Département de l’Ariège, Arrondissement de Saint-Girons, Canton de Saint-Lizier
Altitude : 319 / 727 m Longitude : 1° 01’ 08’’ E Latitude : 43° 01’ 44’’ N (Carte: Conseil Général de l’Ariège)
Surface : 1443 ha 1806 : 1114 1851 : 1506 1856 : 1402 1901 : 1054 1921 : 1062 1946 : 892 1968 : 861 1982 : 778 1999 : 814 2006: 854
Étymologie : prat = prairies Nom des habitants : Pratéens et Pratéennes
Site préhistorique occupé à l’époque gallo-romaine
L’actuelle commune de Prat-Bonrepaux était composée jusqu’en l’An II de Prat et de ses annexes Bonrepaux et Mauvezin. Le tout dépendait de la châtellenie de Salies (du Salat). La famille d’Aspet (Raimond At), à l’origine de la seigneurie, en fait le siège d’une baronnie comprenant Prat, Bonrepaux, Bagert et la Bastide du Salat. La seigneurie est reprise par héritage par la famille de Mauléon-Barousse en 1370, puis au 17ème siècle par les de Montpezat 1448 : une charte de coutumes est accordée aux habitants
Dame de Montlaur (Sophie Elisabeth de Garaud), seigneuresse de Prat, est convoquée à l’assemblée de la noblesse en 1789 qui s’est tenue à Saint-Girons.
Au début du XXème siècle, un curé se trouve à Prat et un autre à Bonrepaux, tandis que quatre instituteurs exercent pour Prat et Bonrepaux ainsi que les hameaux de les Vieilles, le Pouech, Feuillerat, Courbleu. A cette période, l’activité industrielle est tournée vers les plâtres. 277 maisons y sont, alors, habitées
La voie ferrée reliant Boussens à Saint-Girons desservait pour la partie ariégeoise les stations de Saint Girons, Saint Lizier, Caumont, Prat-Bonrepaux et Lacave Par décret du 13 avril 1983, Prat et Bonrepaux devient Prat-Bonrepaux Château bâti sur les fondations d’une ancienne forteresse datant de 1268 Vente aux enchères du château en 1996
Église (de Prat) :
Pignon crénelé flanqué de tourelles ; portail gothique orné de blasons ; 2 confessionnaux sculptés ; copie de stalles du 17ème (ressemblent à celles de St Paul de Jarrat et de saint Volusien de Foix). « Dans le perron de l’église (cloche de 1340), qui est dominée par un grand pignon crénelé et flanqué de tourelles, pierre tumulaire d’un centurion romain de la 9ème légion », (A. Joanne, 1880)
Église de Bonrepaux (18ème)
Château de Prat : Ouvrage défensif du début du 15ème sur l’emplacement d’un château mentionné en 1278 avec 2 enceintes circulaires (terrasse et murs de soutènement), remanié en style Renaissance Édifié au XVI et au XIXèmes siècles sur une ancienne forteresse datant de 1268. (Mentionné en 1278) : Privé. M.H. : 14/10/1997. Chapelle du Calvaire qui était aux Roquemaurel (1792)
Pont en marbre construit en 1818
Croix de la passion sur la place, 18ème. M.H. : 27/04/1965 Grotte de Mongautin ornée paléolithique (découverte en mars 1996). M.H. : 21/06/1999 Grotte de Las Costos Grotte de Peyrat : gravures rupestres
Village natal de J.B. Anouilh (Selon les sources:né en 1820 ou le 8 novembre 1819 ou le 10 novembre 1815); mort le 28 février 1869 à Tching-Ting), religieux, qui s’expatria en Chine. Statue dans l’église de Prat, inaugurée le 28 octobre 1885. Départ en Chine en 1847 avec deux lazaristes. Arrivée à Macao le 21 juin 1848. Missionnaire dans le diocèse de Pékin. Médiateur de la paix dans la campagne anglo-française. Coadjuteur de Mgr Mouly, puis premier vicaire apostolique. En Chine, on élève une chapelle en 1892 pour y mettre son corps (à Tching-Ting).
Coutumes (1448) : BSA 1900 P. 159… « Monographie de la baronnie de Prat », Abbé Samiac, BSA 1900 « Baronnie de Prat », Samiac, BSA 1899 « Monseigneur J.B. Anouilh », J.Th. Sentenac, 1895 « Saint Maur, son œuvre, son culte, avec une notice de ce saint à Prat (Ariège) », ab. Viala, BSAMF, 1897 Plans divers et dossiers aux ADA : 2 O 1249 à 1254 (écoles, eau, églises, lavoirs, …)
Terrier : 17ème, 1760
Registre paroissial le plus ancien : 1652
(Étude : J.J. Pétris) |