Département de l’Ariège, Arrondissement de Foix, chef lieu du canton de La Bastide de Sérou

Altitude : 354 / 692 m

Longitude : 1° 25’ 40’’ E

Latitude : 43° 00’ 43’’ N

(Carte: Conseil Général de l’Ariège)

Démographie

Approches historiques

Patrimoine

Célébrités

Pour en savoir plus…


Surface
 : 4362 ha

Démographie :

1806 : 2600

1851 : 2987

1856 : 2710

1901 : 2539

1921 : 1704

1946 : 1190

1968 : 962

1975 : 941

1982 : 962

1999 : 904

2006: 943

Primitivement appelée « Montesquieu » (« Monte Esquivo ») ; puis La Bastide d’Antuzan ;

« Bastide de Seron » en 1801 (Bulletin des Lois)

« La Bastida de Sero » en forme romane (Esquerrier)

Nom des habitants : Bastidiens et Bastidiennes


Approches historiques :

Site préhistorique occupé à l’époque romaine (mines gallo romaines)

Déjà connu sous le nom de Montesquieu vers l’an 1150 (création par l’abbaye du Mas d’Azil et le comte de Foix). Des pièces de monnaies du 11ème siècle y ont été retrouvées en 1886

1238 : accord entre l’abbaye du Mas d’Azil et le diocèse de Couserans au sujet de l’église Saint Vincent d’Antusan de « La Bastide d’Antusan »

1er février 1243 : Loup de Foix rend hommage au comte de Foix pour le lieu et le château d’Antusan.

Conséquence des guerres albigeoises, il est créé des ordres religieux destinés à combattre l’hérésie : des Franciscains sont à La Bastide de Sérou vers 1222 (Cl. Pailhès)

1254 : paréage du comte de Foix, Roger IV avec l’abbé de Combelongue pour fonder une bastide autour du château de Montesquieu de Sérou (bâti par Roger IV en 1246) appartenant à l’abbé du Mas d’Azil. Le 24 juin 1255, le comte Roger de Foix accorde aux habitants une charte et des privilèges confirmés en 1289, 1350, 1448.

1263 : mention du château d’Unjat dans le dénombrement du comte de Foix au roi de France et en 1272 (au lieu-dit Coustou)

En 1355, pendant la guerre de Cent Ans, les troupes du prince de Galles, le « prince noir » traverse la ville de La Bastide de Sérou.

Possédée par la famille de Foix-Rabat, ancien chef de châtellenie, La Bastide de Sérou, en 1446, comprend : Allières, Castenau-Durban, Durban, Le Mas d’Azil (selon Olhagaray), Montagagne, Esplas de Sérou, La Bastide de Sérou et les hameaux de Antuzan, Aron, Aujole, Boulastet, Brouzenac, Bugnas, Faux, Les Ferrys, Lasfittes, Milhas, Montazets, Rivemale, Tartein, Unjat.

Roger de Foix Rabat, vicomte de Couserans et de Massat, demande en 1508 à être enterré aux Cordeliers de La Bastide de Sérou (couvent dit des Franciscains fondé en 1222 en limite du bourg, qui sera rasé, puis reconstruit au 18éme siècle)

Eprouvée durant les guerres de religion où les catholiques sont massacrés, le château dit La Tour du Loup (où naquit Loup de Foix et propriété des Foix-Rabat) est occupé.

Loup de Foix : La première femme de Gaston X, comte de Foix, fut obligée de s’enfermer dans le château du Loup pour échapper aux persécutions de la seconde femme de son mari, Jeanne d’Artois, nièce de Philipe Le Bel. Elle mit au monde un fils, qui fut appelé Loup de Foix. Cette forteresse passa aux seigneurs de Rabat, jusqu’à François-Gaston de Foix, seigneur de Rabat, qui, vers l’an 1689, l’engagea à Jean-Charles Phoebus de Rochechouart, marquis de Faudoas, son cousin germain.

Gayetayre : fort près de la Bastide de Sérou, pris et détruit par les catholiques de la Bastide de Sérou en 1621 ; on y trouve des outils de faux monnayeurs (Delescaze)

En 1623, Louis XIII donne l’ordre de démanteler le château dit de Montesquieu (premier nom de La Bastide de Sérou), ce qui ne sera pas réalisé. Cependant, l’ordonnance du 28 octobre 1632, annonça sa démolition (pratiquée par le capitaine Bérard)

« Le sieur de la Forest-Toyras, gouverneur susdit, suivant sa commission, s’estant transporté auxdits chasteaux pour procéder à l’exécution d’icelle, employa pour son assistance et ses aydes audit rasement, sçavoir : le sieur de Caraybat pour le chasteau de Roquefixade, le capitaine Bérard pour le chasteau de la Bastide de Séron, le capitaine Teulade pour le chasteau de Tarascon et le capitaine Galinier pour le chasteau de Montaut. Tous lesquels, procédant avec fidélité au fait desdites démolitions, chacun selon l’ordre prescrit, eurent, par leur diligence et dans peu de jours, remis lesdits chasteaux rez terre en l’an 1633. » (rapporté par J.J. Delescazes dans « Le Mémorial historique »)

Unjat : La justice et les droits seigneuriaux d’Unjat qui appartenait au roi sont adjugés à Marc-Antoine de Mauléon-Narbonne le 13 mai 1643 (il avait épousé Jeanne de Bellissen en 1637)

En 1655 et 1658, les États de Foix se réunissent, exceptionnellement à La Bastide de Sérou.

En 1689, les campagnards se réfugient à La Bastide de Sérou pour fuir les Camisards, débris des protestants dispersés.

Quant à la paroisse, elle dépendait de l’abbaye du Mas d’Azil jusqu’en 1774

Avant 1789, siège de justice royale pour La Bastide de Sérou, Unjat, Broussenac, Vic et Aron ; Le corps de ville a 14 conseillers politiques

Industriellement, La Bastide de Sérou possédait, déjà au 16ème siècle, des mines de cuivre et d’argent. Au XIXème et début du XXème l’industrie minière existe toujours : Mines de la Compagnie des phosphates de l’Ariège ; « The Mining and Smelting Compagny of Nescus » : fabrique d’ocre ; Société de bauxite ; Mine de Bauxite  et son usine électrique

Au début du XXème, ses écoles se trouvaient à La Bastide de Sérou (7 instituteurs), à Aron, à Brouzenac, à Unjat alors que la commune comporte 263 maisons réparties en trois sections : Aron (18 hameaux et métairies), Unjat (28 hameaux et métairies), Vic (36 hameaux et métairies)

La voie ferrée Foix à Saint-Girons, longue de 47 km, desservait les stations de Foix, Baulou, Cadarcet, La Bastide de Sérou, Ségalas, Castelnau-Durban, Rimont, Lescure et St Girons

1984 : Golf d’Unjat (9 trous) sous Henri Nayrou

1992 : centre national du Mérens

1993 : lac de Mondély, aménagement d’une plage

La commune se trouve dans le périmètre du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises

NB : La commune de La Bastide de Sérou faisait partie de l’arrondissement de Foix en 1801 ; puis de celui de Saint-Girons en 1926 ; enfin de celui de Foix en 1942

Anecdote sur l’étymologie: Bergès dans sa description du département de l’Ariège (P. 201), en 1839, écrit:

« En 1680, les Camisards, débris des protestants dispersés par les ordres de Louis XIV, exerçaient de tels ravages dans le pays que les habitants de la campagne, pour se soustraire à leurs brigandages, se réfugièrent en foule dans La Bastide, et les comtes de Foix leur permirent d’en agrandir l’enceinte. On prétend que c’est de ce refuge, provoqué par la frayeur (en patois, férou), que ce bourg aurait reçu le nom de Bastide de Férou et par corruption Bastide de Sérou »


Patrimoine :

– Halle du 19ème (1830), avec ses trois mesures à grains en pierre (un hectolitre, un demi-hectolitre et un quart d’hectolitre) : construite sur l’emplacement d’anciennes halles (seconde moitié du XIIème siècle, incendiées en 1621, réparées en 1785), détruites au 19ème siècle qui comportaient 21 piliers.

                            

– Maisons anciennes à colombage (l’une d’elle remonte à 1645 ; les autres sont du 18ème)

– Restes de fortifications (Voir étude de J. Baylé) ; Vestiges de remparts et des portes d’entrée ( qui étaient: Porte de Foix; Porte de la Faurie; Porte du Mas; Porte d’Arize) ; Ruines du château démoli au XVIIème

– Château de La Bourdette (privé) : ayant appartenu à la famille de Morteau depuis le 17ème siècle, il est reconstruit au 19ème.

– Ancien moulin à farine

–  « Château de Bugnas » : construit au 17éme siècle sur des fondements datant du XIIème (privé)

– Mine antique de cuivre gallo-romain au lieu-dit « Le Goutil ». Privé. M.H. : 20/04/1980

– Tour du Loup : château du 13ème (mention en 1243). Privé. M.H. : 07/12/1994 (de la famille des comtes de Foix) : en cours de « restauration »…

Doublet G. en 1896 à partir  d’un procès verbal d’estimation terminé en 1631:

« Ce château est sur une haute roche, longue de 11 cannes et large de 5. Il a 5 étages, « compris les galetas. La basse » se compose d’une étable dont le sol est le roc même ; le plafond est de chêne et porte sur trois piliers de chêne. A l’étage suivant, où l’on monte « par degré à locquet », il y a une grande salle carrée, de 6 cannes sur chaque côté, et sans cheminée, puis un chai long de 4 ½ cannes et large de 2 ½. Au troisième étage, une salle avec une cheminée en bois et deux croisées de pierre, et deux chambres dont l’une a une cheminée de pierre de taille. Au quatrième, une salle, deux chambres et une galerie servant de défense et garnie de mâchicoulis. Toutes les murailles du château ont une canne d’épaisseur et sont faites de pierre, mortier, chaux et sable. Au second, on trouve une tine garnie de 7 cercles et contenant environ 6 pipes. Devant la porte principale de la Tour du Loup, un ravelin en murailles de pierre, chaux et sable, et une porte en grille de fer, haute de 6 pans et large de 6 ; le château est rejoint encore par une grande muraille, servant « de butte » et garnie d’un portail en pierres de taille.

Ce château de la Tour du Loup vaut, selon les experts, 600 livres. Il ne doit pas être confondu avec celui de la Bastide de Sérou qui faisait partie du domaine royal, tandis que la Tour du Loup appartenait en propre à la famille de Foix-Rabat. Louis XIII, étant à Toulouse pour le procès de Montmorency, ordonna, le 28 octobre 1632, que le château de la Bastide de Sérou fût démoli ; la Forest-Toiras, gouverneur de Foix, chargea le capitaine Bérard de le raser, ce qui fut fait… »

Note de Félix Pasquier, archiviste de l’Ariège : « Les fenêtres garnies de croix semblent indiquer une construction du XVème siècle »

 

– Église d’Unjat, dédiée à la Nativité de la Vierge (Reconstruite au 16 et 17èmes siècles) sur l’emplacement d’une ancienne église romane dédiée à saint Vincent, et son cimetière. M.H. : 30/09/1992 (mentionnée en 1100, cartulaire de Lézat, comme dépendant de cette abbaye ; annexe de Cadarcet au 16ème) ; décor intérieur (XVIIème) ; Retable (fragments du 18ème) ; quelques restaurations en 1995

– Tout près de l’église d’Unjat, à Le Coustou, vestiges sur une motte d’un château du XIIIème (faisant partie du Comté de Foix et inféodé à Bernard Amiel de Pailhès) 

– Église d’Aron (reconstruite au XIXème ; clocher rabaissé en 1976) ; voir BSA 1965

– Centre National du cheval de Mérens

– La ferme aux reptiles à Brouzenac

– Centre de Mondely, avec son lac artificiel de 50 ha (1980) ; Golf d’Unjat (18 trous sur 6000 m)

– Grotte de Garosse : peintures

– Grotte de Quèrènas

– Église de Vic (mentionnée en 1151 comme prieuré de l’abbaye du Mas d’Azil ; détruite à la Révolution ; reconstruite au début du 19ème et son clocher en 1867 sous la dédicace de l’Assomption de la Vierge) ; Le retable de Vic avait échappé à la Révolution et a été donné à la paroisse de Durban ; puis démembré vers 1850. Dans le cimetière, se remarque le tombeau de la famille de Morteau

                              

– « La Vierge allaitant » : sculptée dans la pierre (au dessus du linteau du presbytère) ; en grès de Vernajoul : 16ème

– Église de La Bastide de Sérou (16ème)

Église Notre-Dame des Sept Douleurs:

« L’église Notre-Dame des Sept Douleurs a remplacé une église ancienne plus petite dont l’abside occupait le même emplacement. Construite au XVIème siècle à la suite des destructions dues aux guerres dites de Religion très violentes en ce pays. Une cinquième travée fut ajoutée de cette façade terminée par un clocher à six arcades et un œil au pignon.

 L’abside pentagonale aux arêtes en tuf, n’a pas de contreforts apparents alors qu’ils apparaissent aux murs de la nef. Deux absidioles à trois pans servent de sacristie. La nef unique est percée de quatre fenêtres de chaque côté et bordée de cha­pelles très courtes dans l’intervalle des contreforts. Quatre travées, à partir du chœur correspondent à la première construction.

La nef est couverte en voûtes d’ogives entre des arcs doubleaux brisés qui tombent sur les dosserets par une courte corniche. Nous pouvons y admirer sur le mur du fond : “un Christ en bois sculpté du XVème siècle”, dans la première chapelle “une Vierge de Pitié” en bois doré de la fin du XVème et dans la troisième chapelle un bas-relief en bois polychrome : “Descente de Croix”

(Cl. Aliquot, Conservateur des Antiquités et Œuvres d’Art de l’Ariège)

         Oratoire sous l’église

NB : la cloche la plus ancienne porte la date de 1387

L’entrée de l’église est aménagée en 1836

– « Le couvent des Cordeliers » (actuellement ferme) : fondé vers 1470 ; pillé et incendié durant les guerres de religion (1561) ; reconstruit au XVIIème

– Brouzenac : château de Rodes (18 et 19ème) : privé (ancienne demeure de la comtesse de Belissen) : le château de Rhodes est une ancienne demeure du 18éme (propriété de Bellissen-Durban), prolongée par un bâtiment du 19éme et entouré d’un parc de 8 hectares. La comtesse a légué ce patrimoine dans les années 60. Un américain, David Sindell l’a acheté en septembre 2001 et en fait un gîte de luxe

– Son église Saint Jean, mentionnée en 1151 (restitution à l’abbaye du Mas d’Azil) a été reconstruite par la famille Bellissen en 1901 (armes sous la voûte).

                                              

– Le chêne d’Antuzan (signalé par l’Agence des Arbres): l’un des plus vieux de l’Ariège (500 à 600 ans)

Foires : Sous le 1er Empire, foires du 22 janvier, jour de la Saint Vincent ; au lundi de la semaine Sainte, au jeudi de la Pentecôte, au 30 juin, au 16 août, au 1er jeudi du mois d’octobre, au 11 novembre, au jeudi avant Noël : Bestiaux, laines, draps, linge, quincaillerie


Célébrités :

– Loup de Foix  (famille Foix-Rabat)

– Le comte Narbonne-Lara, conseiller général de la Bastide de Sérou de 1886 à 1892, battu aux législatives par Delcassé en 1889

– François Escaich (1852-1933) : militaire et félibre ; auteur du « Livre d’or de la Bastide de Sérou » (œuvre d’art avec enluminures)

– Paul Augustin Gauzence de Lastours (1800-1872) : militaire de la campagne d’Afrique (mort dans son château d’Antuzan)

– Jean-Baptiste Bonnetat , ingénieur des Ponts et Chaussées, qui dirigea la construction du canal de Bourgogne

– Adolphe d’Assier, né le 9 mars 1827 : célèbre linguiste et étymologiste

– Jean Nayrou : sénateur de 1955 à 1980 (remplacé par Germain Authié en septembre 1980)

Né le 3/12/1914 à Esplas de Sérou ; DCD le 6/2/1983. Maire de Suc et Sentenac de 1953 à 1965 ; puis de La Bastide de Sérou en mars 1982. Instituteur, conseiller général de Vicdessos en septembre 1945

– Marguerite Escola (de son vrai nom : Ageorges) ; petite fille du sénateur Bordes-Pagès, née à La Bastide de Sérou : Femme de lettres qui publia plusieurs romans (20éme)

– Nayrou Henri : né à Suc et Sentenac le 21 novembre 1944 : maire de La Bastide de Sérou de 1989 à 2001 ; Conseiller général de 1983 à 1998 ; député de puis 1997 (réélu en 2002)

 – Joseph-François Ferré, né le 16/4/1912 à La Bastide de Sérou

– Norbert Noclercq : publie une série de poèmes primés aux Jeux Floraux 2002 de Paris : « L’arc en ciel de mes destinées ». A écrit des récits sur la Résistance en Ariège (Dépêche mi-septembre 2002)


Pour en savoir plus…

Fondation de la La Bastide de Sérou, 1254 (Doat 97, f° 47)

« Les églises du Couserans au XVIIIème siècle d’après les ordonnances de Monseigneur de Verceil », J. Boulhaut, BSA 1972

« Monographie de La Bastide de Sérou » par R. Rumeau, 1882

« Ephémérides communales pendant la Révolution à La Bastide de Sérou », R. Rumeau, 1905

« Les guerres de religion autour de la Bastide de Sérou sous Louis XIII », R. Rumeau, BSA 1908

« L’Ariège et ses châteaux féodaux », A. Moulis

« Art et archéologie dans le canton de la Bastide de Sérou », J. Baylé, BSA 1976

 « Notes relatives à l’histoire de La Bastide de Sérou », R. Rumeau, BSA 1908

« Note sur l’église d’Unjat », R .Roger (1897)

« Un vieil art médiéval, l’enluminure, rénové par un artiste ariégeois : Mr Escaich », BSA 1923

« Réparations à la tour de Foix à la Bastide de Sérou en 1648 », Cau-Durban, BSA 1903

« Sur l’Abbaye de Combelongue et le château de Durban », SASLA, 1903

« L’enseignement à la Bastide de Sérou », Ferré Jospeh, BSA 1993

« Quelques châteaux du Pays de Foix sous Louis XIII (Rabat, la Tour du Loup à la Bastide de Sérou, Canté, Loubens, Mauvezin, Montfa et Fornex) », G. Doublet, BSA 1896

« Le livre d’or des morts de la guerre de la Bastide de Sérou », Fr. Escaich, BSA 1928

« Construction d’un retable dans l’église de Vic de Sérou, en 1680 », F. Pasquier, BSA 1883

« Le général d’Amboix de Larbont », Nécrologie de la SASLA, BSA 1928

« Le marquis de Narbonne Lara », Nécrologie de la SASLA, BSA 1909

A propos de la Vierge allaitante : voir Vic : BSA 1885 P. 302 (lait de la Sainte Vierge)

« Poésies en dialecte de La Bastide de Sérou », Escaich, 1891

« L’église de la Bastide de Sérou », ab. B. Perpere, SCDP août 1905

« Notice sur l’église d’Unjat », Robert Roger, 1897

– 64 articles publiés dans la Dépêche du Midi, entre septembre 1975 et avril 1982 par Joseph Ferré (folklore, légendes…)

– Article publié le 11 mai 1976 par la Dépêche du Midi (sur le château)

Sur la vente des concessions des mines de fer de « Castelmir » (La Bastide de Sérou, Nescus et Larbont) et du moulin de Turère (Bastide de Sérou) par le baron Cyprien de Bellissen-Bénac: voir Avenir de l’Ariège du 15 juin 1906

Procès verbal de visite des mines de cuivre et d’argent de La Bastide de Sérou par Jean de Revert, 1552 : ADA, 1 J 290

Église Saint Jean Baptiste : réparations du 23 octobre 1615 (ADA, G 247, f° 121)

Nouvelles réparations, 10 juin 1616 (ADA, G 247, f° 158)

Réparations à l’église d’Unjat : 670 livres 14 sols, 1781 (ADA, G 13)

Réparations à l’église Saint Jean Baptiste, 1781 (ADA, G13)

Fonds Nouziès : ADA, 14 J

Archives communales déposées aux ADA : 255 EDT

Plans et dossiers divers aux ADA : 2 O 236 à 247 (écoles, gendarmerie de 1910, cimetières, lavoirs, eau, halle, églises, …)

Armes : D’azur à une tour d’or sur une terrasse de sinople (D’Hozier)

Armorial (1697) : D’azur, à une tour d’or, crénelée de trois pièces, maçonnée de sable, ouverte et ajourée de gueules, posée sur une terrasse de sinople (Armorial Général de France)

                       (Réalisation: Y.A. Cros)

 

Selon Rumeau (Monographie de la Bastide de Sérou): D’argent, à une tour d’or, crénelée, maçonnée de sable, ouverte et ajourée d’argent surmontée d’une croix accompagnée une colombe de chaque côté

                       (Réalisation: Y.A. Cros)

 

Terrier 1656, 1742 : ADA, 255 EDT

Registre paroissial le plus ancien : 1648 (concerne aussi Vic)



(Étude : J.J. Pétris et Cl. Aliquot; participation d’Y.A. Cros)