Département de l’Ariège, Arrondissement de Saint Girons, canton de Sainte Croix-Volvestre
Altitude : 340 / 564 m Longitude : 1° 11’ 40’’ E Latitude : 43° 04’ 08’’ N Surface : 726 ha Une partie de la commune de Montardit a été soustraite pour former la commune actuelle de Lasserre par la loi du 27 février 1888 1806 : 712 (Montardit et partie de Lasserre) 1851 : 828 1856 : 762 1891 : 509 (Montardit moins Lasserre) 1921 : 334 1946 : 262 1968 : 202 1982 : 163 1999 : 145 2006: 171
La découverte d’une pièce de monnaie romaine en septembre 1885 semble démontrer l’ancienneté du site. Montardit est l’une des rares communes de l’actuel département de l’Ariège, où au Moyen Age l’on sait que l’évêque (alors de Toulouse) possédait au temporel la moitié des revenus de cette localité, ce qui fut à l’origine de très longs conflits avec le comte de Comminges et les familles locales (celles de Montégut).
Domaine de l’évêque du Couserans, passé en Languedoc royal par l’hommage du prélat en 1256, Montardit est une ancienne bastide fortifiée. Généralité de Toulouse ; diocèse de Rieux Comme bien des localités de la contrée, la ville est dévastée par les protestants en 1569 avant d’être rachetée par la famille Foix-Fabas. 1583 : La moitié de la seigneurie qui est à l’évêque de Couserans est mis en vente : revenu : 84 L 17 s. Après mise ne enchères, ledit Cabaldy se l’adjuge
A signaler qu’une partie de la commune de Montardit et du hameau de Laserre, ainsi qu’une partie de la commune de Tourtouse, deviennent commune distincte sous le nom de Laserre (Conseil Général, session de 1876)
La spécialité de Montardit sera longtemps la fabrication de douelles de châtaignier, de tonneaux et de sabots. Au début du XXème siècle, deux instituteurs et un curé y exerçaient. La commune se trouve dans le périmètre du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises Anecdote : Le dernier survivant (Pierre Picard) de Reichshoffen (défaite de Mac-Mahon par les Prussiens, le 6 août 1870 : célèbre charge des cuirassiers français) serait mort en 1870 à Montardit (maison à colombage de la rue centrale)
Chapelle ND de la Goutte, construite par l’abbé Piquemal avec un maçon (construite de 1968 à 1993) ; Inauguré en 1976 par Mgr Soulier
Église Saint Eutrope: restaurée en 1990, 1991, 1992 ; Bénitier église en pierre taillée (grenouille en relief dans le fond de la vasque : début 17ème) ; flèche du clocher de 33m ; Cloche : 1636 « Enceinte fortifiée » Porte de l’entrée du village de Montardit (fond de la rue principale) : voûtée, avec une maison à colombage… Maison du successeur du curé J. Cabibel, l’abbé Sistac : peinture du balcon par Vaillant-Couturier
J. Cabibel : curé républicain (affiche ouvertement ses sentiments sous Mac Mahon) et poète : « Sonnets gastronomiques », 1898. Mais connu surtout par : « Le coup de clairon », Toulouse, 1878, 48 pages En 1893, on chasse Cabibel qui part à Soulan (Buliech, annexe de Soulan) où il meurt (surveillé jusqu’à son dernier soupir…) Anecdotes le concernant : Un jour, Cabibel arrive à Soulan avec une cape rouge, en habit bleu et cheval blanc Cabibel avait une maîtresse à Montardit : ils s’injuriaient dans l’église durant les sermons ; quand elle est morte, Cabibel n’a pas voulu lui mettre le catafalque
– Jean-Marie Pïquemal: curé de Montardit, constructeur de la chapelle ND de la Goutte
« Les églises du Couserans au XVIIIème siècle d’après les ordonnances de Monseigneur de Verceil », J. Boulhaut, BSA 1972 Abbé Cabibel, curé de Montardit : « Petit dictionnaire gascon-languedocien-français » (prix en 1886) J. Cabibel, dans « République de l’Ariège » de 1881, sur la révolution à Montardit Abbé Cabibel : « Cloches de Montardit et de Saint-Pierre de Soulan » ; S.C.D.P., 1903 Annonce de la vente de la moitié de la coseigneurie de Montardit (biens de l’évêché) en 1583 : ADA, G 11, P. 29 Église Saint Eutrope : Réparations pour 296 livres 10 sols, 1781 : ADA, G 13 Plans divers et dossiers aux ADA : 2 O 1015 à 1017 (écoles, réparations à l’église de 1890, eau, …)
Terrier : 1679
Registre paroissial le plus ancien : 1690
(Étude : J.J. Pétris)
|