Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the updraftplus domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/histarc/www/wp-includes/functions.php on line 6114
Notice: La fonction _load_textdomain_just_in_time a été appelée de façon incorrecte. Le chargement de la traduction pour le domaine virtue a été déclenché trop tôt. Cela indique généralement que du code dans l’extension ou le thème s’exécute trop tôt. Les traductions doivent être chargées au moment de l’action init ou plus tard. Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 6.7.0.) in /home/histarc/www/wp-includes/functions.php on line 6114 Le Peyrat – Histariege
Après la chute de Montségur et le partage de la seigneurie de Mirepoix, Le Peyrat (en Ariège) dépendra de la châtellenie de Léran et ce jusqu’à la Révolution.
L’on sait que Le Peyrat sera reconstruit après les incursions de routiers qui ravagèrent le Pays de Mirepoix et brûlèrent Le Peyrat en 1424.
Le secteur de Le Peyrat sera, aussi, au cœur du conflit entre Catholiques et Protestants dans la zone ouest du département. L’évêque de Mirepoix, Donnaud, pour se venger des Huguenots qui avaient brûlé Vira, obtient du roi, en 1622, la permission de ravager leurs terres, puis s’entend avec le comte de Carmaing et le vicomte de Mirepoix pour diriger contre eux une expédition, dont il engage à faire les frais, pour laquelle il envoie chercher des canons à Castelnaudary, qui se termine par la prise du Peyrat, de la Bastide et de Mirabel. Les Catholiques y rentrent « où, après le sac général, y fut mis le feu » (J.J. Delescaze dans son « Mémorial historique »)
« Le 5 juin 1622, le comte de Carmaing conduit ses troupes à la Roque d’Olmes, où le marquis de Mirepoix et le baron de Chalabre le joignirent avec tout ce qu’ils avaient pu lever de gens de guerre dans leurs terres, il attaqua le lendemain le château de Mirabel qui appartenait au baron de Léran, et après avoir fait passer les habitants par le fil de l’épée, il y met le feu. Il attaqua, le 7 juin, le Peyrat qui appartenait au même baron ; mais faute de canon, il fut obligé de se retirer, après avoir brûlé les faubourgs.
… Ensuite…, il partit assiéger le Peyrat, qu’il força et brûla le 26 août, après avoir fait main basse sur la garnison et les habitants. Il perdit à ce siège, le baron de Marquein et le sieur de la Brosse. » (Histoire Générale du Languedoc)
Dans le Manuscrit de d’Aguesseau (1674), il est signalé qu’au Peyrat, on y travaille le jayet (Jais) ; Ce sera le cas jusqu’au 19ème.
Durand la Révolution, le Peyrat se fera remarquer par la création, par son maire, Durand Cailhau, de la « Fédération des Pyrénées », le 9 août 1789, première du genre. Il s’agissait de fédérer les Gardes Nationales. Aussitôt, d’autres communes se joignirent à elle.
« C’est le 9/08/1789 que le maire de la petite commune du Peyrat proposa au conseil municipal de former un pacte fédératif avec les villes et villages voisins.
Son projet fut accepté et le district de Mirepoix qui appartenait encore à la Province de Languedoc y adhéra avec celui de Bélesta et celui de Sault.
A la tête de cette fédération était un état-major dirigé par un colonel général ; un comité permanent l’assistant devant lequel devaient être portés les causes et les appels de la fédération. »
(P. 448 de « Histoire du Languedoc » sous la direction de Ph. Wolff)
Dans le découpage des départements, Le Peyrat sera mis dans celui de l’Aude de 1790 au 24 mai 1794.
Au début du XXème siècle, deux instituteurs à Le Peyrat et un autre à Mireval ainsi qu’un curé y exercent, alors que la commune comporte 126 maisons. Une usine à peigne y est en plein essor.
La voie ferrée Bram-Lavelanet desservait pour la partie ariégeoise les gares de: Moulin-Neuf, Lagarde, Camon, Le Peyrat, La Bastide sur l’Hers, Laroque d’Olmes et Lavelanet
NB : La commune de Le Peyrat faisait partie en 1801 de l’arrondissement de Pamiers, puis passera à celui de Foix en 1926 avant de revenir à celui de Pamiers en 1942
Patrimoine :
Église : dédiée à saint André. Reconstruite après les guerres de religion en 1649 en conservant son clocher mur estimé au XI et XIIèmes siècles
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Sources de Foncirgue « qui guérit les affections suivantes : gastrites, maladies de la vessie, jaunisses, dysenteries, etc… » : Une station thermale avait vu le jour (détruite par une inondation en 1915)
Halle
Pour en savoir plus…
« Histoire et patrimoine en Pays de Mirepoix » (1999).Office du tourisme de Mirepoix (P.227 à 233)
Arches P. : « Une fédération locale : la confédération des Pyrénées (1789-1790) », in Bulletin d’histoire économique et sociale de la Révolution Française, 1971
Moulis A : « Essai de préhistoire Ariégeoise »
Pont C : « Histoire de la Terre Privilégiée », Rennes le Château, 1989
Wolff P : « Histoire du Languedoc », Privat, 1990
Pasquier F : « Renseignements historiques tirés de l’ancien état civil de l’Ariège ; paroisse du Peyrat » in BSA 1895
Foch J : « Les protestants de la Bastide de Congoust pendant la seconde moitié du 18° » in BSA 1986
Cahier de doléances du Peyrat, de La Bastide sur l’Hers et de Villaret : ADA, 1 J 282
Plans divers et dossiers aux ADA : 2 O 1219 à 1224 (écoles, halle, réparations à l’église, eau, halle, …)
Notaire du Peyrat : Peyronnet Jean : (1699-1700) : ADA, 5 E 3465
Armoiries : De gueules à un triangle d’argent
Reconnaissances féodales: 1618-1619 : ADA 5 E 5598
Terriers : de 1672 et 1784 (avec Plans)
Registres paroissiaux : 1ère date : 1621(Intéresse aussi La Bastide sur l’Hers)