Département de l’Ariège, Arrondissement de Foix, Canton de Tarascon sur Ariège


Altitude : 432 / 1603 m

Longitude : 1° 37’ 49’’ E

Latitude : 42° 52’ 47’’ N

(Carte: Conseil Général de l’Ariège)

– Démographie

Approches historiques

Amplaing

Garrabet

Mercus, Croquié et Jarnat

– Patrimoine

Célébrités

Pour en savoir plus…


Surface:
1479 ha

Par arrêté préfectoral du 26 janvier 1965, la commune de Amplaing est rattachée à celle de Mercus-Garrabet

Démographie de Amplaing (1816-1962) :

1806 : 228

1851 : 273

1856 : 170

1901 : 203

1921 : 164

1946 : 154

1962 : 127

Démographie de Mercus-Garrabet:

1806 : 768

1851 : 987

1856 : 813

1901 : 665

1921 : 683

1946 : 613

1962 : 713

1968 : 869 (avec Amplaing)

1982 : 955

1999 : 1005

Gavarreto (1244) ; Gavarret (1246) ; Marcusio (1272) ; Gernaco (1272)

Nom des habitants:  Mercusiens-Garrabetois et Mercusiennes-Garrabetoises


Approches Historiques

L’actuelle commune de Mercus-Garrabet comprend plusieurs localités d’importance jadis indépendantes : Mercus, Amplaing et Garrabet, Croquié, Jarnat

Amplaing 

Occupation préhistorique (présence jusqu’à la création de la deux fois quatre voies entre Tarascon et Foix d’un dolmen)

La tradition rapporte qu’un 1er ouvrage fortifié fut construit sur ce rocher, antérieurement au VIIIème siècle et que cet ouvrage aurait été pris et occupé par les sarrasins. Ces derniers auraient été chassés par les armées de Charlemagne vers 778.

Dans ses « Chroniques », Esquerrier mentionne la donation à l’abbaye Saint Volusien  de la terre d’Amplaing avant 974 par Arnaud comte de Carcassonne et sa femme Arsen

1002 (HGL) : Dans son testament, Roger 1er, comte de Carcassonne, donne à la comtesse Adélaïde, sa femme, la jouissance de la viguerie de Savartes qu’il substitua à Bernard, leur second fils, à condition que celui-ci la laisserait jouir paisiblement de cette viguerie. Il  donna de plus à ce dernier le droit qu’il avait sur le même pays de Savartes et sur le château de Castelpenent ( Le pays ou viguerie de Sabartes qui appartenait à Roger et à son frère, s’étendait dans la partie de l’ancien Toulousain, qui confine avec le diocèse d’Urgel ou le comté de Cerdagne : il fut compris dans celui de Foix).

1034 (HGL) : Mort de Bernard, comte de Couserans et de Foix, fils de Roger Ier, comte de Carcassonne, qui avait eu le comté et l’évêché de Conserans, avec le païs de Foix. Son fils Roger eut en partage le château de Foix, de Castelpenent, de Roquemaure, de Lordat… en sorte qu’il hérita du pays de Foix et dont il fut le premier comte de son nom.

1095 (HGL) : Roger II, qui décide d’aller en Terre Sainte, donne, s’il n’a pas de postérité, les lieux et châteaux de Foix, Frédelas (Pamiers), Lordat, Castelpenent, Dun et Mirepoix, ainsi que les autres châteaux, villages et domaines qu’il avait dans ce comté à la vicomtesse Ermangarde, sa cousine, et son fils, Bernard-Aton. (« Castrum-pendent »)

Donc, comme tout le monde le sait, à Amplaing, sur le sommet du Roc du Barry, existait le château de Castelpenent qui existait avant le Xéme siècle : Simon de Montfort enlève et détruit le château de Castelpenent en 1211.

Lors de l’inventaire des fortifications du Comté de Foix, en 1272, Castelpenent  (au rocher du Barri) n’est plus mentionné

Bulle d’Honorius III, datée du III des nones de décembre 1224 : l’église et le village d’Amplaing appartiennent à l’abbaye Saint Volusien de Foix.

Lors du dénombrement du comté de Foix, en 1390 « Amplon » comportait 10 feux, vassaux de l’abbé de Foix (Amplaing appartenait encore en 1445 à l’abbé de Foix)

Ressortissait de la châtellenie de Foix en 1450

Vers 1757, le seigneur d’Amplaing, François de Traversier de Montauriol achète la seigneurie de Prades et Montaillou

Incendie important qui détruit pratiquement tout le village le 13 août 1860

En 1896, Amplaing comporte 61 maisons, 61 ménages pour 207 habitants et un instituteur et un curé y exercent.

 

Église d’Amplaing

 En 1551, visite de l’église: « les arcs et les murailles étaient fendues et menaçaient ruines… »

Enfin signalons ce qui est convenu d’appeler « la bataille d’Amplaing », suite aux combats de Prayols du 20 août 1944. Quelques Allemands avaient franchi l’Ariège. Ils furent arrêtés et pris du côté de St Paul St Antoine. La queue de la colonne allemande avait fait demi-tour. Elle comprenait une centaine de rescapés. Ils n’allèrent pas loin. En effet, ils se heurtèrent à un groupe des milices patriotiques de Mercus, au groupe FTP Camille commandé par le lieutenant Claret, de Gontier, et à des éléments de guérilleros.

Une voiture allemande bourrée d’armes et de munitions fut capturée et permit aux FFI de compléter leur armement. Ainsi renforcés, ils obligèrent les Allemands à se réfugier sur les pentes du Soudour.

Rapport du lieutenant Lummert, fait à Pamiers le 4 septembre 1944 :

« Dans les hautes vallées de l’Ariège :

Le gros des Allemands se fait prendre du côté de Prayols. Une centaine a gagné la colline qui domine Arignac (Roc du Soudour).

Un pont saute ; derrière eux des volontaires sont aussitôt disposés de telle sorte que toutes les routes et tous les sentiers autour de la colline soient gardés.

Une voiture allemande Steyer est capturée. Butin inespéré : 15 mausers, une mitrailleuse spéciale, des munitions ad hoc et un mortier HS. Décidément, les maquisards deviennent redoutables. L’assaut de la colline est donné, la mitrailleuse, mise en batterie, tire plusieurs rafales, quelques grenades sont jetées, une fusillade éclate. De là-haut, les boches répondent par de timides salves. Le moral n’y est plus. Bientôt, ils agitent un grand drapeau blanc, un officier vient discuter des conditions de la reddition. Nos habits l’inquiètent. Il demande s’il a vraiment affaire à des français, et s’ils ne vont pas leur crever les yeux. « Maquis espagnol », balbutie-t-il ? « Vous avez à faire à l’armée française…»

Au hasard de consultations des délibérations du Conseil Municipal:

Séance du 10 août 1862:

« la nécessité de construire sur l’Ariège un pont qui mettrait en relation les communes voisines et celle de Mercus et les avantages nombreux qui résulteraient de cette construction. Il serait assez facile de jeter à peu de frais au lieu appelé le Gouffre de la Roche un pont…

Si la moindre communication avait existé il y a 4 ou 5 ans, le village d’Amplaing ne serait pas assurément devenu à cette époque la proie des flammes »

Vu que rien n’a été fait, Pierre Aynié, meunier de Mercus, demande, le 7 octobre 1864, l’autorisation de réunir les deux rives de l’Ariège par une passerelle, car il est propriétaire sur les deux rives et que sa propriété des deux côtés aboutit à un chemin communal. Il utilise, aussi, comme argument, l’incendie d’Amplaing (13 août 1860) où les habitants de Mercus n’ont rien pu faire et que les habitants d’Amplaing pourront communiquer facilement avec les villages voisins de la rive droite. Le pont prévu « aura une longueur de 34 m mesurés entre les points extrêmes » et sera en bois dont le tablier reposera sur deux supports intermédiaires:

Garrabet :

de Gavarrera : églantier

Garrabet est cité en mars 1121 lorsque Roger III donne le château à l’abbaye Saint Volusien de Foix. Ce château est mentionné dans l’inventaire des fortifications du Comté de Foix en 1272.

Une famille de Garrabet apparaît au 13ème (administration comtale ?) et la seigneurie appartient à Arnave

1301 : hommage de Pierre Bernard d’Arnave pour ce qu’il possède à Mercus, Arnave, Ascou, Garrabet, Jarnat et Sorgeat

Dans le registre de Bernard de Caux (Pamiers, 1246-1247) de J. Duvernoy (P. 34) :

« Garrabet était un des châteaux du comte de Foix qui fermaient le défilé de l’Ariège en aval de Tarascon. Un Pierre de Gavarret de Tarascon est témoin d’un acte de Lézat en 1284. La veuve d’un Pierre de Gavarret, sa fille et une Esclarmonde de Gavarret, également de Tarascon, sont compromises dans le catharisme vers 1300. La dernière avait été condamnée par l’Inquisition. »

En 1390 « Guarravet comporte 13 feux

1401 : hommage par Guilhem d’Arnave pour la moitié du lieu et château de Garrabet

Ressortissait de la châtellenie de Tarascon en 1450

Quant au château, des actes notariés nous donnent des indications précieuses :

ADA, 5 E 466 (f° 196), en date du 10 décembre 1611 :Noble André Mercié, seigneur de Mercus et Garrabet, considérant les bons et agréables services de noble Abel de Soubiran, seigneur du Falga, son beau fils, lui donne le château de Garrabet qui est ruiné et démoli et les terres qu’il a à Garrabet.

ADA, 5 E 467 (f° 7) en date du 11 janvier 1612:Déclaration d’Abel de Soubiran à Pierre Arnaud de Traversier, seigneur d’Arnave, son oncle : lui rappelle la donation de André Mercié, son beau père du château de Garrabet. Veut rebâtir ce château et il est troublé par les habitants catholiques de la présente ville sous prétexte que le seigneur de Mercus n’est pas le seigneur de Garrabet, mais que c’est le seigneur d’Arnave qui assiste à ce titre aux états généraux du Pays de Foix ; est sommé de lui dire s’il est seigneur de Garrabet : le seigneur d’Arnave répond que non…

Durant les guerres de religion, le château (place d’armes des protestants), appartenant au sieur du Falga, gouverné par le sieur de Fantillon, seigneur de Gudanes est assiégé, pris par les armées royales (catholiques) le 20 juillet 1621 et démantelé selon un arrêté du parlement de Toulouse en 1621 (voir aux ADA, 1 J 66 P. 172) et rasé en 1622 avec le concours des habitants de Mercus et de Tarascon. La démolition se fit, d’abord, sous les ordres du seigneur de Durban, puis du capitaine Landrecat. Le sire de Garrabet, Lefalga, huguenot, est tué en 1621 au siège de Varilhes

Le château de Garrabet surplombait l’Ariège (barrage EDF); Les vestiges s’étendaient sur 1200 m2 (Plan et description : « Monographie villageoises en Sabarthès », Florence Guillot, 1999)

C’est au château de Garrabet que naquit le troubadour Pierre de Garrabet, ami du comte de Foix.

En 1896, Garrabet comporte 60 maisons, 60 ménages pour 211 habitants

Mercus, Croquié et Jarnat 

Des monnaies de l’époque romaine retrouvées sur la localité de Mercus atteste de l’ancienneté du site (son nom même semble se rapporter à cette période et le bourg, selon certains auteurs serait construit sur les ruines d’un ancien temple dédié à Mercure)

Le Cartulaire de Saint Sernin nous dit pour l’année 1080 que Pons Adémar donne Mercus à l’abbaye Saint Sernin

En 1120  et 1130, les légats du pape rappellent les biens de l’abbaye de Saint Sernin dont l’église de Mercus

1141  : bulle d’Innocent III qui rappelle et met sous la protection de Rome les possessions de l’abbaye Saint Sernin, dont l’église Mercus (de même en 1169 et en 1175 par Alexandre III )

1149 : donation aux hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem de Capoulet d’un casal à Mercus

1246 : Pierre de Gavarret confesse son hérésie (bayle de Garrabet pour Guillaume-Bernard d’Arnave)

1272 : « Ville de Marcusio (Mercus), de Gernaco (Jarnat), castrum de Gavaretto (Garrabet) … de Croquerio (Croquié)» appartiennent au comte de Foix. (HGL, X). Cependant, Croquiè y est dénombré dans la vallée d’Arnave et non dans celle de Mercus

Lors du dénombrement de 1390, Mercus et « Gernat » (Jarnat) comportent 27 feux (dont 8 à Jarnat). A signaler l’un des 59 moulins du Pays de Foix qui appartient au seigneur d’Arnave, Guilhem d’Arnave, chevalier. 2 feux sont au comte de Foix ; 4 à l’hôpital de Capoulet ; 21 au seigneur de Mercus (seigneur d’Arnave)

Croquié en 1390 comportait 9 feux.

1401 : Guillaume d’Arnave fait serment pour le château de Garrabet et la vallée d’Arnave, ainsi que pour  Jarnat, alors que Mercus est intégré au consulat de Tarascon. Guilhem et Jean d’Arnave sont dits seigneurs de Croquiè

1558 : Permission de prendre l’eau de la rivière de l’Ariège pour son moulin

Lors des guerres de religion, à la fin du 16ème siècle, le sire Jehan de Séré, habitant Tarascon est seigneur de Mercus ; son fils, Jean de Séré, seigneur de Mercus, ayant prêté main forte aux religionnaires, vit sa maison détruite et combattit contre le capitaine Claverie, commandant les soldats catholiques du château de Tarascon

Fonvive est chargé en 1638 de faire démolir les châteaux de Montgailhard et Mercus (Delescaze P. 171,172)

La Haute justice et les droits en dépendant (appartenant au roi), furent adjugés le 10 mars 1643 à Antoine de Traversier

Avant la Révolution, Mercus est le siège justice seigneuriale pour Mercus, Garrabet, Jarnat, Croquié (en 1769, Jarnat avait 180 habitants et Croquié 175)

1775 : Guillaume de Méric de Montgazin, seigneur de Saint-Paul de Jarrat achète Mercus, Garrabet et Jarnat.

Après le nouveau code forestier de 1829, Mercus connut ses « Demoiselles »

Réputé pour « son bon vin et ses fruits excellents » au XIXème

1882: répartition des superficies de la commune de Mercus-Garrabet

Labourables: 640 ha

Jardins: 3 ha 8à

Prés: 118 ha

Pâtures: 224 ha

Bois: 116 ha

Bruyères: 40 ha

184 maisons et un moulin à farine

En 1896, la commune de Mercus comporte 191 maisons, 194 ménages pour 734 habitants.

A la même date : Croquiè comporte 31 maisons, 31 ménages pour 116 habitants ; Jarnat, 17 maisons, 17 ménages pour 65 habitants ;  Mercus seul : 79 maisons, 82 ménages pour 314 habitants.

Au début du XXème siècle : deux instituteurs et un curé exercent à Mercus ; un instituteur à Garrabet et un autre à Croquié.

Signalons qu’à Croquié se forma un noyau de réfractaires (Daniel Pujiula, « Dédé la Fraise », Émile Dussart, Paul Balasc du village de Croquié et quelques autres, rejoints au printemps 1944 par Bénito Pérez dit « Oscar » et Calvetti) qui formera ce qui sera la 3101ème Cie FTP de l’Ariège. De Croquié, plusieurs actions seront menées : sabotage de l’usine de Mercus qui « travaillait » pour l’industrie allemande, télescopage du train dans le tunnel de St Paul…

Ceci étant dit, nous réfutons l’idée que Croquié ait été une « école de cadres » (assertion de Cl. Delpla): seul Daniel Pujiula devint un responsable de la 3101ème Cie par son tempérament, Bénito Pérez dit « Oscar » et Calvetti avaient déjà l’expérience des combats et avaient un rôle au sein des FTP.

Jusqu’en 1965, ont été exploitées les carrières de quartz, terre à porcelaine (Rouy): A ce propos, dans la séance du Conseil Municipal en date du 6 octobre 1869, le maire expose que: « des vacants de la commune renferme de la pierre à porcelaine dite kaolin dont on pourrait retirer certains produits si des individus qui procèdent à l’extraction venaient à en faire l’achat. Plusieurs concurrents s’étaient présentés… ». (Cadastre: section A, n° 1101, lieu-dit La Serre; n°  875, lieu-dit Rouy)

Usine aluminium Péchiney

Plan d’eau inauguré en 1989


Patrimoine :

Église sauf le clocher : 12ème ; MH le 19/11/1910 : sous le vocable de Saint Genès au Moyen Age; Saint Louis maintenant (d’abord propriété de l’abbaye de Saint-Sernin, puis rattaché au prieuré de Miglos en 1299). Portail sculpté avec corniche ornée de masques d’animaux sauvages (loups, ours…)

Appartenant à l’abbaye de Saint Sernin de Toulouse et dépendant du prieuré de Vicdessos, cette église qui existait à la fin du XI° siècle fut remaniée dès la donation de 1104.

Église Saint Louis de Mercus
« Elle est à trois nefs, à abside et absidioles semi-circulaires. La nef est voûtée en berceau avec doubleaux, les collatéraux sont voûtés en demi-­berceau. Les piliers sont ronds sur le chœur, puis carrés ou cruciformes. L’église, construite sur un piton de feldspath, est en granit et en grès pour les parties tra­vaillées.

Le portail est au sud, position fréquente dans ces montagnes ; il est formé de trois voussures, dont la seconde ornée de dents de scie de faible saillie, et l’archi­volte extérieure de dents de scie et de fleurons. Les cha­piteaux d’un style fruste sont sculptés d’entrelacs.  Le mur de l’abside est seul terminé par une corniche de modillons avec têtes d’animaux.                 L’édifice fut agrandi vers l’ouest en 1847 et voûté ; le clocher en pierres calcaires qui étonne un peu ne fut achevé qu’en 1881″.

(Cl. Aliquot, Conservateur des Antiquités et Objets d’art de l’Ariège)

(Modillons)

Chapelle dans le village

Dans le village, une tour carrée sans crénelage, constitue le dernier vestige d’un château du 15éme.

Rocher de Castelpenent (où se trouvait la forteresse)

Dolmen d’Amplaing (à Peyrogall, près du rocher du Barri): enlevé lors des travaux routiers en 1992 ; devait être replacé… Des tessons de poteries datant de la fin du néolithique (3000 ans avant J.C.) y ont été trouvés

NB : un autre dolmen existait à Garrabet : il a « disparu » en 1913…

Ruines du château de Garrabet (détruit au cours des guerres de religion), au lieu-dit Le Castel

Sur le cadastre, section C dite de Croquié (à la limite de la commune d’Arnave, près du « ruisseau de la Rivière »: « Gros Roc marqué d’une croix » (près du lieu-dit « Le Credo »)

Lavoir de Garrabet: 1892

Lavoir de Mercus: 1907

Construction de l’école de Croquié: 1878

École de Mercus: 1880

École de Garrabet: 1898

Barrage de Garrabet: construit entre 1982 et 1984 (42 m de haut; 30 000 m3)

Plan d’eau (téléski)

Mémorial de Croquié: en granit ( 3,8 X 3 X 4 mètres); inauguré le 17 juillet 2007 (Sculpture de Ted Carrasco, de Saurat)

             (Le sculpteur lors de l’inauguration)

Le Pont du Diable (en partie sur la commune): généralement attribué au XIIIème siècle… mais à tort


Célébrités :

Pierre de Garrabet, troubadour, ami du comte de Foix

Philippe Morère : historien né et mort à Mercus (10 octobre 1870-5 avril 1926) ; nombreuses publications (ses communications dans les BSA 1926)

Philippe Amiel, né le 26/11/1894 ; DCD en 1980 (activité dans la résistance ; maire de Mercus de 1945 à 1971: Philippe Amiel reçoit la visite de la police le 28/06/1940 ;Avait séjourné à Moscou en 1921 et 1922 ; Explique à Molinié de Foix (forain) et à Boyer (cheminot de Foix) le système des triangles ; Janvier 1941 : Après une troisième perquisition, est arrêté et interné au camp de Nexos. Relâché en mai 1942 (en résidence forcée à Mercus)…

Michel Alcaïne, de Mercus : médaille d’or aux jeux paralympiques d’Athènes (septembre 2004)

Paul Balasc: Jeune de Croquié, né le 1er Février 1924; se joint aux premiers résistants rassemblés à Croquié qui sont à l’origine de la 3101ème Cie des FTP de l’Ariège et les suit à Vira où il sera tué par les forces allemandes le 9 juin 1944. Nom de guerre: « Adrien Marty ». Inhumé à Mercus le 26 novembre 1944.


Pour en savoir plus…

Archives:

1628 : Fruits décimaux de Mercus, Génat, Croquié, Garrabet, Bompas et Arignac : ADA, 5 E 532

1633 : Fruits décimaux de Miglos, Arignac, Mercus et « Selles » (16/5/1633 ; f° 107) : ADA, 5 E 563

Visite de l’église ND d’Amplaing 3 juin 1696 (ADA, G 59)

Reconnaissances de Garrabet et Croquié en 1533 (ADA, E 14

Le château de Garrabet est démantelé (1622) : ADA, 1 J 6

Visite de l’église Saint Genest du 11 août 1671 : ADA, G 58

Procès entre le clergé du diocèse de Pamiers et le chapitre Saint-Sernin de Toulouse (1515-1705) : ADA, G 188

Plans divers et dossiers: ADA 2 O 102 (école et lavoirs d’Amplaing, …) ; ADA 2 O 955 à 964 (écoles, eau…)

Sur la démolition et la reconstruction du clocher de l’église: Séance du Conseil Municipal du 5 janvier 1873

Bibliographie:

« L’église de Mercus », De Lahondes, Sem. Du dioc. De Pamiers, 1 oct. 1884

« Dolmen à Garrabet, commune de Mercus », Pasquier F., BSA 1922 et 1923

« L’église de Mercus, d’après les notes de R. Roger », Morère Ph., BSA 1925 et 1927

« Les prieurés de Saint Sernin de Toulouse dans le Pays de Foix » : M.J. de Lahondès

Bibliographie de Morere : BSA 1926, P. 52

« Monographie villageoises en Sabarthès », Florence Guillot, 1999

Dolmen: BSA 1922, P. 323

« Tarascon et son canton : d’un siècle à l’autre », Roger Latour, 2002

« De Tarascon à Vicdessos : d’un siècle à l’autre », Roger Latour, 2004

Châteaux de Castelpenent, Garrabet : « L’Ariège et ses châteaux féodaux », A. Moulis

« Le pont du Diable: mythe et réalité », J.J. Pétris dans « Archives ariégeoises » de 2011 (Amis des Archives de l’Ariège)

Reconnaissances de Garrabet et Croquié en 1533 (ornées de figures)

Livre Terrier, 1588

Fragments de terrier, fin 17ème

Livre terrier de Jarnat, 1751

Livre terrier de Mercus, 1751

Registre de catholicité le plus ancien : 1645


(Étude : J.J. Pétris)