Département de l’Ariège, Chef lieu d’arrondissement; siège épiscopal

Altitude: 256 / 473 m

Longitude: 01° 36′ 42 » E

Latitude: 43° 07′ 03 » N

Superficie : 4585 ha

Démographie :

1806 : 5646

1851 : 7770

1856 : 7631

1901 : 10886

1921 : 12012

1946 : 12026

1968 : 14564

1982 : 13252

1999 : 13374


Nom des habitants :  Appaméens et Appaméennes

Approches Historiques

Pamiers doit son origine aux comtes de Foix et son importance aux moines de Saint-Antonin.

La plus ancienne référence de l’abbaye de Saint-Antonin date de 961 (alors rattachée aux domaines des comtes de Carcassonne, puis au comte de Foix en 1034). Ce premier monastère se situait sur la rive gauche de l’Ariège au Mas-Vieux, lieu où aurait été martyrisé le saint. Aujourd’hui c’est la ferme de Cailloup où l’on peut toujours voir l’ancienne église romane enserrée dans des bâtiments (et récemment restaurée). Puis, les moines déménageront pour s’installer sur l’autre rive, au Mas Saint-Antonin.

Le premier bâtiment sur le mamelon du Castella fut une forteresse construite par les comtes de Foix (sur une zone appartenant à l’abbaye, au pied de laquelle se forma un centre de population: C’est, d’ailleurs, à cette occasion (en 1111) que le vocable de « Appamiae » est cité (Vaissette, II, pr. CCCLV)

Pamiers, gros bourg relativement riche, situé en plaine, sera longtemps en conflit avec le comte de Foix, co-seigneur de la cité avec l’abbé du monastère. Ces querelles, surtout avec l’épisode cathare et la personnalité de l’abbé, Bernard Saisset, feront de Pamiers le siège d’un diocèse (1295) autant pour amoindrir l’évêché de Toulouse que pour contrarier le comte de Foix…

L’histoire et le patrimoine de la ville de Pamiers étant largement étudiés, en particuliers dans le livre collectif :  » Histoire de Pamiers « , 1981, ou dans l’ouvrage de J. de Lahondès « Annales de Pamiers », 1882, (2 tomes) et sur les sites Internet,

nous proposons l’étude réalisée par Claude Aliquot, Conservateur des Antiquités et Objets d’Art de l’Ariège, des éléments historiques ou patrimoniaux dans la rubrique « Compléments », ainsi qu’un ensemble de références en Archives et d’ouvrages dans la rubrique « Pour en savoir plus… »



Etude de Cl. Aliquot, Conservateur des Antiquités et Objets d’Art de l’Ariège :

« L’histoire de Pamiers et de ses monuments religieux s’organise autour de Saint Antonin dont l’existence, très controversée, n’est pas élucidée. Fils d’un roi wisigoth local nommé FRÉDÉLAS, représentant dans cette région le roi THÉODORIC de Toulouse, ANTONIN se convertit au catholicisme et logea hors de la ville du chef FRÉDÉLAS, aussi celle-ci tomba-t-elle sous l’autorité d’un usurpateur nommé MÉTOPE qui fit mettre ANTONIN à mort en 506 et jeter son corps dans l’Ariège. Ses fidèles recueillirent les restes qui furent ensevelis à Cailloup où un sanctuaire fut construit sur la rive gauche de l’Ariège. La venue du roi des Francs CLOVIS (481/511) à Toulouse provoqua la fuite de MÉTOPE et les habitants créèrent, pour honorer ANTONIN, une abbaye qui fut construite, un peu plus tard, au Mas-Neuf sur la rive droite, pour la mettre à l’abri des inondations.

L’église, d’abord sous le vocable de Saint Martin, prit, celui de Saint Antonin après la translation des reliques du saint en 987. ROGER II (+v.1124), comte de Foix, au retour de la première croisade fit construire le château vers 1111 et une église, bâtie au pied du château et appelée Notre-Dame du Mercadal parce qu’elle occupait l’emplacement réservé aux foires.

Ainsi s’institua à Pamiers, ville groupée autour du château et à qui le comte donna le nom d’Apamée, une administration duelle, partagée jusqu’aux guerres dites de Religion entre le comte et l’abbé. Cette co-seigneurie évita à l’abbaye Saint Antonin d’être détruite au cours de la croisade des Albigeois, car l’abbé ayant à se plaindre du comte de Foix l’avait offerte en paréage à Simon de MONTFORT (*v.1160/+1218) en 1209.

En 1296, le pape BONIFACE VIII (1294/1303) créa l’évêché de Pamiers et l’abbatiale, élevée au rang de cathédrale, conserva les reliques jusqu’en 1474. Elles furent transférées à l’église Notre-Dame du Mercadal, cet édifice n’étant élevé au rang de cathédrale qu’en 1499. Ces reliques, dont une partie avaient été données à l’église de Palencia (Espagne), furent brûlées en juin 1576 et les églises détruites, les clochers seuls étant conservés pour servir de défense.     

En 1658 la reconstruction de l’église fut entreprise ; elle fut terminée en 1689. La Révolution mit fin au culte voué à Saint Antonin.

Le diocèse, supprimé en 1801, fut rétabli en 1823 et étendu aux limites du département, mais la liturgie gallicane, un instant à l’honneur, avait porté un coup sensible à la dévotion de saint Antonin dont les reliques, rapportées de Palencia, furent oubliées.

Cependant la ville de Pamiers avait vu se construire hors de l’enceinte, une autre église : Notre-Dame du Camp et s’établir quinze communautés religieuses grâce à l’autorité des évêques, succédant aux abbés, et notamment au premier évêque de Pamiers Bernard SAISSET (1295/1311) dont les fougueux démêlés avec le comte de Foix, co-seigneur, et avec le roi PHILIPPE IV le Bel (1285/1314) inaugurèrent une situation nouvelle entre la papauté et le pouvoir civil des rois de France ».

Cathédrale Saint Antonin:

« De l’ancienne église Notre-Dame du Mercadal, élevée en 1112, il ne reste que le portail de grès très usé qui donne entrée à l’édifice actuel. Il a été restauré plusieurs fois. Six colonnettes supportent des chapiteaux historiés : meurtre d’Abel.

Sur la seule archivolte ayant résisté au temps courent des oiseaux, ailes déployées, mais des détails d’exécution maladroits empêchent d’attribuer ce portail au XII° siècle.

Au XIII° siècle, la ville, devenue prospère par la culture de la vigne et l’industrie du drap et grâce à l’appui de Simon de MONTFORT (*v.1160/+1218), qui en fit sa base de repos, exigeait une église plus grande, qui fut construite au début du XIV° et pourvue en 1348 d’un clocher planté devant la façade et formant porche. Ce clocher en briques, carré à la base, passe à l’octogone au-dessus de deux étages comme aux Jacobins de Toulouse. Il a des baies géminées, terminées en mitre, il n’a jamais été terminé et n’a pas de flèche. Les deux murs qui accompagnent le clocher sont ceux de l’église du XIV° siècle plus étroite que l’actuelle.  Une galerie crénelée posée sur de faux mâchi­coulis entoure la base de l’octogone et se reliait à un chemin de ronde qui disparut lors de l’élargissement du XV° siècle qui a respecté clocher et portail.

La cathédrale fut bénite en janvier 1689. Elle est à une seule nef avec chapelles entre les contreforts. Le chœur est étroit et court, ayant dû être limité aux emprises des autres monuments voisins. Les supports sont massifs, les chapiteaux rectilignes et épais, une corniche un peu lourde court sur le pourtour de la nef. Les fenêtres ont conservé la courbe ogivale avec meneaux de pierre. Le chœur est précédé de deux transepts et l’autel est placé, selon les traditions liturgiques, aux bras de la croix. Sur le flanc nord une porte dorique, en pierre, percée visiblement après la construction du mur mais antérieu­rement à 1689, doit son origine à quelque conflit de préséances.

Le chœur était orné de boiseries et des tapisseries décoraient toute la nef, en 1793 le mobilier fut retiré et l’orfèvrerie mise en lingots. Lors du rétablissement du Siège en 1823 les murs furent passés au badigeon et le chœur restauré dans un style pauvre. La charpente n’a été refaite, avec la toiture, que sur la fin du siècle. 

Seules quelques oeuvres témoins des richesses passées subsistent : Un bas-relief en pierre du XIV° du représentant le martyre de Saint Jean l’Évangéliste, quatre toiles du XVIII° dues au frère André, une statue en bois de Sainte Marie-Madeleine ».

Église Notre-Dame du Camp: 

« La population, grou­pée autour du Mercadal, débordait de l’étroite enceinte où elle s’était enfermée à l’abri du donjon féodal et le comte ROGER II (+v.1124), entreprit de doter d’une église les habi­tants du faubourg établis dans les champs, ce fut Notre­-Dame du Camp ou Notre-Dame des Champs. Elle fut élevée au XII° siècle en l’honneur de l’Assomption de Marie, sur des terres nouvellement assainies. ROGER fit don à cette église des reliques des Saints Caïus et Alexandre qu’il avait ramenées d’Orient. Il restait de cette première église romane le beau portail, mais celui­-ci a été reconstruit à la fin du XIX° siècle. par M. LAYRIX, qui s’inspira des motifs du portail de Belpech. La pierre choisie par l’architecte, grès bleuté du pays, présente les même inconvénients que la précédente : elle s’érode très rapidement.

Au XIV° siècle, le souci de la défense fit élever au-dessus de ce portail une sévère muraille crénelée. Les arcatures qui la couronnent entre les deux tourelles d’angle ne sont que de faux mâchicoulis, mais les corbeaux qui les supportent étaient prévus pour recevoir des hourds. Le sommet des tourelles servait de guette. L’église du XIV° fut détruite du fait des guerres dites de Religion dans l’été 1577. Dés 1603 une reconstruction fut entreprise mais elle fut rapidement interrompue par manque de ressources financières. L’édifice ne fut rouvert au culte qu’en 1672, dans le même aspect qu’il a aujourd’hui. Les murailles furent haussées et les fenêtres agrandies en 1769. La voûte en briques plates fut construite aux frais de Louis de FRAXINE, baron d’Ornolac, qui fit décorer aussi la chapelle Saint-Louis ».

Compléments

Archives municipales (avec la charte de 1228…) ; délibération des consuls la plus ancienne : 1399 ; registre paroissial de 1634…
Arrondissement: – 1800 (17 février) : création des arrondissements : Foix, Pamiers, Saint-Girons et nouveau découpage des cantons
– 1926 (10 septembre) : suppression de l’arrondissement de Pamiers
– 1942 (1er juin) : restauration de l’arrondissement de Pamiers
Cailloup: Mas Vieux Saint-Antonin (Ancienne abbaye Saint Antonin dite Mas Cailloup; lieu de la fondation de la ville de Pamiers) : 11, 12,17ème: M.H.= 02/10/1992; ancien logis canonial du 17ème qui lui est accolé ; vendue avec les terres attenantes comme bien national en 1791. Exploitation agricole jusqu’à la fin des années 1980. Acquis par la commune en 1990 Restauration depuis 1998.

L’abbaye fut érigée en évêché: des évêques y résideront…
Le siège épiscopal est transféré à ND du Mercadal en 1525; en 1586, l’abbaye de Saint-Antonin et le bourg du Mas, déjà abandonnés, furent détruits en 1586

Quelques références aux ADA:
23 décembre 1672: l’assemblée capitulaire délibère: « Sur la proposition qu’a esté faite qu’il seroit important pour la débotion et bonne édiffication du puble et pour le zelle que le chapitre doibt tesmoigner pour la gloire de Dieu et honneur du bien heureux Saint Anthonin, patron dud. chapitre et de tout le diozèce, de mettre en estat la chapelle et première église où le saint corps du saint martyr a reposé la première foix, au dellà de la rivière de l’Ariège, près de Cailloup, dont il reste encore les masures et les bestiges des autels et chapelles ruinée et desmolies par le désordre des guerres et de l’héresie, pour y pouvoir cellebrer du moins la sainte messe et autres fonctions sacrées, à la satisfaction et consollation du puble, avec quelque logement nécessaire pour recevoir ceux du chapitre qui auraient movement et débotion de s’y retirer de temps en temps pour bacquer plus particulièrement à Dieu;…. »

Bail à fief du moulin de Cailloup (1304) : G 97 (5-107)
22 juin 1659 (G 131 -2) : Si les chanoines veulent se loger en communauté, qu’ils aillent au mas Saint-Antonin où se trouve leur ancien cloître
Remerciements votés à m. de Saint-Martin, chanoine, qui avait présidé à la restauration de l’antique chapelle de Saint-Antonin (30 juillet 1717) : G. 90, Fol. 89
Le chapitre décide de prendre à sa charge les frais de réparation et d’entretien de la chapelle de Saint-Antonin… (1736): ADA, G 91, folio 90
Acte de refus par l’évêque de Pamiers de nommer un curé au Mas Saint-Antonin (7 mars 1738) : G 233 (5)
Consentement du chapitre à l’inféodation demandée par le sieur Bellondrade, de Bénagues, de l’enclos de l’ancienne abbaye du Mas Saint-Antonin (15 mai 1750): G 92 folio 71
Affaire de bornage d’un terrain voisin de la métairie de Cailloup, appartenant au chapitre (5 février 1751) : G 92 Fol 81
NB: le pont Saint-Antonin est emporté par les eaux en 1750 (demande est faite aux propriétaires des moulins des Carmes, Lalaugne et Lestang de le rétablir)

Canal: Canal du Moyen Age (dérivation des eaux de l’Ariège depuis le 13ème qui entourait la ville) : d’abord défensif, il alimentera des activités artisanales (dont celles liées au pastel, et celles des usines de la Société métallurgique, de l’usine électrique, de plusieurs scieries et minoteries au début du XXème siècle). M.H.= 16/07/1999.
Carillon de la cathédrale Saint-Antonin: Installé en 1863, remanié à plusieurs reprises, il compte actuellement 49 cloches
Carmel: Fondé par François de Caulet (17ème siècle); installation le 26 juin 1648; chapelle construite à partir de 1704, consacrée le 19 août 1762 (retable payé par Louis de Fraxine; sculpteur: le toulousain Pierre Cailhive).
Les carmélites sont chassés en octobre 1792; Bâtiments vendus comme biens nationaux en 1796, servent de prison durant la Terreur. La communauté se reforme en 1805 (le carmel a été racheté par Mlle Remaury).
Bâtiments saisis (loi de 1901), les religieuses vont en Espagne. Les bâtiments sont rachetés une seconde fois et deviennent petit séminaire jusqu’en 1933 (les carmélites réintègrent alors leur carmel)
18 novembre 2008: les carmélites quittent Pamiers pour la Vendée (carmel de Luçon)

Voir étude de M. Detraz dans le BSA de 1991 (P. 127 à 158).

NB: Tour du Carmel ou de Mirande (appelé aussi « de l’évêque »: du 13ème siècle).
Caserne Sarrut: Installation en 1877.
Castella: Au château (Castella), en 1207 : rencontre des tenants de l’hérésie cathare et ceux du catholicisme ; en 1212, Simon de Montfort y promulgue la charte imposant aux Méridionaux le droit coutumier du Nord de la France

Voir: BSA, 1892, P. 206
Ordre de démolition du Castella en 1629 : BSA 1893, p. 206
1879 : le plateau du Castella est nivelé pour faire promenade et jardins.
Cathédrale, place du Mercadal : Portrait et fresque du 12ème ; clocher de type toulousain du 14ème. 12,14, 19ème : M.H.= 09/08/1906
Carillon: manuel à 49 cloches (26 fondues chez Paccard en Haute Savoie, installées en 1989, 23 autres mises en 1994). Le clocher abrite, aussi, un bourdon de 2 T « Antonine », fondue en1935 (refonte d’une cloche datant de 1683)
Orgue du 18ème, vient de l’église de la Daurade de Toulouse (buffet de 1776) ; restauré en 1990 par le facteur Chauvin.

Anecdotes:
L’évêque Henry de Sponde a proposé en 1634 la démolition d’une des trois tours du château de Foix, « avec toute la pierre de taille et charpente et couverture, pour la réédification de l’église cathédrale de Pamiers »
C’est l’évêque de Couserans, Gabriel de Saint-Esteven, qui consacra la cathédrale le 9 janvier 1689 (pour cause de Régale).
Charte: En 1227, Maurin II, abbé de Saint Antonin, octroie une charte concernant surtout les libertés. Ces usages sont confirmés et complétés en 1228, 1303 et 1344.
Cimetière Saint Jean:  Fortifié pendant le siège de 1628 par les Huguenots
Lanterne des morts, inaugurée en 1945 à la gloire des FTP (résistants) morts en Ariège au cours de combats de la seconde guerre mondiale.
Compostelle: Se trouvait sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle qui suivait l’itinéraire suivant en venant de Fanjeaux pour traverser l’actuel département de l’Ariège :
Malegoude ; Mirepoix ;Senesse ; Manses ; Teilhet ; Vals ; Saint Amadou ; Ludiès ; Le Carlaret ; Pamiers ; Saint Victor Rouzaud ; Montegut-Plantaurel ; Pailhès ; Le Mas d’Azil ; Lescure ; Montjoie ; Saint Lizier ; Moulis ; Engomer ; Alas ; Arrout ; Audressein ; Castillon ; Argein ; Aucazein ; Buzan ; Orgibet ; Saint Jean du Castillonais ; Augirein ; Saint Lary ; Portet d’Aspet
Cordeliers: Couvent et église des Cordeliers (édifice fortifié) : édifié en 1512.  M.H.= 04/03/1921


Dates:
Charte de coutumes : 1228 ; 1232
En 1272, le roi de France (Philippe le Hardi), après avoir tenté de prendre le château de Foix, dédommage les habitants de Pamiers et ceux du voisinage qui avaient fait leur soumission dès le début… (HGL IX)
1295 : le pape Boniface VIII érige l’abbaye Saint-Antonin de Pamiers en cathédrale, fixe les limites du nouveau diocèse (auparavant au diocèse de Toulouse) et nomme l’abbé Bernard Saisset à l’évêché.  En 1308, la superficie du diocèse de Pamiers est réduit.

1330 (AC Pamiers, FF 25) : église paroissiale= celle du Mas et que les églises du Camp et du Mercadal ne sont que d’anciens prieurés
1586 : Démolition de l’abbaye du Mas Saint Antonin à Pamiers
Édit de Nantes : Publié à Pamiers le 10 août 1599 (soit 16 mois après sa promulgation)
1628 : Prise de Pamiers par les catholiques
L’enceinte de Pamiers fut démolie dès la fin 1629
1801 : Rattachement du diocèse de Pamiers à celui de Toulouse, jusqu’en 1822
1818 : Débuts de la métallurgie de l’acier à Pamiers
5 juillet 1957 : le buste du docteur, sénateur-maire de Pamiers Joseph Rambaud, est installé devant le maire et le colonel Bénazet (sans cérémonie officielle). Une manifestation est réalisée par ses amis du comité radical et socialiste de Pamiers quelques jours plus tard…

17 mars 1985 : première élection pour les nouveaux cantons de Pamiers Est (10 communes) et de Pamiers Ouest (12 communes) qui étaient, auparavant réunis en un seul canton : le socialiste Caumeil est élu pour Pamiers Est et l’UDF Legrand pour Pamiers Ouest.

Diocèse: Le 23 juillet 1295, Boniface VIII finit par tenir compte de l’immensité du diocèse de Toulouse, de l’influence cathare dans le comté de Foix et surtout de la position et du rôle économique de Pamiers pour y créer un évêché dont le ressort allait de Boussens à Bram et de Venerque à l’Andorre. Sous les protestations de l’évêque de Toulouse, Clément V le réduisit à la stricte vallée de l’Ariège, de Montaut à L’Hospitalet (1308).
Djaté Patricia: Athlète licencié à Pamiers; multi recordwoman nationale sur des distances allant du 800 m au 1500 m. Vice-championne du monde du 1500 m en 1997 à Paris.
Étymologie: Parmi les « suppositions »…:
Voir BSA 1981 (P. 73.)
– BN, Ms. Coll. S; Germain, n° 968: (dans une chronique à la fin du 15éme) :
« La Cité d’Appamiers est divisée en 6 parties, où il y a 6 consuls, et on a appelé cela le « Pam » d’où la ville a prins son nom ; et tous les 6 pams chacun a ses armoiries à part : celui du Mercadal a des fleurs de lys ; la Place, 3 barres ; Romengous, une aigle à deux testes ; les Trois Barris, un chasteau ; Lolmet, un ormeau » (cité dans Castillon d’Aspet)
– S’appelait autrefois « Fredelas » qui viendrait de « Frigidus Lacus » : c’était donc une région marécageuse.
– Fredelas devient Pamiers au XIIIème (en référence du séjour dans la ville d’Appamée, en Syrie, par le comte de Foix, Roger II).
– etc…
Cependant..
Dans Histoire Générale de Languedoc (T. II, pr. CCLV), la première mention de « Appamiae » est rencontrée en 1111.
Évêché : Le siège épiscopal, au début à l’abbaye du Mas Saint-Antonin, est transféré depuis 1525 à ND du Mercadal.
L’évêché actuel est propriété du diocèse depuis 1916.
Foires: Avant 1806, 4 foires qui duraient chacune 3 jours.
Lundi qui précède le Jeudi Gras, le 28 mai, le 3 septembre et le 25 novembre
Le décret impérial du 2 mai 1806 a fixé de nouvelles dates : 2 janvier ; le lundi qui précède le Jeudi Gras, 22 avril, 28 mai, 21 juillet, 3 septembre, 25 octobre, 25 novembre ;
Bestiaux à corne et à laine, draps, quincaillerie et surtout des fruits
Fortech devenu Aubert et Duval: Débuts de la métallurgie de l’acier à Pamiers (1818)
Ordonnance du 13 septembre 1820: « autorisation d’une usine à cémenter le fer, forger l’acier obtenu et en fabriquer des faulx, limes et instruments de taillanderie » (mais l’usine est en partie construite depuis 1818)
1ére en Europe avec des capacités de forgeage et estampage. Un savoir-faire poly métallique de pièces en alliage d’aluminium, de titane et de superalliages destinés à l’aéronautique, l’espace, la défense et l’énergie
Hameaux (1909): Bouchoune, Bourges, Cavalerie, Mas Saint-Antonin, Pauly, Trémége
Château : Riveneuse du Bosc
Juifs: Dans les coutumes accordées à Pamiers en 1232 par Roger-Bernard :
« que les juifs pouvaient posséder des alleux » (cette disposition montre le nombre de ces peuples qui habitent la ville de Pamiers où ils jouissaient d’une extrême liberté et d’une protection exclusive… » (Histoire du Comté de Foix », Castillon d’Aspet)
« Privilèges et Franchises des Juifs à Pamiers au Moyen-Age », Chanoine Ferran
« Etablis à Pamiers dès le commencement du 13éme, les Juifs, qui pour se distinguer des chrétiens, devaient porter sur leur vêtement une petite roue en fil blanc, furent l’objet d’une protection spéciale de la part des abbés de St-Antonin, en particuliers de Maurin II qui en 1232 leur accorda le droit de posséder et de Bernard Saisset, qui en 1279, leur accorda des statuts et privilèges pour l’administration de leur communauté » (Pélissier et Morère » dans « L’Ariège historique »
Les juifs furent chassés du royaume en 1394 ; à cette date on en comptait à Pamiers 56. En 1390, il y en avait 4 à Foix et 1 à Tarascon.
La Fontaine (de) Charles Louis: Avocat en Parlement, il était le petit fils de Jean de La Fontaine, le fabuliste, 1621-1695). Il était né à Château-Thierry le 24 avril 1718. Il s’installe à Pamiers après son mariage dans cette ville le 9 novembre 1751 avec Antoinette Le Mercier (née le 24/07/1730). Il meurt à Pamiers le 14 novembre 1757 (Acte de ND de Mercadal en date du 15 novembre 1757 par le curé Verdier).
Lordat Bernard: Évêque de Pamiers (1524-1547) qui fit scandale.
Cl. Pailhès dans « D’or et de sang. Le XVI° siècle ariégeois » (P. 127) nous apprend qu’il héberge des bandits chez lui d’où ils partent commettre pillages, meurtres et rapts, attaque le château de Pamiers tenu par deux ou trois cents hommes comtaux pour faire relâcher un meurtrier, etc… Une procédure criminelle contre lui est engagée. Incarcéré à Lyon, s’évade, gagne l’Espagne, enfermé à la Bastille, jugé à Montauban… Mais en 1541, il revient triomphalement à Pamiers…
A consulter:
AN, U 786 : procédures et jugements contre des évêques (Jugement en 1537)
Mairie: Ancien évêché : Duclos 1ère partie, ch. V (P. 273) : tiré de « L’étoile de l’Ariège » :
« La construction de l’évêché, qui ne fut commencée que lorsque la cathédrale eut été terminée, dura depuis 1694 jusque vers 1705. Mgr de Verthamon qui avait posé la première pierre du palais épiscopal dés la seconde année de sa venue à Pamiers, put, cependant, s’y établir au mois de décembre 1702…
Les plans de la cathédrale et de l’évêché sont attribués à François Mansard qui était originaire d’Ax et qui mourut en 1666 »

(Duclos, P. 274 dit qu’il est douteux que Mansard soit né à Ax…).
Monnaie: En 1589, Pamiers devient le siège  de l’Hôtel des Monnaies de Toulouse qu’Henry IV voulait soustraire à l’emprise de la Ligue.


Monuments Historiques:
– Cathédrale : 12, 14,19 (à l’Etat), MH le 9 août 1906
– ND du Camp : 14, 17,18ème et début du 19ème ; architecte de l’élévation : de Layrix
– Maison classée : 28 rue g. Péri, du 18ème (privée)
– Tour des Cordeliers (à la commune) : édifice fortifié, classé le 4 mars 1921
– Chapelle du Carmel : 2 bas reliefs en bois du 18ème (Fuite en Egypte et Mariage de la Vierge) ; 2 demi-reliefs en bois du 18ème ; autel en pierre taillé du 19ème (décoré de panneaux colorés sur fond bleu) ; autel en marbre du 18ème ; retable du Carmel : style baroque en bois et marbre du 18ème
Bas relief style roman à la cathédrale « Martyre de Saint Jean l’évangéliste » en pierre (début du 12ème)
– Buffet d’orgue (cathédrale Saint Antonin), exécuté en 1765 (provient de l’église de la Daurade de Toulouse)
– Locomotive électrique BB n°2 (date d’avant 1914) : privée
– Locomotive électrique OBO n°4 (date d’avant 1914) : privée (fabrication locale)
– Orgue de ND du Camp : exécuté vers 1859-1860 : facteurs d’orgues : Poirier, Liebernecht.
Natalène: Au IVème siècle, Natalène, fille d’un gouverneur romain se converti à la religion catholique à Fredelas et y est décapitée pour avoir refusé les avances du lieutenant du gouverneur. A l’endroit de son martyre, jaillit depuis une source sur l’actuelle esplanade de Milliane (Sainte Hélène : déformation de Natalène). La légende rapporte que Natalène ramassa elle-même sa tête et la transporta où fut érigée ND du Camp, au XIIème siècle.


ND du Camp: 13, 14ème (façade) : M.H.= 23/05/1912; détruite par les protestants en 1577, puis reconstruite (façade fortifiée au dessus du portail roman)
Orgue de ND du Camp :
Septembre 2003 : remontage (après restauration) ;
Réalisé en 1869 par deux facteurs : Poirier et Lieberknecht ; relevé par Claude Armand en 1979.
Nogarède: « L’ordre du Temple se vit donner par le comte de Foix en 1136 le terroir de la Nogarède, tout près de Pamiers; on devait y édifier une « villedieu » qui ne vit jamais le jour. » (Cl. Pailhès dans « Le comté de Foix, un pays et des hommes »).

Origine:
– Notes prises lors d’une Conférence de Laurent Clayes sur l’origine de Pamiers (18/11/2002) :
1er acte connu : « abbaye de Saint Antonin » de 961 (ensemble bâti) : « Sancti Antonio Fredelesio » (sans indication de lieu, ni de date de fondation. En 961, il y a un territoire (Fredelesio » et un ensemble abbatial (« Sancti Antonini Fredelesio »)
En 1095 : acte dans Gallia Christiani : don à l’abbaye de Saint Antonin qui se trouve sur la rive droite de l’Ariège : un territoire (Frecdalensis), un ensemble abbatial (abbatia Sancti Antonini) et une agglomération d’habitats (loco Santi Antonino Frecdalensis)
Puis en 1111 : un territoire (Fredelacis), un ensemble abbatial, une agglomération d’habitats et une agglomération d’habitats forte (« castrum Appamiae ») qui serait au Mercadal et Castella.
En 1295 : l’évêché se trouve à l’abbaye Saint Antonin..
Nicolas Bertrand en 1515 dit qu’il y eu transfert de l’abbaye de Mas Vieux au Mas Jeune (Mas Antonin)…
Pour Laurens Clayes : Fredelas est bâti au Mas Saint Antonin (extérieur), puis Appamae (au Castella).
Le nom de Fredelas disparaît : dernière mention en 1226 alors que Appamae prend de l’ampleur.
– Notes prises lors d’une Conférence de Marc Comelongue sur l’archéologie de Pamiers (18/11/2002):
J.F. Rambaud : 1ères études (il est le 1er archéologue de l’Ariège : dès 1819) : il trouve des monnaies de Trajan (2éme siècle), trouvées sous l’ancienne halle au blé ; plus la découverte du sarcophage du Mas Antonin (5ème siècle) en marbre, actuellement au Louvre (lettre au préfet de 1824 et communication en 1825 à la société d’agriculture). Manquaient des morceaux de ce sarcophage qui ont été retrouvés comme marches de la préfecture ;
Des urnes, amphores et deniers ont été trouvés au cimetière Saint Jean en 1847 (et par J.J. Puech en 1868 : notes écrites par E. Ferran qui signait parfois Eugène de Rochet)
1878 : destruction du Castella (butte de l’ancien château) : découverte d’un puits funéraire avec matériels (amphores…)
En 1963 et 1964 : fouilles d’un puits au « Calvaire » par mr Surre du collège Bayle (amphores…). Une maîtrise est publiée en 1972 (voir BSA) par Danièle Moran. En 1967, découverte d’une pièce du 4ème siècle.
Mr Azéma en 1896 trouve, à la ferme de Pauly, des objets polis (quartziques polis) du paléolithique inférieur.


Pagnol: Marcel Pagnol, écrivain, élu à l’académie française; marié à Jacqueline Bouvier : remplace un prof mobilisé le 11 septembre 1917 au vieux collège des jésuites avec le titre de délégué de Lettres-anglais ; y reste jusqu’en mai 1919, date à laquelle il est nommé au lycée d’Aix en Provence.
Paréage: Les querelles de pouvoirs sur la ville entre l’abbé  et le comte de Foix aboutirent au traité de paréage.
Mais ce traité évoluera selon les événements…
Dès 1209, l’abbé de Pamiers, Vital, appelle Simon de Montfort contre le comte de Foix, remplaçant celui-ci par Montfort dans le paréage de sa ville. Rapidement, les abbés chercheront des paréages avec le roi de France… en vain.
Pastel: « C’est Pamiers, pourtant très au sud de la zone de production, qui allait être au 15ème siècle le centre d’essai du pastel méridional, là où on évaluait chaque année la dose nécessaire pour teindre correctement une quantité donnée de drap » (Cl. Pailhès).
Peste en 1563 : Plus de 3000 morts
Protestants: Décret qui bannit les protestants de Pamiers (1628) : BSA 1892 P. 205.
« Les protestants à Pamiers sous l’épiscopat de Caulet, 1644-1680 », Doublet G. : A.M. 1895.
Saisset Bernard: 1er évêque de Pamiers. « Agent » du pape Boniface VIII dans ses démêlés avec Philippe le Bel et, par la même, ennemi personnel du roi de France.
Sarcophage du Mas Saint-Antonin: Trouvé sous la Restauration, il est sculpté et serait antérieur au VIème siècle. Entreposé à la bibliothèque de Foix, puis dans les cave de la préfecture (un maçon en prend une partie pour réparer les marches d’une cave; les autres morceaux dispersés). Félix Pasquier les recherche et les réunit; sur sa demande, le conseil général donne au Musée du Louvre ce qui reste du tombeau.
Sous-préfecture : « De son origine (début du XIXème siècle) jusqu’en 1944, fut le château de l’Usine Métallurgique, destiné aux premières heures à la résidence du maître des forges, puis à celle prestigieuse, des directeurs de l’Usine » (Journal de l’Ariège)
Saint Antonin : Va évangéliser le Rouergue (Noble-Val), mais revient dans son pays natal (Pamiers) où il reçut le martyre ; « ses restes jetés dans l’Ariège, furent recueillis par des anges et placés sur une barque qui, guidée par des aigles blancs, descendit l’Ariège et la Garonne, puis remonta le Tarn et l’Aveyron et vint s’arrêter au point où cette dernière rivière conflue avec la Bonnette Noble Val. Recueillies par le gouverneur Festus, ces reliques furent enfermées dans une riche châsse, pour laquelle fut construite une église ». Autour de cette église, s’édifia en 763 une abbaye (Saint Antonin de Noble Val, dans le Tarn et Garonne)
Le sujet de cette légende se trouve reproduit sur les murs de la chapelle Saint Antonin du cloître des Jacobins de Toulouse.
Le quai de Tounis, à Toulouse, tirerait son nom de l’escale qu’y fit la barque légendaire.
Statue de Bayle qui se trouvait à Pamiers : a été fondue par les Allemands durant la seconde guerre mondiale ; a été refaite par la municipalité de la Libération ; se trouve à la mairie.
La tour de la Monnaie : seul vestige de l’atelier monétaire créé en 1319 (restauré vers 2000) : ancienne vue dans « Découvrir l’Ariège » de Déjean
Tribunal: Ancien présidial, bâtiment en briques (près de la cathédrale).


Pour en savoir plus…

« Histoire de Pamiers », ouvrage collectif, 1981

« Annales de Pamiers », J. de Lahondès

« Histoire de Pamiers », J. Ourgaud

« Le pariage de Pamiers », Eugène de Rozières, biblio de l’école des chartes, 1871

« Navigation sur l’Ariège et commerce des vins à Pamiers au 13é et 14é siècles » : E. Ferran, 1903

« Le vieux Pamiers », E. Ferran, 1910

« La reconstruction de l’église collégiale du Camp de Pamiers »,  R.Roger

« Déclaration faite en 1627 par les villes de Pamiers, Mazères, Saverdun et le Carla de rester fidèles au roi », BSA 1905-1906,  Pasquier (F)

« Note sur l’étymologie de Pamiers », F. Baby, BSA 1981

« L’ancienne mairie de Pamiers », Barbier, BSA, 1898

« Histoire du collège de Pamiers », Barrière-Flavy, BSA de 1908 à 1911

« L’église, le couvent et la Communauté des Cordeliers de Pamiers », ab. Ferran, BSA 1912

« Le château de Pamiers en 1532 », Fr. Galabert, BSA 1906

« Note sur un point de la querelle entre le comte de Foix et l’abbé de Saint-Antonin, à propos du paréage de Pamiers (1294-1295) », J. Poux, BSA 1900

« Chapiteaux dispersés des églises détruites de Pamiers », J. Bayle, BSA 1982

« Sur les origines de Pamiers », R. Brenac, BSA 1986

« Sur deux chapiteaux découverts à Pamiers », Guenser H., BSA 1938

« Le puits funéraire de Pamiers et son importance dans l’histoire et l’archéologie de la région », D. Moran, BSA 1972

« Histoire et archéologie d’Apamia », J.J. Soulet (2002, Lacour)

« Pamiers, Histoire au fils de l’eau » : office du tourisme

« Un siècle de football à Pamiers », Roger Alloza (2004)

« Delcassé », Albéric Neton, 1952

« La jeunesse de Delcassé », Edouard Blanc, 1934

« Gabriel Fauré », Philippe Fauré-Fremiet, 1929

Pamiers : cathédrale (1934-1963) : AN 145 AQ 12

ND du Camp (1937-1961) : AN 154 AQ 12

Petit séminaire (1937-1956) : AN 154 AQ 12

Décret qui bannit les protestants de Pamiers (1628) : BSA 1892 P. 205

Ste Nathalène à Pamiers : BSA 1977, P. 176

Reconstruction de l’église du Camp : BSA 1898 P. 390…

« Le Carmel de Pamiers », M. Detraz: BSA 1991, P. 127 à 158

Sur les églises : BSA 1886

…..

ADA, G 48-1: Roger, comte de Foix, restitue à l’église de Pamiers les biens et droits qu’il avait usurpés et fait acte de paréage avec Isarn, prieur de Frédelas, pour le château de Pamiers, juin 1111

ADA, G 52 – 1: 15 janvier 1228: Privilèges accordés aux habitants de Pamiers par Maurin, abbé de Saint-Antonin

ADA, G 49 – 1  : 1295: Érection de l’évêché de Pamiers.

Bulles du pape Boniface VIII: érigeant l’abbaye de Saint-Antonin de Pamiers en cathédrale et lui unissant une partie de l’ancien diocèse de Toulouse, que l’évêque de cette ville ne pouvait administrer à lui seul;

une rente de 7000 livres tournois est assignée au nouvel évêque (23 juillet 1295);

fixant les limites du nouveau diocèse avec l’énumération des villes, châteaux, terres, églises et autres lieux renfermés dans ces limites (17 septembre 1295)

Nommant à l’évêché de Pamiers Bernard de Saisset, abbé du monastère de Saint-Antonin (25 juillet 1295), etc…

ADA G 52 -18 à 25: Confirmation des libertés et privilèges de la ville de Pamiers par Charles IX (février 1561); par Henry, roi de Navarre, souverain de Béarn et comte de Foix (31 juillet 1584); par Henry IV, roi de France et de Navarre (20 décembre 1591, janvier 1600, 5 février 1608); par François Etienne de Caulet, évêque de Pamiers (15 avril 1645)

ADA, G 49 – 37: 31 décembre 1629: Don fait par le roi à l’évêque des matériaux provenant de la démolition des fortifications et du château de Pamiers pour servir à la reconstruction de la cathédrale

ADA, G 51 – 8,9: 27 juin 1300: L’évêque et le chapitre de Pamiers baillent les clefs du château de la ville au comte de Foix qui en prend possession


Quelques Références aux ADA sur les églises de Pamiers :

Mercadal :

Travaux exécutés à la loge du clocher du Mercadal, 1447 : G 130 f° 20

Clôture du clocher de la cathédrale pendant les offices, 31 août 1568 : G 83

Vote d’une subvention pour réparer l’horloge, 1612 : G 83 f° 6

Commission donnée au céllerier pour requérir les consuls de Pamiers « de faire les réparations nécessaires à la construction du clocher du Mercadal et principalement au couvert d’iceluy », 19 octobre 1612 : G 84 n° 16

Réparations au clocher, 5 août 1616 : G 84 f° 105

Exposé de l’état de l’église au sujet des réparations, 7 décembre 1618 : G 84 n° 133

Délibération sur le même sujet, 14 décembre 1619 et du 15 novembre 1619: G 84 f° 134

Don fait par le roi à l’évêque des matériaux provenant de la démolition des fortifications et du château de Pamiers pour servir à la reconstruction de l’église cathédrale, 1629 : G 50

Réquisition à l’évêque de faire bâtir l’église du Mercadal, sous peine de poursuites devant le Parlement de Toulouse, 6 octobre 1634 : G 84 f° 3

Réquisition à l’évêque au sujet de la cathédrale, 28 mars 1636 : G 84 f° 27

Déplacement d’une cloche à l’église du Mercadal, 15 mars 1647 : G 84 f° 218

Au sujet de la reconstruction de l’église du Mercadal, 21 février 1653 : G 86 f° 89

Même objet que ci-dessus, 20 février 1654 : G 86

Emprunt pour la reconstruction de la cathédrale, 8 et 9 mai 1654 : G 86 f° 114 et 115

Même  objet que ci-dessus, 5 juin 1654 : G 86 f° 116

Emprunt pour la cathédrale, 12 janvier 1657 : G 86 f° 164

Au sujet de la « batisse de l’église », 7 mai 1660 : G 86 f° 232

Emprunt pour la reconstruction de l’église du Mercadal, 13 janvier 1662 : G 86 f° 274

Même objet que ci-dessus, 9 juin 1662 : G 86 f° 280

Poursuites contre les localités du diocèse de Pamiers « taillables du diocèse de Mirepoix », qui refusaient de contribuer à la construction de la cathédrale, 21 mars 1664 f° 315

Maison donnée en payement pour travaux exécutés à l’église cathédrale : G 87 f° 36

Reconstruction de l’église cathédrale, 18 novembre 1667 : G 87 f° 39

Ventes d’immeubles pour l’œuvre de la cathédrale, 20-27 janvier 1668 : G 87 f° 43

Tuiles fournies au chapitre pour l’église du Mercadal, 27 juillet 1669 : G 130 n° 20

Part contributive de la ville à la construction de la cathédrale, 14 novembre 1669 : G 87

Emprunt pour réparations aux églises du diocèse et autres, 20 février 1671 : G 87 f° 111

Travaux de vitrerie à la cathédrale, 14 mai 1677 : G 87 f° 256

Travaux relatifs à la construction de la cathédrale, 4 janvier 1678 : G 87 f° 274

Au sujet de la fonte de la grande cloche, 8 octobre 1683 : G 88 f° 53

Bois pour le clocher de l’église-cathédrale, 29 août 1688 : G 130 n° 31

Boiseries du chœur de la cathédrale, 27 janvier 1689 : G 88 f° 99

Dégagement aux abords de la cathédrale, 29 avril 1689 : G 88 f° 107

Réparations aux cloches de la cathédrale, 26 septembre 1692 : G 88 f° 176

Réparations aux petites cloches, 10octobre 1692 : G 88 f° 177

Ordonnance de visite de l’église, 28 juin 1694 : G 59

Modification du plan du chœur de la cathédrale, 4 novembre 1695 : G 89 f° 67

Balustrade en fer dans la cathédrale, 6 février 1696 : G 89 f° 70

Autel en marbre dans l’église cathédrale, 14 septembre 1696 : G 89 f° 80

Travaux à la cathédrale, 12 janvier 1699 : G 89 f° 147

Ordre de réparer le « couvert » et la vitrerie à la cathédrale, 9 octobre 1699 : G 89 f° 171

Réparations (couverts et vitrerie) de la cathédrale, 26 février 1700 : G 89 f° 185

Adjudication pour l’entretien des vitres de la cathédrale et de la sacristie, 14 mai 1700 : G 89 f° 189

Restauration des deux chapelles de la cathédrale, 26 septembre 1700 : G 89 f° 196

Maître-autel en marbre de la cathédrale et autres travaux, 19-21 janvier 1701 : G 89 f° 200

Ordonnance de visite de la sacristie à la requête de Me Bréal, promoteur du diocèse, 12 février 1701 : G 59

Clôture du compte de l’archiprêtre, 18 mars 1701 : G 89 f° 204

Mandement épiscopal fixant au 8 août suivant la date de la visite de la cathédrale, 1er août 1707 : G 59

Frais d’entretien de l’horloge et du clocher du Mercadal, 15 mars 1709 : G 90 f° 7

Nettoyage des voûtes de la cathédrale, 11 décembre 1711 : G 90 f° 29

Réparations à la vitrerie de la cathédrale, 25 avril 1722 : G 90 f° 142

Sur l’horloge du Mercadal, 22 août 1727 : G 90 f° 222

Sur les cloches et le clocher de la cathédrale, 2 juillet 1734 : G 91 f° 66

Réparations aux « couverts » de la cathédrale, 30 octobre 1742 : G 91 f° 160

Refonte d’une cloche cassée de la cathédrale, 22 avril 1763 :G 93 f° 100

Réparations aux cloches de la cathédrale, 26 février 1768 : G 94 f° 16

Réparations à la cathédrale et aménagement intérieur, 23 mars 1770 : G 94 f° 64

Réparations au sanctuaire de l’église cathédrale, 7 juin 1771 : G 94 f° 100

Réparations au portail de la cathédrale, 19 juin 1772 : G 94 f° 149

Réparations à la cathédrale, 1772 : G 94 f° 153

Réparations à la flèche du clocher de la cathédrale, 15 juin 1781 : G 95 f° 176

Réparations à la toiture des chapelles de la cathédrale, 31 août 1781 : G 95 f° 177

Adjudication des réparations à effectuer au clocher de la cathédrale, 13 février 1784 : G 95 f° 213

Réparations du clocher de la cathédrale, 3 décembre 1784 : G f° 222


Notre Dame du Camp :

La portion du chanoine Dangeroux, absent, sera employée à la construction d’un chœur à l’église du Camp, 21 mars 1663 : G 212 f° 9

Part fournie par le chapitre collégial de Pamiers pour l’entretien de la sacristie de l’église ND du Camp, dont la charge incombe pour les trois-quarts à l’évêque et pour l’autre quart au dit chapitre, 1780-1784 : G 54


Saint Antonin :

Visite et couverture de l’église du Mas Saint Antonin, 1er septembre 1553 : G 83 f° 192

Réparations à l’église St Antonin, 17 novembre 1553 et 12 mai 1571 : G 83

Réparations à l’église St Antonin, 3 juin 1644 : G 85 f° 156

Proposition de remise en état de St Antonin, 1672 : G 87 f° 156

Subvention pour la restauration de St Antonin, 12 août 1689 : G 88 f° 113

Au sujet « de l’antique chapelle de Saint Antonin », 30 juillet 1717 : G 90 f° 89

Réparations t entretien de la chapelle Saint Antonin, 1736 : G 91 f° 90

Don de tapisseries aux Jacobins, 24 mars 1553 : G 83 f° 189

Demande de récupération des reliquaires et joyaux détenus par les consuls, 28 septembre 1553 : G 83 f° 193


Orgue de la cathédrale :

Réparations à l’orgue, 22 août 1550 : G 83

Répartition des frais de réparation de l’orgue entre le chapitre et la paroisse, 19 septembre 1550 : 83 f° 150

Élection de la commission chargée de surveiller la réparation de l’orgue, 1551 : G 83 f° 168

Transport de l’orgue de Toulouse à Pamiers (240 livres), 1776 : G 95 f° 92

Installation de l’orgue, 26 juin-12 juillet 1776 : G 95 f° 95-97

Frais relatifs à la balustrade de fer forgé de l’orgue, 3 janvier 1777 : G 95 f° 104

Travaux relatifs à l’orgue, 21 mars 1777 : G 95 f° 106

Approbation du PV de vérification de l’orgue, 28 novembre 1777 : G 95 f° 119

Frais d’installation de l’orgue ; contestation ; 29 septembre 1780 : G 95 f° 161

Dossiers divers aux ADA (écoles, églises, bâtiments publics…) : 2 O 1157 à 1206



Armorial: Relevés et réalisation par Y.A. Cros





Registre paroissial le plus ancien : 1634


(Étude: J.J. Pétris et Cl. Aliquot; participation d’Y.A. Cros)