défendre Toulouse des religionnaires.« Le troisième jour après son arrivée, ou le 21 mai, on l’avertit que le seigneur de Saint Paul dans le comté de Foix, arrivait à la tête de trois ou quatre mille hommes, et le sieur de Lamezan de Comminges avec sept à huit cents autres, au secours des catholiques. Comme il (Montluc) prévit qu’il ne pourrait empêcher ces troupes, qui étaient fort mal disciplinées, de piller la ville, il leur fit fermer les portes, et fit faire garde toute la nuit, pour les empêcher d’entrer ; en sorte que Saint Paul et Lamezan furent obligés de s’en retourner, fort fâchés, et avec menaces qu’une autrefois ils ne viendraient pas secourir la ville, s’il y arrivait une pareille émeute » ;
Duc de Guise1563T.9, P. 1Assassinat au siège d’Orléans de François de Lorraine, duc de Guise, le 23 février 1563 par Poltrot, émissaire de l’amiral de Coligni
Pamiers1563T.9, P. 3 (notes)Sur le massacre des catholiques de Pamiers (selon les Mémoires de Latomi)
Pamiers1564T.9, P. 13Les religionnaires se plaignent au roi de Damville, venu pacifier la Province. A Pamiers, les habitants refusent ses troupes : il y était entré les armes à la main, et « pour les punir, il avait aboli les privilèges, rasé leurs murailles, fait pendre le ministre, condamné quelques habitants au dernier supplice, en avait banni huit cents, et abandonné la ville à la fureur du soldat, qui sans distinction avait violé les femmes et les filles. »
Pamiers1565T.9, P. 22Charles IX fait rétablir l’évêque, son chapitre, le clergé dans la possession de leurs églises et couvents. Ses émissaires « y avaient trouvé trois ministres de la religion prétendue réformée, qui prêchaient dans des maisons particulières, et quelquefois dans les places publiques ; que l’assemblée des religionnaires n’était que de deux à trois cents personnes, tandis que les dimanches et les fêtes, il y avait deux à trois mille catholiques dans les églises… »
Carla Bayle1566T.9, P. 29Lors des Etats de Beaucaire, « on se plaignit des religionnaires de Pamiers qui s’étant enfuis de leur ville, avaient envahi celle de Carlat au diocèse de Rieux, dont ils avaient brûlé l’église »
Mas d’Azil1566T.9, P. 519 (preuves)Lettre du sieur de Rambouillet au roi (28 juillet) :De Rambouillet dîne à Saverdun et va au Mas d’AzilSur les troubles de Pamiers, Foix …
Pamiers1566T.9, P. 519 (preuves)Lettre du sieur de Rambouillet au roi (28 juillet) :De Rambouillet dîne à Saverdun et va au Mas d’AzilSur les troubles de Pamiers, Foix …Réponse le 9 août du roi (P. 521)
Pamiers1566T.9, P. 517 (preuves)Lettres des Gens du roi du parlement de Toulouse à la reine mère  à propos des habitants de Pamiers et étrangers qui ont vidé et abandonné la ville
Pamiers1566T.9, P. 515 (preuves)Lettre du sieur de Joyeuse au Roi (24 juillet):« … la rébellion et désobéissance à votre majesté faite par ceux de Pamiers… ils sont sortis de nuit…. Qu’il y a aujourd’hui que les seules murailles et les maisons vides… » (De Joyeuse y est resté trois semaines)
Pamiers/religionnaires1566T.9, P. 25Les religionnaires de Pamiers avaient envoyé des députés à la cour pour se plaindre de Damville; mais, malgré les instances de la reine de Navarre, qui partageait la seigneurie avec l’évêque, ils ne purent réussir.A Pentecôte, « les religionnaires avaient mis le feu à diverses maisons et fait main basse  sur les catholiques, pillèrent le couvent des Carmes où il y eut quelques religieux de tués. Ils en firent autant les jours suivant aux couvents des Augustins, des Franciscains et des Dominicains ; et ils se rendirent entièrement maîtres de la ville le 5 juin, après avoir tué ou chassé tous les catholiques. Quelques-uns de ces derniers s’étant retiré à Foix, excitèrent les habitants à se venger sur les religionnaires de cette ville, dont y eut dix sept de tués. Tous les autres prirent la fuite et se retirèrent dans les montagnes voisines »Le vicomte de Joyeuse envoie La Valette à Pamiers pour pacifier la ville.Vingt quatre « séditieux » sont fait prisonniers et conduits à Toulouse. Ils réussissent à s’évader et sont condamnés à être pendus par contumace. Repris, ils furent exécutés l’année suivante à Toulouse.A cette occasion, les Jésuites s’établirent à Toulouse (ils avaient été appelés à Pamiers, d’où ayant été obligés de s’enfuir pendant l’émeute, ils se réfugièrent à Toulouse, où la ville leur donna le collège).
Saverdun1566T.9, P. 519 (preuves)Lettre du sieur de Rambouillet au roi (28 juillet) :De Rambouillet dîne à Saverdun et va au Mas d’AzilSur les troubles de Pamiers …
Religion1568T.9, P. 535 (preuves)– Bulle du pape Pie V qui confirme la ligue et la croisade faite à Toulouse contre les hérétiques- Publication de la croisade faite à Toulouse contre ceux de la nouvelle religion
Saverdun1568T.9, P. 50Les religionnaires tentent d’assiéger Pamiers ; « Bellegarde, sénéchal de Toulouse, en ayant eu avis, alla se poster à Saverdun, et les ayant attaqués, il les obligea à abandonner leur entreprise et à se disperser dans les villes voisines de Carlat, du Mas d’Azil et de Mazères, dont ils étaient les maîtres »
Carla Bayle1569T.9, P. 52Bellegarde, sénéchal de Toulouse, reprend le « Carlat », et lève le siège du Mas d’Azil« Il feignit d’assiéger Mazères, où le vicomte de Caumont était enfermé ; et ayant fait une contremarche, à la faveur de la nuit, il se trouva avant le jour devant le château du Carla. Ayant ensuite dressé ses batteries, il en fit en deux jours une brèche considérable. Il donna d’abord un premier assaut, et y fut repoussé : il se préparait à  en donner un second, lorsqu’il apprit que les religionnaires avaient miné tous les endroits de l’attaque. Il fit semblant de vouloir monter à l’assaut, et attira par-là les ennemis sur la brèche. Aussitôt, un homme de la ville qu’il avait gagné mit le feu aux mines ; ce qui fit sauter les assiégés en l’air. Il s’empara ensuite du château, et remit la ville sous l’obéissance du roi ». 
Mas d’Azil1569T.9, P. 53Après la prise du Carla, Bellegarde assiége le Mas d’Azil, puis lève ce siège pour rejoindre, sur ordre du duc d’Anjou, le sieur de Montluc
Mazères1569T.9, P. 56Montluc assiège et prend Mazères, le 5 octobre :« Il y avait sept cents hommes de garnison dans la place, qu’il battit avec quatorze pièces de canon. Après avoir fait brèche, il tenta l’assaut qui fut entrepris et soutenu avec une égale fureur de part et autre : enfin les assiégeants furent obligé de l’abandonner, après y avoir eu quarante de leurs capitaines blessés. Bellegarde, sénéchal de Toulouse, qui fut de ce nombre, mourut l’année suivante des suites de sa blessure ; La garnison ne pouvant plus résister, capitula, le 18 octobre : elle fut conduite à Puilaurens, et la ville ne fut pas mise au pillage. Ce siége fut extrêmement meurtrier pour les catholiques… »
Mazères1570T.9, P. 67Les religionnaires de Guyenne reprennent Mazères, par escalade, le 9 juillet 1570
Religionnaires de Toulouse1572T.9, P. 460 (Notes)Sur le massacre des religionnaires de Toulouse
Saint Barthélemy1572T.9, P. 71Massacre de la saint Barthélémy, à Paris, dans la nuit du 23 au 24 août
Charles IX1574T.9, P. 95Mort de Charles IX, le 30 mai 1574
Blois1576T.9, P. 124Le roi déclare aux états de Blois qu’il ne veut l’exercice que d’une seule religion en France
Mazères1579T.9, P. 463 (Notes)Sur l’entrevue que le maréchal de Montmorenci eut à Mazères à la fin de l’an 1579 avec le roi de Navarre :Le roi de Navarre convoqua une assemblée des principaux chefs des deux religions à Mazères (et non pas seulement de la religion protestante), juste avant d’aller à Nérac….
Mazères1579T.9, P. 151Le roi de Navarre propose une conférence avec le duc de Montmorenci, à Mazères, qui s’y rend le 9 décembre 1579 (après avoir eu les instructions du roi de France pour la pacification de la région)
Saverdun1579T.9, P. 149Les religionnaires prennent, le 13 février 1579 la ville de Saverdun qui sera rendue à la paix de Nérac
Pamiers1580T.9, P. 162« Les religionnaires de Pamiers prennent la ville de Tarascon : mais pendant qu’ils étaient absents, les catholiques surprirent la ville de Pamiers, dont ils furent chassés bientôt après »
Tarascon1580T.9, P. 162Les religionnaires de Pamiers prennent la ville de Tarascon
Foix1581T.9, P. 168Le 13 mai 1581, les catholiques prennent la ville de Foix, où ils brûlèrent le temple des religionnaires ; mais ces derniers, qui demeurent maîtres du château, reprirent la ville bientôt après.
Mazères1581T.9, P. 166Les catholiques se rendent maîtres de Mazères à la fin juin 1581
Castres1585T.9, P. 18420 mars 1585 : conférence des églises réformées  du Haut-Languedoc et des pays d’Armagnac, Quercy, Rouergue et Foix, à Castres
Pamiers1586T.9, P. 198Le comte de Montgommeri prend le 16 mai « le Mas, près de Pamiers, soutenu par Daudon, sénéchal de Foix. Le château fut rasé et la garnison passée au fil de l’épée : quelques chanoines de la cathédrale et quelques moines furent faits prisonniers »
Henri III1589T.9, P. 228Henri III est assassiné à Saint Cloud le 1er août par Jacques Clément (les Toulousains font célébrer un service solennel pour Jacques Clément dans l’église des Jacobins)
Marie de Médecis1589T.9, P. 215Mort de la reine mère, Marie de Médecis, à Blois, le 5 janvier
Henri IV1593T.9, P. 259Le roi Henri IV fait son abjuration et embrasse la religion catholique dans l’église saint Denis le 25 juillet ; le duc de Montmorenci est nommé connétable par Henri IV
Mirepoix/diocèse1596T.9, P. 283Une partie du diocèse de Mirepoix, par le traité de Folembrai, reconnaît Henri IV pour roi et l’autorité du connétable de Montmorenci, gouverneur de la Province, et celle du duc de Joyeuse, son lieutenant général dans cette partie du Languedoc. (ce qui n’est pas le cas de celui de Pamiers)
Edit de Nantes1598T.9, P. 288Le roi rétablit « l’exercice de la religion catholique dans toutes les villes du royaume, où il a été interrompu ; et permet, d’un autre côté, celui de la religion prétendue réformée à tous seigneurs et gentilshommes, dans les lieux où ils ont la haute justice… »
Montmorenci1605T.9, P. 300Le connétable de Montmorenci fait reconnaître son fils, Henri, dans le Languedoc, pour son successeur dans le gouvernement de la Province.
Henri IV1610T.9, P. 307Assassinat d’Henri IV, le 24 mai 1610. Son fils, le dauphin Louis XIII lui succèdera (il a, alors, neuf ans et quelques mois) : sa mère, la reine Marie de Médecis prend la régence. Elle confirme l’Edit de Nantes, au nom du jeune roi, et permet aux « prétendus réformés » d’augmenter les garnisons des places de sûreté qui leur avaient été données.
Etats Généraux1614T.9, P. 315Le comté de Foix, compris dans le gouvernement de Languedoc, élut Joseph d’Esparbès-Lussan (évêque de Pamiers) pour le clergé, Jacques de Lordat (seigneur de Castagnac) pour la noblesse, et Bernard Méric (procureur du roi de Foix) pour le tiers état
Montmorenci1614T.9, P. 313Mort de Montmorenci le 2 avril 1614, à près de quatre vingt ans… (quelques lignes de sa vie… qui permit au roi Henri IV sa couronne)
Pays de Foix1614T.9, P. 633… (preuves)Cahier présenté par messieurs les députés de la noblesse de Languedoc à l’assemblée des Etats Généraux tenue à Paris en 1614 :« Que le pays de Foix sera régi, comme il a toujours été, par les états de l’église, noblesse et tiers état…et pour conserver les canons qui sont dans le pays de Foix…Que les gouvernements des places et châteaux seront dorénavant triennaux… Qu’il sera pourvu aux fortifications et munitions des places des frontières… Que les châteaux et places fortes non nécessaires à la conservation de la frontière et de l’état seront rasés et démolis ; ensemble celles qui appartiennent à votre majesté ou à des particuliers, non gardées, pourraient servir de retraite aux méchants et malfaiteurs, et celles qui seront réservées à votre domaine, seront munies de toutes choses nécessaires …»« Votre majesté sera aussi suppliée, qu’attendu que le comté de Foix est sur la frontière, où il y a beaucoup de noblesse, d’ordonner qu’il soit établi une académie et un collège pour l’instruction de la noblesse… »
?? Manses ???1617T.9, P. 320Le marquis de Portes…
?? Manses ???1621T.9, P. 328, 329, 338, 341, 344Le marquis de Portes…
Guerres de religion1621T.9, P. 336Défaite d’un corps de religionnaires dans la paix de Foix :« Le roi apprit la défaite de trois mille religionnaires que le duc de Rohan avait envoyés dans le pays de Foix.Le baron de Léran qui y commandait, voulant exécuter les résolutions de l’assemblée de La Rochelle, chassa d’abord les ecclésiastiques et les catholiques de Pamiers, fit saisir leurs biens, et s’empara du bien du roi. Etant sorti ensuite de Pamiers à la tête d’un corps de troupes, il pilla les métairies et les villages et assiégea, au mois de juillet, l’église des Allemans, bourg situé à une demi lieue de Pamiers, et dans le Languedoc : mais il fut repoussé et obligé de se retirer, après avoir été blessé par l’effet de ses propres poudres. Etant guéri de ses blessures, il envoya le baron, son fils, à Castres, à la tête d’un régiment de cinq cent hommes, au secours du duc de Rohan qui le renvoya dans le pays de Foix pour s’assurer du pays, avec ce même régiment et vingt huit compagnies de religionnaires de Languedoc et des Cévennes.Le baron de Léran, le père, avec ce secours, assiégea et prit le château de la Nogaréde par composition, et le pilla néanmoins. Il brûla ensuite l’église des Allemans et le village de Varniole, et s’empara de la maison épiscopale du Mas saint Antonin, éloignée de douze cents pas de Pamiers, que le sieur de Lussan, qui en était évêque, avait fait rebâtir depuis peu. Enfin, il entreprit, le 11 novembre, le siége de la petite ville de Vareilles sur l’Ariège, à la tête de trois à quatre cents chevaux et de deux mille cinq cent hommes d’infanterie : mais Durban, son gendre, qui commandait dans le pays, en l’absence du comte de Carmaing, gouverneur du pays, se comporta avec tant de valeur, qu’ayant donné le temps au duc d’Angoulême de s’avancer au secours, à la tête de la cavalerie légère, les assiégeants levèrent le siége le 14 novembre. Comme ils se retiraient, les barons d’Honous et de Saint Chamant, et plusieurs autres gentilshommes qui venaient au secours, les attaquèrent le lendemain, tandis que Durban étant sorti, se mit à leur poursuite ; en sorte que les religionnaires eurent cinq à six ans hommes de tués, entre autres le baron de Montclus, sans les prisonniers. Les catholiques n’y perdirent que quelques soldats. Une partie des débris de l’armée des religionnaires se retira à Pamiers.
La Tour du Crieu1621T.9, P. 336Défaite d’un corps de religionnaires dans le paix de Foix :« Le roi apprit la défaite de trois mille religionnaires que le duc de Rohan avait envoyés dans le pays de Foix.Le baron de Léran qui y commandait, voulant exécuter les résolutions de l’assemblée de La Rochelle, chassa d’abord les ecclésiastiques et les catholiques de Pamiers, fit saisir leurs biens, et s’empara du bien du roi. Etant sorti ensuite de Pamiers à la tête d’un corps de troupes, il pilla les métairies et les villages et assiégea, au mois de juillet, l’église des Allemans, bourg situé à une demi lieue de Pamiers, et dans le Languedoc : mais il fut repoussé et obligé de se retirer, après avoir été blessé par l’effet de ses propres poudres. Etant guéri de ses blessures, il envoya le baron, son fils, à Castres, à la tête d’un régiment de cinq cent hommes, au secours du duc de Rohan qui le renvoya dans le pays de Foix pour s’assurer du pays, avec ce même régiment et vingt huit compagnies de religionnaires de Languedoc et des Cévennes.Le baron de Léran, le père, avec ce secours, assiégea et prit le château de la Nogaréde par composition, et le pilla néanmoins. Il brûla ensuite l’église des Allemans et le village de Varniole, et s’empara de la maison épiscopale du Mas saint Antonin, éloignée de douze cents pas de Pamiers, que le sieur de Lussan, qui en était évêque, avait fait rebâtir depuis peu. Enfin, il entreprit, le 11 novembre, le siége de la petite ville de Vareilles sur l’Ariège, à la tête de trois à quatre cents chevaux et de deux mille cinq cent hommes d’infanterie : mais Durban, son gendre, qui commandait dans le pays, en l’absence du comte de Carmaing, gouverneur du pays, se comporta avec tant de valeur, qu’ayant donné le temps au duc d’Angoulême de s’avancer au secours, à la tête de la cavalerie légère, les assiégeants levèrent le siége le 14 novembre. Comme ils se retiraient, les barons d’Honous et de Saint Chamant, et plusieurs autres gentilshommes qui venaient au secours, les attaquèrent le lendemain, tandis que Durban étant sorti, se mit à leur poursuite ; en sorte que les religionnaires eurent cinq à six ans hommes de tués, entre autres le baron de Montclus, sans les prisonniers. Les catholiques n’y perdirent que quelques soldats. Une partie des débris de l’armée des religionnaires se retira à Pamiers.
Varilhes1621T.9, P. 336Défaite d’un corps de religionnaires dans le paix de Foix :« Le roi apprit la défaite de trois mille religionnaires que le duc de Rohan avait envoyés dans le pays de Foix.Le baron de Léran qui y commandait, voulant exécuter les résolutions de l’assemblée de La Rochelle, chassa d’abord les ecclésiastiques et les catholiques de Pamiers, fit saisir leurs biens, et s’empara du bien du roi. Etant sorti ensuite de Pamiers à la tête d’un corps de troupes, il pilla les métairies et les villages et assiégea, au mois de juillet, l’église des Allemans, bourg situé à une demi lieue de Pamiers, et dans le Languedoc : mais il fut repoussé et obligé de se retirer, après avoir été blessé par l’effet de ses propres poudres. Etant guéri de ses blessures, il envoya le baron, son fils, à Castres, à la tête d’un régiment de cinq cent hommes, au secours du duc de Rohan qui le renvoya dans le pays de Foix pour s’assurer du pays, avec ce même régiment et vingt huit compagnies de religionnaires de Languedoc et des Cévennes.Le baron de Léran, le père, avec ce secours, assiégea et prit le château de la Nogaréde par composition, et le pilla néanmoins. Il brûla ensuite l’église des Allemans et le village de Varniole, et s’empara de la maison épiscopale du Mas saint Antonin, éloignée de douze cents pas de Pamiers, que le sieur de Lussan, qui en était évêque, avait fait rebâtir depuis peu. Enfin, il entreprit, le 11 novembre, le siége de la petite ville de Vareilles sur l’Ariège, à la tête de trois à quatre cents chevaux et de deux mille cinq cent hommes d’infanterie : mais Durban, son gendre, qui commandait dans le pays, en l’absence du comte de Carmaing, gouverneur du pays, se comporta avec tant de valeur, qu’ayant donné le temps au duc d’Angoulême de s’avancer au secours, à la tête de la cavalerie légère, les assiégeants levèrent le siége le 14 novembre. Comme ils se retiraient, les barons d’Honous et de Saint Chamant, et plusieurs autres gentilshommes qui venaient au secours, les attaquèrent le lendemain, tandis que Durban étant sorti, se mit à leur poursuite ; en sorte que les religionnaires eurent cinq à six ans hommes de tués, entre autres le baron de Montclus, sans les prisonniers. Les catholiques n’y perdirent que quelques soldats. Une partie des débris de l’armée des religionnaires se retira à Pamiers.
La Tour du Crieu1622T.9, P. 347« Le 5 juin 1622, le comte de Carmaing conduit ses troupes  à la Roque d’Olmes, où le marquis de Mirepoix et le baron de Chalabre le joignirent avec tout ce qu’ils avaient pu lever de gens de guerre dans leurs terres, il attaqua le lendemain le château de Mirabel qui appartenait au baron de Léran, et après avoir fait passer les habitants par le fil de l’épée, il y met le feu. Il attaqua, le 7 juin, le Peyrat qui appartenait au même baron ; mais faute de canon, il fut obligé de se retirer, après avoir brûlé les faubourgs. Il fit attaquer, au mois de juillet, par Castagnac, son lieutenant, le bourg des Allemans que le baron avait pris et fortifié, et qui fut forcé avec deux châteaux du voisinage.Ensuite…, il partit assiéger le Peyrat, qu’il força et brûla le 26 août, après avoir fait main basse sur la garnison et les habitants. Il perdit à ce siége, le baron de Marquein et le sieur de la Brosse.Il prit et brûla le 28, la petite ville de la Bastide, assiégea, le 31 la ville de Limbrassac, qu’il prit d’assaut le 4 septembre. Il soumit, deux jours après par composition le château de Léran, que l’épouse du baron et un de leurs fils, qui étaient dedans avec une bonne garnison, lui remirent . »
Laroque d’Olmes1622T.9, P. 347« Le 5 juin 1622, le comte de Carmaing conduit ses troupes  à la Roque d’Olmes, où le marquis de Mirepoix et le baron de Chalabre le joignirent avec tout ce qu’ils avaient pu lever de gens de guerre dans leurs terres, il attaqua le lendemain le château de Mirabel qui appartenait au baron de Léran, et après avoir fait passer les habitants par le fil de l’épée, il y met le feu. Il attaqua, le 7 juin, le Peyrat qui appartenait au même baron ; mais faute de canon, il fut obligé de se retirer, après avoir brûlé les faubourgs. Il fit attaquer, au mois de juillet, par Castagnac, son lieutenant, le bourg des Allemans que le baron avait pris et fortifié, et qui fut forcé avec deux châteaux du voisinage.Ensuite…, il partit assiéger le Peyrat, qu’il força et brûla le 26 août, après avoir fait main basse sur la garnison et les habitants. Il perdit à ce siége, le baron de Marquein et le sieur de la Brosse.Il prit et brûla le 28, la petite ville de la Bastide, assiégea, le 31 la ville de Limbrassac, qu’il prit d’assaut le 4 septembre. Il soumit, deux jours après par composition le château de Léran, que l’épouse du baron et un de leurs fils, qui étaient dedans avec une bonne garnison, lui remirent. »
Léran1622T.9, P. 347« Le 5 juin 1622, le comte de Carmaing conduit ses troupes  à la Roque d’Olmes, où le marquis de Mirepoix et le baron de Chalabre le joignirent avec tout ce qu’ils avaient pu lever de gens de guerre dans leurs terres, il attaqua le lendemain le château de Mirabel qui appartenait au baron de Léran, et après avoir fait passer les habitants par le fil de l’épée, il y met le feu. Il attaqua, le 7 juin, le Peyrat qui appartenait au même baron ; mais faute de canon, il fut obligé de se retirer, après avoir brûlé les faubourgs. Il fit attaquer, au mois de juillet, par Castagnac, son lieutenant, le bourg des Allemans que le baron avait pris et fortifié, et qui fut forcé avec deux châteaux du voisinage.Ensuite…, il partit assiéger le Peyrat, qu’il força et brûla le 26 août, après avoir fait main basse sur la garnison et les habitants. Il perdit à ce siége, le baron de Marquein et le sieur de la Brosse.Il prit et brûla le 28, la petite ville de la Bastide, assiégea, le 31 la ville de Limbrassac, qu’il prit d’assaut le 4 septembre. Il soumit, deux jours après par composition le château de Léran, que l’épouse du baron et un de leurs fils, qui étaient dedans avec une bonne garnison, lui remirent . »
Limbrassac1622T.9, P. 347« Le 5 juin 1622, le comte de Carmaing conduit ses troupes  à la Roque d’Olmes, où le marquis de Mirepoix et le baron de Chalabre le joignirent avec tout ce qu’ils avaient pu lever de gens de guerre dans leurs terres, il attaqua le lendemain le château de Mirabel qui appartenait au baron de Léran, et après avoir fait passer les habitants par le fil de l’épée, il y met le feu. Il attaqua, le 7 juin, le Peyrat qui appartenait au même baron ; mais faute de canon, il fut obligé de se retirer, après avoir brûlé les faubourgs. Il fit attaquer, au mois de juillet, par Castagnac, son lieutenant, le bourg des Allemans que le baron avait pris et fortifié, et qui fut forcé avec deux châteaux du voisinage.Ensuite…, il partit assiéger le Peyrat, qu’il força et brûla le 26 août, après avoir fait main basse sur la garnison et les habitants. Il perdit à ce siége, le baron de Marquein et le sieur de la Brosse.Il prit et brûla le 28, la petite ville de la Bastide, assiégea, le 31 la ville de Limbrassac, qu’il prit d’assaut le 4 septembre. Il soumit, deux jours après par composition le château de Léran, que l’épouse du baron et un de leurs fils, qui étaient dedans avec une bonne garnison, lui remirent . »
Mazères1622T.9, P. 347« Le comte de Carmaing, à la tête de quinze cents hommes de pied et de cent chevaux fait la guerre au baron de Léran, chef des religionnaires du pays de Foix, qu’il oblige de se tenir renfermé dans Mazères »
Peyrat1622T.9, P. 347« Le 5 juin 1622, le comte de Carmaing conduit ses troupes  à la Roque d’Olmes, où le marquis de Mirepoix et le baron de Chalabre le joignirent avec tout ce qu’ils avaient pu lever de gens de guerre dans leurs terres, il attaqua le lendemain le château de Mirabel qui appartenait au baron de Léran, et après avoir fait passer les habitants par le fil de l’épée, il y met le feu. Il attaqua, le 7 juin, le Peyrat qui appartenait au même baron ; mais faute de canon, il fut obligé de se retirer, après avoir brûlé les faubourgs. Il fit attaquer, au mois de juillet, par Castagnac, son lieutenant, le bourg des Allemans que le baron avait pris et fortifié, et qui fut forcé avec deux châteaux du voisinage.Ensuite…, il partit assiéger le Peyrat, qu’il força et brûla le 26 août, après avoir fait main basse sur la garnison et les habitants. Il perdit à ce siége, le baron de Marquein et le sieur de la Brosse.Il prit et brûla le 28, la petite ville de la Bastide, assiégea, le 31 la ville de Limbrassac, qu’il prit d’assaut le 4 septembre. Il soumit, deux jours après par composition le château de Léran, que l’épouse du baron et un de leurs fils, qui étaient dedans avec une bonne garnison, lui remirent . »
Pamiers1624T.9, P. 358Les religionnaires de Pamiers refusent la paix entre catholiques et religionnaires. , malgré les arrêts du conseil et du parlement de Toulouse ; le roi envoie des émissaires pour se faire obéir ; et comme les religionnaires persistèrent dans leur refus, le comte de Carmaing, qui commandait dans le pays de Foix, se mit en état de les soumettre par la force : il se rendirent alors.
Camarade1625T.9, P. 363Thémines, après avoir fait mine de siéger le Mas d’Azil, « se rabat sur Les Bordes, dont il forme le siège et où le baron de Léran commandait….Cinquante hommes postés dans une métairie près des Bordes, arrêtèrent l’armée du roi, qui fut obligée d’employer le canon pour les forcer, et qu’ils ne se rendirent qu’à la dernière extrémité, et lorsqu’ils n’étaient plus réduits qu’à cinq »… Les habitants des Bordes se voyant pressés, mirent le feu la nuit à leurs maisons ; et ceux de Sabarat en faisant autant, ils se retirèrent tous au Mas d’Azil. Le maréchal de Thémines, après avoir pris, en chemin faisant, le lieu de Camarade, situé dans le vallon, investit le Mas d’Azil le 11 septembre… « 
De Rohan1625T.9, P. 365Le duc de Rohan se soumet au roi, qui donne un édit de pacification. De Rohan reprend ses troubles ensuite… (il se saisit de Saverdun le 12 novembre 1627..)
De Rohan1625T.9, P. 360Le duc de Rohan est déclaré général des religionnaires de Languedoc le 25 juin 1625
Les Bordes1625T.9, P. 363Thémines, après avoir fait mine de siéger le Mas d’Azil, « se rabat sur Les Bordes, dont il forme le siège et où le baron de Léran commandait….Cinquante hommes postés dans une métairie près des Bordes, arrêtèrent l’armée du roi, qui fut obligée d’employer le canon pour les forcer, et qu’ils ne se rendirent qu’à la dernière extrémité, et lorsqu’ils n’étaient plus réduits qu’à cinq »… Les habitants des Bordes se voyant pressés, mirent le feu la nuit à leurs maisons ; et ceux de Sabarat en faisant autant, ils se retirèrent tous au Mas d’Azil. Le maréchal de Thémines, après avoir pris, en chemin faisant, le lieu de Camarade, situé dans le vallon, investit le Mas d’Azil le 11 septembre… « 
Mas d’Azil1625T.9, P. 364Siége du Mas d’Azil par Thémines (récit)…La Roche du Mas : « la nature a formé une voûte admirable, ayant percé le pied des rochers, pour faire passer à travers d’une galerie, capable de contenir plus de deux mille hommes.Cette grotte qui fournit quantité de salpêtre, est partagée en une multitude de grandes chambres ; et les entrées de la grotte, quoique très large, sont néanmoins assez fortes, parce que la reine Jeanne d’Albret fit ajouter à la fortification naturelle du lieu une muraille avec une porte qu’on fermait à clef. Plusieurs familles des villages voisins, pris par le maréchal, s’étaient réfugiées dans cette grotte, d’où elles recevaient du secours de la ville du Mas, et lui en procuraient, par la commodité de la situation. Les Toulousains attaquèrent par deux fois la grotte : mais, ils furent toujours repoussés avec perte » 
Mas d’Azil1625T.9, P. 363Lors du passage de Thémines, « sept soldats religionnaires (d’autres disent quinze) eurent la témérité et l’avantage d’arrêter pendant deux jours la marche de l’armée royale, qui fut obligée de les assiéger dans les formes, dans une métairie aux environs du Carla, où il s’étaient retranchés ; qu’enfin, après avoir tué une quarantaine d’hommes du maréchal (de Thémines), et manquant de vivres, ils s’échappèrent pendant la nuit, excepté trois, l’oncle et les deux neveux, dont l’un était sorti la nuit pour examiner le moyen de s’évader, fut blessé par son propre frère, qui le prenait pour un ennemi, et dont la blessure l’empêchait de marcher ; et que ces trois hommes vendirent bien chèrement leur vie. »
Thémines1625T.9, P. 360Le roi envoie le maréchal de Thémines en Languedoc contre le duc de Rohan (il arrive à Toulouse le 9 juin)
Pamiers1627T.9, P. 371De Rohan tente de prendre la ville de Pamiers le 22 novembre : les l’évêque, les ecclésiastiques et les principaux habitants catholique ont le temps de se sauver et de se réfugier à Foix
Saverdun1627T.9 P. 371De Rohan se saisit de Saverdun, le 12 novembre 1627
Condé1628T.9, P. 373Le prince de Condé arrive à Toulouse le 13 janvier, accompagné du duc de Montmorenci, son beau frère
Pamiers / Condé1628T.9, P. 374Le prince de Condé soumet la ville de Pamiers :« Beaufort, lieutenant général du duc de Rohan, commandait dans la place à douze ou quinze cents hommes de garnison, et il avait commencé d’y construire une citadelle. L’armée du prince était composée de dix compagnies du régiment de Normandie, des régiments de Phalzbourg, sainte Croix, Annibal (frère du duc de Montmorenci) et Bioule, et de quelques gens des communes ramassés dans les montagnes du pays de Foix ; ce qui faisait environ quatre mile cinq cents hommes ; la ville de Toulouse lui fournit l’artillerie et les munitions.Il commença l’attaque le 6 mars…La brèche étant suffisant le 10 mars, les assiégés offrirent de se rendre la vie sauve : le plus grand nombre prit le parti de la fuite, entre autres Beaufort, gouverneur de la ville, et Auros, gouverneur de Mazères : les fuyards ayant été poursuivis, furent emmenés au camp pour la plupart. Du nombre de ces prisonniers, huit des plus séditieux furent pendus à Pamiers et vingt autres à Varilhes ; cent vingt furent envoyés aux galères : le reste fut laissé aux soldats pour en tirer rançon…. Le prince de Condé accorda la vie aux habitants : mais la ville fut mise au pillage…Quant à Beaufort et à Auros, ils furent livrés au parlement de Toulouse, qui les fit exécuter à mort.Les habitants qui purent se sauver se retirèrent à Saverdun. Les ecclésiastiques et les catholiques qui avaient été chassés de la ville, y furent rétablis ; et on adjugea le temple pour y faire le service divin, jusqu’à ce que la cathédrale, que les religionnaires avaient détruite, ainsi que toutes les autres églises, fut rebâtie »
Pacification1629T.9, P. 390Le roi accorde la paix aux religionnaires rebelles et donne un nouvel édit de pacification.Mazères, Saverdun, le Carla, le Mas d’Azil et les autres places du pays de Foix (qui étaient encore en armes contre son service) lui avaient envoyé leurs députés pour lui témoigner leur repenti, lui demander la paixLe roi pardonne, aussi, au duc de Rohan (il mourra en 1638)
Les Bordes1631T.9, P. 398Le roi ordonne le 10 octobre 1631 que les consuls de Mazères, du Mas d’Azil, Les Bordes, Sabarat soient répartis moitié catholiques, moitié religionnaires
Mas d’Azil1631T.9, P. 398Le roi ordonne le 10 octobre 1631 que les consuls de Mazères, du Mas d’Azil, Les Bordes, Sabarat soient répartis moitié catholiques, moitié religionnaires
Mazères1631T.9, P. 398Le roi ordonne le 10 octobre 1631 que les consuls de Mazères, du Mas d’Azil, Les Bordes, Sabarat soient répartis moitié catholiques, moitié religionnaires
Sabarat1631T.9, P. 398Le roi ordonne le 10 octobre 1631 que les consuls de Mazères, du Mas d’Azil, Les Bordes, Sabarat soient répartis moitié catholiques, moitié religionnaires
Montmorenci1632T.9, P. 399Le duc de Montmorenci prend le parti du duc d’Orléans (frère de Louis XIII qui voulait chasser Richelieu de la cour). Complots et guerres…Au combat de Castenaudary, le duc de Montmorenci est fait prisonnier. Conduit à Toulouse, il est jugé et décapité au Capitole (P. 421 et suiv.). Il avait trente huit ans.
Châteaux1633T.9, P. 430On rase les châteaux de ceux qui avaient pris le parti de Monsieur (le frère de Louis XIII qui voulait, avec Montmorenci, écarter Richelieu de la cour). Il y  eut plus de cent châteaux ou forts de détruits.
Montmorenci1633T.9, P. 650 (preuves)Abolition pour ceux de Languedoc qui ont suivi le parti de Monsieur, frère du roi, par le roi Louis XIII                                                          
Louis XIII1643T.9, P. 451Mort de Louis XIII, le 14 mai 1643
Condé1650T. 10, P. 50Le cardinal Mazarin fait arrêter le prince de Condé
Canal du Midi1664T. 10, P. 160…Sur le projet du canal du Midi et le projet sur l’Ariège entre Sainte Gabelle et Pech DavidLe canal du Midi est commencé en 1666 (voir P. 199
Révocation de l’Edit de Nantes1685T.10, P. 207 
Régale1686T.10, P. 232En 1673, le chancelier Le Tellier scella un édit par lequel tous les évêchés du royaume étaient soumis à la régale.A propos de de Caulet et de Pavillon, Voltaire dit : « Les deux plus vertueux hommes du royaume. Ils refusèrent opiniâtrement de se soumettre : c’était Nicolas Pavillon et Caulet, évêque de Pamiers… Les deux évêques n’avaient, ni l’un ni l’autre, fait enregistrer leur serment de fidélité, et le roi se croyait en droit de pourvoir aux canonicats de leurs églises. Les deux prélats excommunièrent les pourvus en régale. Tous deux étaient suspects de jansénisme…»
Mirepoix (diocèse)1772T. 10, P. 213Diocèse de Mirepoix (sources : Lamoignon de Bâville, dans l’état de la province du Languedoc) :75 gentilshommes  catholiques56791 catholiques1065 habitants convertis
Gudanes1788T.10, 655Le vieux marquis de Gudanes : On lui donnait le titre de Roi des Pyrénées, parce qu’il possédait des forêts considérables dans le Couserans et le comté de Foix. Le comte de Périgord avait voulu le faire arrêter, et il avait été forcé de se cacher
Révolution1788T.10, P. 652Le sénéchal de Pamiers était composé de :Marqué-Crussol, juge mage, président ; Villebenagues, lieutenant général criminel ; Palmade de Fraxine, lieutenant particuliers civil ; Bardon, lieutenant particuliers ; Darmaing, conseiller, doyen ; Grave, conseiller, sous doyen ; Vadier, Vignes, Dessorte, conseillers ; Darmaing, premier avocat du roi ; Charly, procureur du roi
Diocèses1790T.10, P. 731Mirepoix : 2500 fl. De taxe en cour de Rome pour un revenu de 30000 liv.Rieux : 2500 fl. De taxe en cour de Rome pour un revenu de 45000 liv.
Monastères1790T.10, P. 728Ordre de saint Augustin : Saverdun,Ordre de Fonrevrault : le prieuré de Sainte CroixLes religieux Trinitaires pour la rédemption des captifs, nommés aussi Mathurins : MirepoixFrères mineurs : Mirepoix,Boulbonne, au diocèse de Mirepoix : 1200 fl. de taxe en cour de Rome ; 17000 Liv. de revenus de l’abbéCalers, au diocèse de Rieux : 300 fl. De taxe en cour de Rome ; 4600 liv. de revenus de l’abbéMas d’Azil, au diocèse de Rieux : 600 fl. De taxe en cour de Rome ; 5000 liv. de revenus de l’abbéLézat , au diocèse de Rieux : 1000 fl. De taxe en cour de Rome ; 14000 liv. de revenus de l’abbé

(Étude proposée par J.J. Pétris pour Histariège: droits réservés)