Département de l’Ariège, Arrondissement de Pamiers, canton de Mirepoix
Altitude : 274 / 470 m Longitude : 1° 48’ 42’’ E Latitude : 43° 06’ 01’’ N (Carte: Conseil Général de l’Ariège)
Surface : 1536 ha 1806 : 445 1851 : 605 1856 : 542 1901 : 348 1921 : 252 1946 : 231 1968 : 155 1982 : 127 1999 : 120 « Mansas » (Anciennement « Portes » ; « Manses » en 1801 dans le Bulletin des Lois) Étymologie : prieuré, couvent Nom des habitants : Mansois et Mansoises Approches historiques :Comme à Teilhet ou Vals, Manses a révélé lors de fouilles des empreintes wisigothiques (telle une sépulture à la ferme de Vergnes, dont une plaque d’agrafe se trouve au musée Saint Raymond de Toulouse) Le nom de Manses montre bien une origine monastique : L’église Saint Jean Baptiste de Manses (« Saint Jean de Manses ») est le seul reste d’un ancien prieuré bénédictin qui aurait été fondé par 12 moines. Son existence est attestée, au moins, le 10 mai 1115 par une donation de Bertrand de Lapenne à ce prieuré dépendant de l’abbaye de Montolieu (au diocèse de Carcassonne). Cependant, lors de l’époque du catharisme et de l’Inquisition, les bénédictins sont dépossédés de leurs biens par Simon de Montfort qui les donne aux de Lévis : le prieur organisait des réunions d’hérétiques dans sa maison … En 1246, Manses n’est plus qu’un simple prieuré de Montolieu NB : Dans le cartulaire de Mirepoix, parmi les coseigneurs de Mirepoix en 1207, lors des coutumes et privilèges accordés aux habitants de la seigneurie de Mirepoix par Pierre Roger de Mirepoix, nous trouvons Hugo de Amansa (Hugues de Manses) Lors du démembrement de la seigneurie, Manses appartiendra à la puissante baronnie de Lapenne. Au XIVème siècle, nous trouvons toujours des biens temporels des bénédictins de Montolieu (diocèse de Carcassonne) à Manses et ses environs Les Lévis cèderont Manses aux Bieules, puis aux Bourbon-Malauze. En 1747, le roi Louis XV créera une seigneurie sur mesure pour François de Pardailhan (qui dépasse les limites de Manses) et lui conférera le titre de marquis de Portes. Ce marquis possédait la forge qui était alimentée, en 1753, par un canal d’amenée de 6 km (sur l’actuelle commune de Teilhet). Sous le 1er Empire, les foires du 15 mai et du 8 octobre y étaient courues… Après avoir changé quatre fois de nom, le bourg appelé alors Portes (du nom de la famille seigneuriale) devient définitivement Manses par décret du 17 mars 1899 (demande faite par délibération de la commune de Portes le 20 décembre 1896) Au début du XXème siècle, deux instituteurs et un curé y exercent pour Manses et ses hameaux : Bessous, Empeyrotte, Castelcrabe, Lamarsalle, Rigail alors que la commune comporte 116 maisons Durant la seconde guerre mondiale, la forêt de Béléne abrite un maquis chargé principalement de vérifier la motivation des futurs maquisards. Il était dirigé par Fernand Costes et verra quelques exécutions de « collaborateurs »… NB : La commune de Manses faisait partie en 1801 de l’arrondissement de Pamiers, puis passera à celui de Foix en 1926 avant de revenir à celui de Pamiers en 1942
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