Département de l’Ariège, Arrondissement de Saint-Girons, Canton de Saint-Lizier
Altitude : 295 / 464 m Longitude : 0° 59’ 11’’ E Latitude : 43° 03’ 21’’ N (Carte: Conseil Général de l’Ariège) Surface : 660 ha 1806 : 477 1851 : 506 1856 : 443 1901 : 335 1921 : 294 1946 : 209 1968 : 218 1982 : 160 1999 : 171 2006: 184 Raimond At d’Aspet, fils du comte de Comminges et détenteur de la seigneurie de Prat, fonda la bastide de Raimond At, citée en 1257 : Cl. Pailhès dans son livre « Le comté de Foix, un pays et des hommes », (p. 45) En Ramon At, nom d’origine du lieu, devenu La Bastide du Salat, est comme son nom l’indique une bastide fondée en avril 1273 par Raymond d’Aspet, seigneur du Comminges. Une charte seigneuriale est accordée en 1346. C’est, donc, dans le giron du Comminges que se situe son histoire. L’on sait que lors des guerres de religion, le château et le village sont ravagés par les Protestants. Repris, le château est rasé au début de l’an 1573 par Aymeri de Comminges, seigneur de Moulis et de Castillon. L’on décida, alors, de déplacer le village. Avant la Révolution, la communauté dépendait de la châtellenie de Salies (du Salat) et de la Généralité d’Auch J. Louis du Gabé (seigneur de La Bastide du Salat), né le 21 décembre 1750 (gouverneur du Mas d’Azil), assiste à l’assemblée de la noblesse du comté de Foix en 1789 (son fils Charles-Casimir, avocat se fit remarquer dans la révolte des « Demoiselles » en 1831 et est devenu député (de 1834 à 1848) et conseiller général de l’Ariège) L’ordonnance du 2 août 1826 attribue à la commune d’His (Haute Garonne), 16 hectares, 4 ares, 20 centiares. Les communes de La Bastide du Salat et de His sont désormais séparées par la rivière du Salat Au début du XXème siècle, un instituteur et un curé y exercent pour La Bastide et ses hameaux : Crabasse, Labouche, Sabaté, la Tuilerie, Izert. 95 maisons y sont habitées. La commune se trouve dans le périmètre du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises Ancien moulin devenu centrale électrique Sur la place, existait une croix qui est tombée après une chute de pins (arbres) : ne reste que son support (une colonne) Église dédiée à saint Férréol, 1876 (Piéta du 16ème en bois peint et autel provenant d’une ancienne chapelle démolie) Oratoire saint Bernard
Plans divers et dossiers aux ADA : 2 O 248 à 250 (école, construction d l’église de 1881, monument aux morts, …) Plan de la construction de l’église (1881) : 2 O 249
Terrier : 1711 et 18ème Registre paroissial le plus ancien : 1694 (Étude : J.J. Pétris) |