Département de l’Ariège, Arrondissement de Foix, Canton de La Bastide de Sérou
Altitude : 415 / 680 m Longitude : 1° 25’ 55’’ E Latitude : 42° 59’ 32’’ N (Carte: Conseil Général de l’Ariège)
Surface : 300 ha 1806 : 290 1851 : 282 1856 : 247 1901 : 171 1921 : 119 1946 : 83 1968 : 41 1982 : 38 1999 : 61 Étymologie : du grec « necros » qui signifie « mort » (cimetière) ? Approches historiques :Une présence romaine est attestée par la découverte, en 1813, d’amphores romaines au lieu-dit « Las Riberos » ou « La Rivière » (Dans l’une d’elle se trouvait un dé, une pièce de monnaie et un petit sablier) Depuis le milieu du XIIIème jusqu’à la Révolution, formait une enclave de la Province du Languedoc relevant de l’évêché et de la judicature de Rieux (annexée au domaine royal après la mort, en 1271, d’Alphonse de Poitiers, frère de Saint-Louis) Durant les guerres de religion, le fort de Lilhac ou de Serre-Corne, près Cadacet, occupé par les Huguenots en 1621, repris par le sire de Nescus et est détruit (Delescaze, « Mémorial historique », P. 137) Nescus appartenait aux Durfort, puis aux Mascaron, enfin aux Narbonne-Lara. Quant au château de Nescus, reconstruit au 19ème siècle, il était possédé par la famille de Mascaron, puis à celle des Narbonne-Lara En 1719 : Mariage de Jean de Narbonne-Lara avec Marie de Mascaron, fille de Paul de Mascaron, seigneur de Nescus (le comte de Narbonne Lara : commissaire à l’assemblée de la noblesse tenue à St Girons en 1789 ; le comte Louis de Narbonne-Lara, ministre de Louis XVI : leur devise : « Si nous ne descendons pas des rois, les rois descendent de nous ») Le maire au début du XXème était toujours de la famille du marquis de Narbonne Lara Une usine d’ocre fonctionna jusqu’au début du XXème, au lieu dit Méras Joanne dans son Dictionnaire géographique et administratif de la France signale une mine de fer concédée à Castelminir Au début du XXème siècle, un instituteur et un curé y exercent pour Nescus et ses hameaux de Nescus de dessus, le Ballé, Ferranès, Bardios, Méras, Guilhemot, alors que la commune comporte 52 maisons NB : La commune de Nescus faisait partie de l’arrondissement de Foix en 1801 ; puis passe à celui de Saint-Girons en 1926 ; enfin dans celui de Foix en 1942 La commune se trouve dans le périmètre du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises Patrimoine :– Château (reconstruit au 18 et 20ème) : des Narbonne-Lara (transformé en colonie) ; reconstruit après incendie de 1918 – Église dédiée à saint Luc, refaite en 1866 sur des murs anciens : fresques romanes médiévales et 17ème (restauration en 1984). L’église d’origine datait de 1662, date du bail (ADA : G 330) + Caveau attenant des Narbonne Lara avec écusson – Colonie de vacances de la ville de Paris (au lieu-dit « Le Chalet », près de l’église) – Le Quer, près de Ferrobach : deux grottes (un monument en forme d’orgue, qui donne des sons distincts ressemblant à la gamme…) Célébrité : Le marquis de Narbonne-Lara (Dc en 1909) : mort à l’âge de 50 ans ; dernier représentant de sa branche. « Appartenait à une famille fixée, d’abord dans le Couserans, puis à Nescus. La maison de Narbonne, une des plus anciennes et des plus célèbres du Midi, se rattache par ses origines à la première noblesse d’Espagne. De 1886 à 1892 : conseiller général de La Bastide de Sérou, il a essayé, après une lutte mémorable, d’arriver à la députation. » (BSA 1909) Pour en savoir plus…« Vases antiques trouvés à Nescus (Labastide de Sérou, vers 1830) » : BSA 1892 « Les églises du Couserans au XVIIIème siècle d’après les ordonnances de Monseigneur de Verceil », J. Boulhaut, BSA 1972 « Art et archéologie dans le canton de la Bastide de Sérou », J. Baylé, BSA 1976 Duclos, « Histoire des Ariégeois » : T. 7, IVème partie, chap. VII, P. 394 Réparations à l’église Saint Luc: 327 livres, 1781: ADA, G 13 Sur la vente des concessions des mines de fer de « Castelmir » (La Bastide de Sérou, Nescus et Larbont) par le baron Cyprien de Bellissen-Bénac: voir Avenir de l’Ariège du 15 juin 1906 Archives communales déposées aux ADA : 248 EDT Plans et dossiers divers aux ADA : 2 O 1109 à 1111 (école, église, …) Registre paroissial le plus ancien : 1666 (Étude : J.J. Pétris) |