Département de l’Ariège, Arrondissement de Saint-Girons, Canton de Saint-Lizier

 

 

Altitude : 376 / 1151 m

Longitude : 1° 04’ 31’’ E

Latitude : 43° 00’ 01’’ N

 

(Carte: Conseil Général de l’Ariège)

 

Surface : 915 ha


Démographie :

1806 : 542

1851 : 477

1856 : 408

1901 : 277

1921 : 206

1946 : 191

1968 : 157

1982 : 115

1999 : 129

2006: 118


 Étymologie : « Montgauch » est la forme gasconne de « Montjoie » (dernière colline du pèlerinage) et témoigne du passage d’un des chemins de Saint Jacques, en l’occurrence celui qui reliait Saint Lizier à Saint Bertrand de Comminges (Cl. Pailhès)



Approches historiques :

Au lieu-dit l’Évêché, ont été relevés des restes de constructions romaines

Montgauch, avant la Révolution, dépendait de la châtellenie d’Aspet, domaine du roi de France 

Au début du XXème siècle, un instituteur et un curé y exercent pour Montgauch et ses hameaux : Baraille, Lacraste, Montgauch, Costensac. 66 maisons y étaient habitées.

 

L’histoire retiendra l’épisode vécu à Montgauch lors de l’Inventaire sur la séparation de l’Église et de l’État, le 1er avril 1906 : La porte de l’église avait été murée et gardée par une ruche.

 

La commune se trouve dans le périmètre du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises




Patrimoine :

Château remanié

 Église (à Lacraste) : 12, 14, 15, 16èmes (peinture : fresques intérieures) : M.H. : 23/07/1962 ; Autel en marbre de Cazavet (forme inspirée de l’époque romane) ; Cloche datée de 1629 ; confessionnal du 18ème 

 

 

Église Saint Pierre

« Sanctuaire roman qui a subi plusieurs remaniements, c’est une église à trois nefs ter- minées en abside et absidioles rondes. L’abside en belle pierre de grès est décorée d’une arcature à bandes lombardes garnies de têtes et percées de trois fenêtres en plein cintre simplement décorées d’un bandeau entourant l’archivolte nu. Les absidioles ne sont pas ornementées. L’église a une porte sur la façade que surmonte, au-dessus du pignon, un petit clocher-arcade. Le portail de pierre est un arc brisé et il présente quelques arcs moulurés et une archivolte ornée de têtes et d’écus avec des croix à six branches et des fleurs de lys. Cette décoration et les arcs font de cette porte une oeuvre tardive.

 

L’abside est couverte en cul-de-four et la nef est voûtée en berceau sur doubleaux retombant par des dosserets sur des piliers carrés. Des peintures recouvrent le cul-de four où le Christ en majesté est entouré de saints avec deux archanges.

La partie inférieure de l’abside présente une crucifixion, avec le Christ étendu sur une croix pattée, entouré de soldats. Le soleil et la lune sont portés par des anges en vol. De chaque côté, la Vierge et Saint Jean prient et un bourreau courroucé élève un fouet. A droite de Saint Jean trois autres soldats dorment. Ces reproductions de thèmes apocalyptiques mêlés à des scènes anecdotiques suggèrent une datation du XIII° siècle. A la dernière travée de la nef le décor représente des damnés et les Pères de l’Église portant les élus, ce qui suppose un Jugement dernier, difficilement visible. .                                 

(Cl. Aliquot, Conservateur des objets d’Art de l’Ariège)

 

NB : peintures murales du 15ème découvertes en 1957 par l’abbé Denjean (restaurées en 1971 et 1979)

 

Nombreuses grottes

Monument aux Morts

 

 


Pour en savoir plus…

« Les églises du Couserans au XVIIIème siècle d’après les ordonnances de Monseigneur de Verceil », J. Boulhaut, BSA 1972

« Les peintures monumentales du XIème au XVIIIème siècle », Thèse d’Annie Cazenave

Église Saint Pierre et Saint Paul : Réparations : 53 livres 10 sols, 1781 : ADA, G 13

Plans divers et dossiers aux ADA : 2 O 1065 à 1067 (écoles, église, eau, …)



Terriers (début et milieu du 17éme)

 

 

Registre paroissial le plus ancien : 1669

 

(Étude : J.J. Pétris et Cl. Aliquot)