Notes tirées de « Histoire Générale de Languedoc » concernant l’Ariège

(Travaux des Pères Devic et Vaissette, complétés du toulousain Alexandre du Mège)




DateRefContenu
Béziers1201T.5, P. 554 (preuves)Donation de tous ses domaines par Raymond-Roger, vicomte de Béziers, à Raymond-Roger, comte de Foix
Saverdun1201T.5, P. 56Différend des comtes de Toulouse et de Foix au sujet du château de Saverdun (ce qui emmène le vicomte de Béziers et le comte de Foix à se liguer contre le comte de Toulouse)Le comte de Foix sera condamné à réédifier la tour et le château de Saverdun
Castelbon1202T.5, P. 59Raymond-Roger étant en guerre avec le comte d’Urgel, il s’allia avec Arnaud, vicomte de Castelbon (ou de Cerdagne), par le mariage de Roger-Bernard son fils aîné avec Ermessinde, fille unique et héritière de ce vicomte. Le contrat fut passé à Tarascon le 10 janvier 1202. Fort de cet appui, le comte de Foix livre bataille au comte d’Urgel, mais est battu le 26 février 1203 et fait prisonnier…
Saverdun1202T.5, P. 557 (preuves)Jugement rendu sur le différend qui était entre les comtes de Toulouse et de Foix touchant le château de Saverdun
Tarascon1202T.5, P. 59Raymond-Roger étant en guerre avec le comte d’Urgel, il s’allia avec Arnaud, vicomte de Castelbon (ou de Cerdagne), par le mariage de Roger-Bernard son fils aîné avec Ermessinde, fille unique et héritière de ce vicomte. Le contrat fut passé à Tarascon le 10 janvier 1202. Fort de cet appui, le comte de Foix livre bataille au comte d’Urgel, mais est battu le 26 février 1203 t fait prisonnier…
Esclarmonde1204T.5, P. 80Esclarmonde, sœur du comte de Foix et veuve de Jourdain, seigneur de Lille Jourdain, reçoit la « Consolation » en présence de son frère
Hérétiques1207T.5, P. 103Le pape exhorte le roi de France et les principaux vassaux du royaume à prendre les armes pour exterminer les hérétiques de la province
Mirepoix1207T.5, P. 566 (preuves)Coutumes de Mirepoix, données par les seigneurs et chevaliers de ce château
Pamiers1207T.5, P. 96Conférence de Pamiers : Saint Dominique y aurait participé…Esclarmonde qui voulait y participer est renvoyé « filer sa quenouille »
Urgel1207T.5, P. 94Paix entre les comtes de Foix et d’Urgel
Urgel1207T.5, P. 566 (preuves)Accord entre Raymond-Roger, comte de Foix, et Ermengaud, comte d’Urgel
Croisade contre les Albigeois1208T.5, P. 107Publication de la croisade contre les Albigeois
Pierre de Castelnau1208T.5, P. 104Meurtre du légat du pape Pierre de Castelnau
Béziers1209T.5, P. 122Siège de Béziers ;« Tuez les tous ; car Dieu connaît ceux qui sont à lui »
Carcassonne1209T.5, P. 126Prise de Carcassonne
Comte de Foix1209T.5, P. 140Simon de Montfort prend le château de Preixan qui appartenait au comte de Foix. Celui-ci donne son plus jeune fils en otage à Simon de Montfort « jusqu’à ce qu’il se fut pleinement justifié de l’accusation d’hérésie qu’on formait contre lui »Le comte de Foix reprendra ce château et ne ménage plus Simon de Montfort (P. 143)
Mirepoix1209T.5, P. 137Simon de Montfort en allant récupérer la ville de Pamiers que lui offrait l’abbé de cette ville, prit en passant le château de Mirepoix qui appartenait au comte de Foix et en disposa en faveur de Gui de Lévis qui faisait fonction de maréchal dans son armée.
Pamiers1209T.5, P. 136L’abbé de Pamiers livre cette ville à Simon de Montfort et rompt le pariage avec le comte de Foix
Pamiers1209T.5, P. 573 (preuves)L’abbé de Pamiers appelle Simon de Montfort en pariage pour la ville et le château de Pamiers Renouvellement de ce pariage avec Amauri de Montfort en 1248 (même page)
Pamiers1209T.5, P. 136L’abbé de Pamiers livre sa ville à Simon de Montfort à la place de Raymond-Roger, comte de Foix, qui la possédait en pariage avec son abbaye.Le comte de Foix avait fait construire une maison dans le château de Pamiers (qu’il tenait en fief de l’abbaye de St Antonin de Frédelas) et l’avait donnée à sa femme et ses sœurs, hérétiques…Ce même comte aurait détruit une grande partie de l’église et du monastère pour employer les matériaux aux fortifications du château…L’abbé donne le château en pariage aux mêmes conditions que le comte de Foix.
Saverdun1209T.5, P. 138Après avoir reçu la ville de Pamiers (qui était en pariage avec le comte de Foix) des mains de l’abbé de Frédelas, Simon de Montfort se rend à Saverdun : les habitants lui ouvrent les portes. Il prend le château qui appartenait au comte de Foix.
Simon de Montfort1209T.5, P. 128Après le siège de Carcassonne, Simon de Montfort est élu seigneur de tous les domaines du vicomte Raymond Roger
Foix1210T.5, P. 149Après une tentative de réconciliation, à Pamiers, entre Simon de Monfort et le comte de Foix, Simon de Montfort va sur Foix : il en est chassé par les habitants…
Pamiers1210T.5, P. 148Une conférence a lieu à Pamiers, organisée par Pierre, ri d’Aragon qui voulait réconcilier Simon de Monfort et le comte de Foix en présence du comte de Toulouse : ce fut un échec … Simon de Montfort va sur Foix, mais en est chassé…
Croisés1211T.5, P. 168Le comte de Foix défait 1500 croisés à Montgiscard
Foix1211T.5, P. 176Simon de Montfort va de Pamiers à Varilhes : les habitants mettent le feu au château de Varilhes et le désertent. L’incendie éteint, Simon de Montfort y met une garnison. De là, Simon de Montfort va sur Foix où il brûle le bourg, mais n’ose pas attaquer le château 
Lavaur1211T.5, P. 165 et 169Siège et prise de Lavaur
Montjoyre1211T.5, P. 168Le comte de Foix, Roger Bernard défait six milles croisés avant d’aller à Montgiscard
Pamiers1211T.5, P. 161Une conférence a lieu à Narbonne en vue d’une réconciliation du comte de Foix et de l’Eglise, sous la houlette du roi d’Aragon : le comte de Foix devait s’engager à ne plus attaquer les croisés et se soumettre aux ordres du pape. Dans ce cas, Simon de Montfort lui rendait les biens qu’il avait pris, sauf le château de Pamiers.
Quié1211T.5, P. 183Le comte de Foix  tient assiégé dans le château de Quié durant quinze jours Guillaume d’Aure, chevalier des croisés.
Varilhes1211T.5, P. 176Simon de Montfort va de Pamiers à Varilhes : les habitants mettent le feu au château de Varilhes et le désertent. L’incendie éteint, Simon de Montfort y met une garnison. De là, Simon de Montfort va sur Foix où il brûle le bourg, mais n’ose pas attaquer le château 
Pamiers1212T.5, P. 196Simon de Montfort, ayant acquis un vaste domaine, convoque une assemblée à Pamiers et y établit des coutumes pour le gouvernement du pays conquis (novembre 1212).  L’archevêque de Bordeaux, les évêques de Toulouse, Carcassonne, Agen, Périgueux, Couserans, Comminges et Bigorre y assistent ; de même, des templiers, des chevaliers etc… L’acte comportant 46 articles concernant les droits, les fiefs, la perception des droits dus à Simon de Montfort et les divers seigneurs etc…, est signé le 1er décembre 1212 à Pamiers. Le tout devient en conformité avec les usages et coutumes en vigueur « en France, aux environs de Paris »…  
Saverdun1212T.5, P. 194Le comte de Toulouse et le comte de Foix campent à Saverdun d’où ils harcèlent la garnison de Pamiers (favorable à Simon de Montfort), avant d’aller sur Foix. Saverdun est repris par les troupes de Simon de Montfort.
Concile de Lavaur1213T.5, P. 200Pierre, roi d’Aragon, se rend à Toulouse et négocie avec les évêques assemblés au concile de Lavaur (mi-janvier) en faveur de ses alliés dont le comte de Foix afin qu’on leur rende les territoires annexés : mais en vain…
Foix1213T.5,P. 222Après la bataille de Muret, Simon de Montfort revient sur Foix et brûle les faubourgs 
Muret1213T.5, P. 213Le roi d’Aragon joint les comtes de Toulouse, de Foix et de Comminges : ils vont assiéger Muret. Pierre, roi d’Aragon est tué. Simon de Montfort est victorieux
Foix1214T.5, P. 236Le légat du pape (Pierre de Benevent) fait prendre possession au nom de l’Eglise Romaine le château de Foix dont il confia la garde à l’abbé de Saint Tibéri qui y établit pour châtelain son neveu, Berenger.
Foix1214T.5, P. 228Les comtes de Toulouse, Foix, de Comminges, de Roussillon et le vicomte de Narbonne se soumettent au légat du pape le 18 avril 1214 (à Narbonne). Ils abjurent toute doctrine contraire à ce qu’enseigne l’Eglise Romaine ; s’engagent à ne pas favoriser les « hérétiques », les faidits (ceux dont on avait confisqué les biens et qui étaient en fuite)… Le comte de Foix promet au légat du pape (un cardinal) de remettre le château de Foix au profit de l’Eglise Romaine sous peine d’être excommuniés…
Narbonne : soumission1214T.5, P. 228Les comtes de Toulouse, Foix, de Comminges, de Roussillon et le vicomte de Narbonne se soumettent au légat du pape le 18 avril 1214 (à Narbonne). Ils abjurent toute doctrine contraire à ce qu’enseigne l’Eglise Romaine ; s’engagent à ne pas favoriser les « hérétiques », les faidits (ceux dont on avait confisqué les biens et qui étaient en fuite)… Le comte de Foix promet au légat du pape (un cardinal) de remettre le château de Foix au profit de l’Eglise Romaine sous peine d’être excommuniés…
Soumission1214T.5, P. 588 (preuves)Soumission des comtes de Comminges et de Foix à l’Eglise
Concile de Latran1215T.5, P. 248…Le comte de Toulouse y est présent avec les comtes de Foix et de Comminges. Ils se prosternent aux pieds du pape et exposent les griefs qu’ils avaient contre Simon de Montfort (qui leur avait enlevé leurs domaines) et le légat du pape.Le comte de Foix y dit « qu’il n’est maître du château de Montségur, que le comte son père avait donné en mourant à sa sœur et qu’ainsi, s’il y avait eu des hérétiques, ce n’était pas sa faute, mais celle de sa sœur dont il n’était pas responsable »Une bulle du pape Innocent III, en date du 15 décembre 1215 (après la clôture du concile) dit que le sort du château de Foix sera gardé en attendant la suite des événements…Une nouvelle bulle du 21 décembre nous apprend  que « en attendant, l’on remette le château de Foix à l’abbé de Saint Tibéri, qui le gardera sous son autorité pour le comte, auquel on le restituera quand nous l’ordonnerons. Car, c’est notre intention, que l’on nous voulons être connue de tous ; qu’après que l’affaire sera terminée, on rende le château au comte : que, cependant, le comte de Montfort et les siens ne lui fassent point la guerre, ni à Roger de Comminges son neveu ; mais qu’ils vivent en paix et en sûreté» Mais Simon de Montfort tente de le mettre en faute : le comte de Foix en avertit le pape (1216) : le pape écoute favorablement l’appel du comte de Foix. Simon de Montfort ne répond pas à la demande du pape pour une rencontre. Il est proposé, alors, le lieu de Saint Jean de Verges « qui avec la ville et le château de ce nom, était alors au pouvoir de l’Eglise Romaine ». Simon de Montfort laisse traîner les choses…
Foix1215T.5, P. 242Sur l’ordre du légat du pape, Raymond-Roger, comte de Foix, remet le château de Foix à Simon de Montfort qui y met une garnison
Montségur1215T.5, P. 249…Le comte de Toulouse est présent au concile de Latran avec les comtes de Foix et de Comminges. Ils se prosternent aux pieds du pape et exposent les griefs qu’ils avaient contre Simon de Montfort (qui leur avait enlevé leurs domaines) et le légat du pape.Le comte de Foix y dit « qu’il n’est maître du château de Montségur, que le comte son père avait donné en mourant à sa sœur et qu’ainsi, s’il y avait eu des hérétiques, ce n’était pas sa faute, mais celle de sa sœur dont il n’était pas responsable »
Saint Dominique1215T.5, P. 246Saint Dominique fonde son ordre à Toulouse (mais il avait fondé Prouille dès 1207)
Comté de Toulouse1216T.5, P. 598 (preuves)Hommage de Simon de Montfort pour le comté de Toulouse, Béziers, Carcassonne…
Saint-Jean de Verges1216T.5, P. 264Une bulle du pape Innocent III, en date du 15 décembre 1215 (après la clôture du concile) dit que le sort du château de Foix sera gardé en attendant la suite des événements…Une nouvelle bulle du 21 décembre nous apprend  que « en attendant, l’on remette le château de Foix à l’abbé de Saint Tibéri, qui le gardera sous son autorité pour le comte, auquel on le restituera quand nous l’ordonnerons. Car, c’est notre intention, que l’on nous voulons être connue de tous ; qu’après que l’affaire sera terminée, on rende le château au comte : que, cependant, le comte de Montfort et les siens ne lui fassent point la guerre, ni à Roger de Comminges son neveu ; mais qu’ils vivent en paix et en sûreté» Mais Simon de Montfort tente de le mettre en faute : le comte de Foix en avertit le pape (1216) : le pape écoute favorablement l’appel du comte de Foix. Simon de Montfort ne répond pas à la demande du pape pour une rencontre. Il est proposé, alors, le lieu de Saint Jean de Verges « qui avec la ville et le château de ce nom, était alors au pouvoir de l’Eglise Romaine ». Simon de Montfort laisse traîner les choses…Enfin, une trêve y est signée entre Simon de Montfort et le comte de Foix, le 14 septembre 1216
Saint-Lizier1216T.5, P. 267Simon de Montfort et son frère vont assiéger le château de Lourdes. Après le siège, ils se rendent à Saint-Lizier, capitale du Couserans, où il termina le jeudi avant Noël de l’an 1216 un différend qu’il avait avec l’évêque de Couserans (qui avait cette ville)
Foix1217T.5, P. 600 (preuves)Sauvegarde de Raymond-Roger, comte de Foix pour l’abbé de Saint Tibéri
Montgailhard1217T.5, P. 268Simon de Monfort se résolut à « assiéger le château de Montgrenier sous prétexte que le comte de Foix avait rompu la trêve ; mais pour l’empêcher, en réalité, d’obtenir la restitution de son château de Foix. Le pape Honoré III avait ordonné le 27 Novembre de cette année, à l’abbé de Tibéri, de restituer au comte de Foix ce château, qu’il avait gardé jusqu’alors au nom de l’Eglise Romaine. » Mais le pape, dans une lettre au comte de Foix, suspend sa restitution…Simon de Montfort prétend « que le comte de Foix avait fait construire le château de Montgrenier, au préjudice de la trêve et qu’il y donnait retraite aux ennemis de la foi : sous ce prétexte, il se met en marche et assiège ce château le 6 février 1217. Roger-Bernard, fils du comte de Foix, qui se trouvait alors heureusement dans la place, située très avantageusement sur la pointe d’un rocher et très bien munie,  en prit la défense… » ; Les commissaires du pape viennent sur place et demandent à Simon de Montfort de lever le siège de Montgrenier : il refuse… et prend la ville de Foix qu’il fait fortifier. Le comte de Foix refait serment de ne pas contrarier l’Eglise Romaine (son fils Roger-Bernard est toujours assiégé à Montgrenier)… Manquant de vivres, Roger-Bernard de Foix et ses troupes capitulent la veille de Pâques après avoir soutenu un siège de 6 semaines (avec liberté de se retirer avec leurs armes), mais avec serment de ne pas faire la guerre à Simon de Montfort et ses alliés pendant un an…
Toulouse1217T.5, P. 275Siège de Toulouse par Simon de Montfort
Simon de Montfort1218T.5, P. 278Mort de Simon de Montfort atteint d’une pierre le 23 juin 1218 alors qu’il tente d’assiéger Toulouse
Baziège1219T.5, P. 287Siège de Basiège (avec Raymond-Roger, comte de Foix, et son fils Roger-Bernard, ainsi que Loup de Foix)
Foix1220T.5, P. 293Le pape Honoré III écrit au comte de Foix et son fils pour les exhorter à se faire relever de l’excommunication qu’ils avaient encourue, avec menace en cas de refus de leur part de les priver du château de Foix et du reste de leurs domaines.
Montauban1221T.5, P. 295Le fils du comte de Toulouse, Raymond, confirme la donation de la ville de Montauban en faveur du comte de Foix
Amauri de Montfort1223T.5, P. 317Amauri de Montfort est obligé de traiter avec les comtes de Toulouse et de Foix qui se rendent à Carcassonne, car il ne peut plus garder les domaines que lui et son père avaient acquis dans la province ;
Mirepoix1223T.5, P. 616 (preuves)Promesse des seigneurs de Mirepoix au comte de Foix (Pierre-Roger et Ysarn, son frère, et Loup de Foix pour lui et Bernard de Durban…)
Mirepoix1223T.5, P. 310Mort de Raymond Roger, comte de Foix, qui venait de recouvrer la plupart de ses domaines que les croisés lui avaient enlevé, entr’autres les châteaux de Pamiers et de Mirepoix. Raymond-Roger après avoir repris ce dernier château le rendit à Pierre-Roger de Mirepoix, à Isarn, son frère, à Loup de Foix et aux autres seigneurs qui en possédaient la seigneurie avant la croisade, et qui lui en firent hommage dans le château de Pamiers le lundi de la dernière semaine de mars de 1223 (quelques jours avant sa mort).
Pamiers1223T.5, P. 310Mort de Raymond Roger, comte de Foix, qui venait de recouvrer la plupart de ses domaines que les croisés lui avaient enlevé, entr’autres les châteaux de Pamiers et de Mirepoix
Raymond-Roger1223T .5, P. 310Raymond-Roger avait fait son testament au château de Pamiers le 14 mai 1222 pour :-         Le pays de Volvestre que le comte de Comminges avec les pays de Donezan et de Capcir, que Pierre, roi d’Aragon, lui avait donné en fief au mois de janvier 1208 après les avoir confisqué pour crime de félonie sur Bernard d’Allion, son vassal…. Il a donc récupéré la plupart de ses domaines…
 1224T.5, P. 322Le pape suspend la croisade contre le comte de Toulouse et ses alliés.
Comminges1224T.5, P. 627 (preuves)Contrat de mariage entre Bernard, fils du comte de Comminges et Cécile de Foix
Concile de Montpellier1224T.5, P, 326.. 
Alzen1226T.5, P. 347Fin septembre 1226 : Raymond de Toulouse donne à Roger-Bernard et à ses héritiers, les droits et la seigneurie qui lui appartenaient sur les châteaux de Péreille, Castelverdun, Quier, Rabat et Alzen et sur la terre de Bernard Amelii de Pailhers, à condition que ce comte et ses successeurs lui rendaient hommage de ces domaines et à ses héritiers
Amiel de Pailhès1226T.5, P. 347Fin septembre 1226 : Raymond de Toulouse donne à Roger-Bernard et à ses héritiers, les droits et la seigneurie qui lui appartenaient sur les châteaux de Péreille, Castelverdun, Quier, Rabat et Alzen et sur la terre de Bernard Amelii de Pailhers, à condition que ce comte et ses successeurs lui rendaient hommage de ces domaines et à ses héritiers
Château-Verdun1226T.5, P. 347Fin septembre 1226 : Raymond de Toulouse donne à Roger-Bernard et à ses héritiers, les droits et la seigneurie qui lui appartenaient sur les châteaux de Péreille, Castelverdun, Quier, Rabat et Alzen et sur la terre de Bernard Amelii de Pailhers, à condition que ce comte et ses successeurs lui rendaient hommage de ces domaines et à ses héritiers
Pamiers1226T.5, P. 645 (preuves)Renonciation du comte Amauri de Montfort au pariage de Pamiers en faveur du roi Louis VIII
Pamiers1226T.5, P. 347« Le roi Louis VIII, reçut à Pamiers durant l’assemblée qu’il tint dans cette ville au mois d’octobre 1226 l’hommage et le serment de fidélité des évêques de la province de Narbonne.Amauri de Montfort ayant renoncé durant cette assemblée aux droits qu’il avait sur la ville et le château de Pamiers, par le pariage dont il était convenu avec l’abbé et les religieux de Saint Antonin de Frédelas, ces derniers en disposèrent, du consentement du cardinal légat, en faveur du roi, pour en jouir pendant sa vie, aux mêmes conditions qu’ils avaient appelé auparavant les comtes de Foix et les seigneurs de Montfort »
Pamiers1226T.5, P. 346Le roi Louis VIII se rend à Pamiers (ville qui dépendait du diocèse de Toulouse) et y tient en octobre une assemblée ou un concile (mais nous n’avons pas de documents sur son contenu)
Péreille1226T.5, P. 347Fin septembre 1226 : Raymond de Toulouse donne à Roger-Bernard et à ses héritiers, les droits et la seigneurie qui lui appartenaient sur les châteaux de Péreille, Castelverdun, Quier, Rabat et Alzen et sur la terre de Bernard Amelii de Pailhers, à condition que ce comte et ses successeurs lui rendaient hommage de ces domaines et à ses héritiers
Quié1226T.5, P. 347Fin septembre 1226 : Raymond de Toulouse donne à Roger-Bernard et à ses héritiers, les droits et la seigneurie qui lui appartenaient sur les châteaux de Péreille, Castelverdun, Quier, Rabat et Alzen et sur la terre de Bernard Amelii de Pailhers, à condition que ce comte et ses successeurs lui rendaient hommage de ces domaines et à ses héritiers
Rabat1226T.5, P. 347Fin septembre 1226 : Raymond de Toulouse donne à Roger-Bernard et à ses héritiers, les droits et la seigneurie qui lui appartenaient sur les châteaux de Péreille, Castelverdun, Quier, Rabat et Alzen et sur la terre de Bernard Amelii de Pailhers, à condition que ce comte et ses successeurs lui rendaient hommage de ces domaines et à ses héritiers
Son1226T.5, P. 337Bernard d’Alion, seigneur de Son, dans le Donezan, promit le 16 mars 1226, à l’abbé d’Ardorel, d’obéir à l’Eglise, conformément au serment qu’il avait prêté d’être fidèle au roi, au commencement de la croisade, entre les mains de Simon de Montfort, et dans la suite entre celles d’Armauri, son fils.
Saint-Jean de Verges1228T.5, P. 357« Humber de Beaujeu s’arrête dans la plaine de Saint-Jean de Verges d’où il soumit tout le pays de Foix jusqu’au Pas de la Barre ; il établit ensuite des garnisons dans toutes les places qui étaient de défense et congédia ses troupes »
Varilhes1228T.5, P. 355Gui de Montfort, frère puîné de Simon est tué d’un coup de flèche à la tête, le 13 janvier 1228 au siège de « Vareilles »
Comminges1229T.5, P. 370Le comte de Comminges : beau-frère du comte de Foix, Roger-Bernard
Comté de Foix1229T.5, P. 366Le comté de Foix reste sous la suzeraineté du comte de Toulouse, Raymond. La « terre du Maréchal »ne l’est pas…Le comte de Toulouse s’était engagé envers Roger-Bernard, comte de Foix à ne conclure ni paix, ni trêve sans sa participation… il fit tout son possible pour moyenner celle de son allié : mais n’ayant pas pu réussir, il s’obligea à le combattre s’il refusait de se soumettre, se saisit en qualité de suzerain des domaines du même comte jusqu’au Pas de la Barre, lesquels furent confisqués à son profit, et il établit des baillis  pour les gouverner en son nom. (P. 369)
Concile de Toulouse/inquisition1229T.5, P. 373…Concile de Toulouse, en novembre, avec le légat qui établit l’inquisition dans le pays.
Esclarmonde1229T.5, P. 373« La fille de Roger-Bernard, comte de Foix et d’Ermessinde de Castelbon s’appelait Esclarmonde. Elle épousa au commencement de l’an 1231, Raymond, fils de Raymond Folc, vicomte de Cardonne et de Tarroge, sa femme. »
Gui de Lévis1229T.5, P. 376« Après avoir été depuis le commencement de la croisade successivement maréchal de Simon et d’Amauri de Montfort, fut avant sa mort, véritablement maréchal du roi de France »Les successeurs de Gui se donnèrent le titre de maréchaux de Mirepoix ou maréchaux d’Albigeois jusqu’à la fin du XVéme siècle qu’ils se qualifient de maréchaux de la foy.Il serait mort en novembre 1230. L’aîné de ses fils, Guy, lui succéda dans la seigneurie de Mirepoix et des autres terres que Simon de Montfort lui avait donné en fief, après en avoir dépouillé les anciens seigneurs sous prétexte d’hérésie.Ces terres avaient appartenu auparavant aux comtes de Foix, ou aux vicomtes de Carcassonne : mais Gui de Lévis et ses descendants les possédèrent en hommage-lige de la couronne.On dit que Gui de Lévis était originaire des environs de Paris, où il avait fondé l’abbaye de la Roche.
Lordat1229T. 5, P. 372« Le vice légat du Pape, Pierre de Colmieu et Mathieu de Marli, lieutenant du roi dans la province, s’étant avancé à la tête d’une armée dans le pays de Foix pour obliger le comte Roger-Bernard à se soumettre, celui-ci alla à sa rencontre à Saint-Jean de Verges » ; (le comte de Toulouse, dans une lettre, avait annoncé sa venue et conseillé au comte de Foix de le rencontrer). Il se soumit sans réserve le 16 juin aux volontés du roi et du légat…. Il promet de « purger le pays d’hérétiques »,… de restituer tous les biens usurpés sur les églises (sauf Pamiers). Il remit les châteaux de Lordat et de Montgailhard entre les mains du roi pour la sûreté de ses promesses »Au mois de septembre, Roger-Bernard va à la cour terminer sa réconciliation avec le roi et le légat. Le roi lui remet le château de Lordat et prit, à la place, celui de Foix pour cinq ans…puis de reprendre pour cinq ans celui de Lordat et de Montgailhard
Meaux1229T.5, P. 651… (preuves)Traité de paix entre le roi saint Louis et Raymond VII, comte de Toulouse
Meaux1229T.5, P. 359Conférence à Meaux sur la paix en Albigeois avec le comte Raymond ; puis, à Paris devant le portail de ND de Paris, le 12 avril 1229, le comte devant le roi et le cardinal envoyé de Rome, fait serment d’observer le traitéArticles : P. 359 et suiv.Puis, le légat du pape donne l’absolution au comte Raymond (P. 363)
Mirepoix1229T. 5, P. 365Le comte de Toulouse, par le traité de paix de Meaux abandonne « la partie du Toulousain qu’on appelait la terre du Maréchal (de Lévis), et qui s’étendait dans ce qui sera l’étendue des diocèses de Mirepoix et de Pamiers « vers le midi » ; le roi, après la réunion de tous ces pays à la couronne, les partagea sous l’autorité et l’administration de deux sénéchaux royaux (l’un à Beaucaire et l’autre à Carcassonne) ; la sénéchaussée de Toulouse reste au comte : le tout formera ce que l’on appellera le « Languedoc »Le comte de Toulouse  garde, donc, le comté de Toulouse (ou diocèse de Toulouse), excepté la partie dite terre du maréchal. Le comté de Foix reste sous la suzeraineté du comte Raymond
Montgailhard1229T. 5, P. 372« Le vice légat du Pape, Pierre de Colmieu et Mathieu de Marli, lieutenant du roi dans la province, s’étant avancé à la tête d’une armée dans le pays de Foix pour obliger le comte Roger-Bernard à se soumettre, celui-ci alla à sa rencontre à Saint-Jean de Verges » ; (le comte de Toulouse, dans une lettre, avait annoncé sa venue et conseillé au comte de Foix de le rencontrer). Il se soumit sans réserve le 16 juin aux volontés du roi et du légat…. Il promet de « purger le pays d’hérétiques »,… de restituer tous les biens usurpés sur les églises (sauf Pamiers). Il remit les châteaux de Lordat et de Montgailhard entre les mains du roi pour la sûreté de ses promesses »Au mois de septembre, Roger-Bernard va à la cour terminer sa réconciliation avec le roi et le légat. Le roi lui remet le château de Lordat et prit, à la place, celui de Foix pour cinq ans…puis de reprendre pour cinq ans celui de Lordat et de Montgailhard
Pamiers1229T.5, P. 372La part mouvante du comte de Toulouse était au-delà du Pas de la Barre (les châteaux de Foix, Montgailhard, Lordat en sont donc exclus…) ; le comte de Toulouse rend cette zone au comte de Foix en octobre suivant, « qui lui en fit hommage » : Roger-Bernard rentre en possession du château et de la ville de Pamiers
Pas de la Barre1229T.5, P. 372La part mouvante du comte de Toulouse était au-delà du Pas de la Barre (les châteaux de Foix, Montgailhard, Lordat en sont donc exclus…) ; le comte de Toulouse rend cette zone au comte de Foix en octobre suivant, « qui lui en fit hommage » : Roger-Bernard rentre en possession du château et de la ville de Pamiers
Saint-Jean de Verges1229T. 5, P. 372« Le vice légat du Pape, Pierre de Colmieu et Mathieu de Marli, lieutenant du roi dans la province, s’étant avancé à la tête d’une armée dans le pays de Foix pour obliger le comte Roger-Bernard à se soumettre, celui-ci alla à sa rencontre à Saint-Jean de Verges » ; (le comte de Toulouse, dans une lettre, avait annoncé sa venue et conseillé au comte de Foix de le rencontrer). Il se soumit sans réserve le 16 juin aux volontés du roi et du légat…. Il promet de « purger le pays d’hérétiques »,… de restituer tous les biens usurpés sur les églises (sauf Pamiers). Il remit les châteaux de Lordat et de Montgailhard entre les mains du roi pour la sûreté de ses promesses »Au mois de septembre, Roger-Bernard va à la cour terminer sa réconciliation avec le roi et le légat. Le roi lui remet le château de Lordat et prit, à la place, celui de Foix pour cinq ans…puis de reprendre pour cinq ans celui de Lordat et de Montgailhard
Saverdun1229T.5, P. 665 (preuves)Chartes du comte de Toulouse en faveur de celui de Foix, à qui il restitue Saverdun
Saverdun1229T. 5, P. 361Dans le traité de Meaux, le comte de Toulouse, dans l’article 16, s’engage à détruire les murs de la ville de Saverdun ; « les murailles et les fortifications ne pourront être rétablies sans la permission du roi »
Soumission du comte de Foix1229T.5, P. 659 (preuves)Soumission du comte de Foix à l’Eglise et au roi
Traité de paix1229T.5, P. 660… (preuves)Traité de paix entre le roi saint Louis et le comte de Foix (Lordat, Montgailhard….)
Université de Toulouse1229T.5, P. 367Origine de l’université de Toulouse
Alzen1230T.5, P. 665 (preuves)Le comte de Toulouse rend le château au comte de Foix.
Château-Verdun1230T.5, P. 665 (preuves)Le comte de Toulouse rend le château au comte de Foix.
Montségur1230T.6, P. 55En 1244, il est dit que Guillabert de Castres évêque hérétique avait ordonné à Montségur, il y avait quinze ans un évêque et un fils majeur pour les hérétiques d’Agenais, et un autre fils majeur pour ceux du Toulousain…
Péreille1230T.5, P. 665 (preuves)Le comte de Toulouse rend le château au comte de Foix.
Quié1230T.5, P. 665 (preuves)Le comte de Toulouse rend le château au comte de Foix.
Rabat1230T.5, P. 665 (preuves)Le comte de Toulouse rend le château au comte de Foix.
Saverdun1230T.5, P. 382Le comte de Foix rend hommage au comte de Toulouse pour le château de Saverdun le 26 septembre
Inquisition1232T.5,P. 388L’inquisition est confiée aux frères Prêcheurs, qui l’érigent en tribunal ordinaire
Narbonne/Foix1232T.5, P. 388Roger-Bernard  le 25 janvier 1232 la fille du vicomte de Narbonne
Pamiers1232T.4, P. 12 (notes)L’abbé, Maurin II,  conjointement avec le comte de Foix, octroie des privilèges et coutumes aux habitants de Pamiers.Roger Bernard lui confie la garde du château de Pamiers
Pamiers1232T.5, P. 373Roger-Bernard renouvelle le pariage de Pamiers avec l’abbé de Frédelas et donne des coutumes aux habitants
Lutte contre les hérétiques1234T.5, P. 391Edit du comte de Toulouse contre les hérétiques, le 18 février
Montségur1235T.6, P. 5Les inquisiteurs sont chassés de Toulouse. Quelques hérétiques, qui furent condamnés, entre lesquels étaient plusieurs personnes de condition, prirent la fuite et se réfugièrent à Montségur. Le comte de Toulouse est excommunié. Suite à une lettre du pape, les frères Prêcheurs sont rétablis à Toulouse
Donezan1236T.6, P. 11Nugnez  Sanche, comte de Roussillon, eut des différents avec Roger-Bernard, comte de Foix et Roger, son fils au sujet du pays de Cerdagne ; ce qui occasionna ente eux une longue guerre.  Ils convinrent enfin de la paix au mois de septembre 1233 : « qu’Arnaud de Son et Bernard d’Alion, leur frère esteraient à droit, tant pour eux que pour Bernard d’Alion leur père, à la cour du comte Nugnez, pour le château de Son, pour celui de Quérigut, et pour les autres dépendances du château de Son, et que si le comte de Foix venait à ontenir ce pays, soit par droit, soit par guerre, soit enfin de toute autre manière, il en ferait hommage au comte Nugnez, comme les prédécesseurs de Bernard Alion en avaient fait hommage aux comtes de Cerdagne »Rappel : Le Donezan avait été donné par Pierre d’Aragon aux comtes de Foix.
Inquisiteurs1237T.6, P. 11Le pape ordonne au légat de modérer le zèle des inquisiteurs
Urgel1237T.6, P. 13Pierre, évêque d’Urgel excommunie le comte de Foix, Roger-Bernard, comme « fauteur et défenseur des hérétiques ». Cependant, le pape continue à lui écrire. La sentence d’excommunication est levée le 12 mars 1240
Rieux Volvestre1238T.6, P. 15Origine de cette ville
Comte de Foix1240T.6, P. 418 (preuves)Confession du comte de Foix devant les Inquisiteurs : son absolution
Durfort1240T.6, P. 418 (preuves)Mention des hérétiques qui sont au château de Durfort dans la Confession du comte de Foix devant les Inquisiteurs : son absolution
Guerre1241T.6, P.35Le comte Raymond prend les armes contre le roi : le comte de Foix le suit : « après avoir considérer très attentivement de combien le roi vous a dépouillé… nous nous joindrons à vous dans cette guerre … »
Pamiers1241T.6, P. 32Roger IV renouvelle, le 23 juillet, le pariage avec l’abbé de Pamiers
Roger IV1241T.6, P. 426– Actes de l’hommage et du serment de fidélité prêtés par Roger IV, comte de Foix au comte de Toulouse pour Saverdun, etc…- Hommage et serment de fidélité prêtés par Roger IV, comte de Foix au roi saint Louis
Roger-Bernard II1241T.6, P. 31Mort de Roger-Bernard II, comte de Foix. Roger IV, son fils, lui succèdeRoger-Bernard, avant de mourir, avait pris l’habit religieux et fut inhumé à Boulbonne
Saverdun1241T.6, P. 32Roger IV qui vient de succéder à son père se rend à Lunel et rend hommage (4 juin) au comte de Toulouse pour le château de Saverdun et les autres domaines situés en deçà du Pas de la Barre que le même Raymond avait rendus au comte Roger-Bernard, son père.
Anglais1242T.6, P. 41Le comte de Toulouse rejoint Bordeaux et s’allie avec le roi d’Angleterre contre le roi de France. Le comte de Foix se rallie au roi de France.Le roi donne la paix au comte de Toulouse et envoie des commissaires sur les lieux pour recevoir sa soumission et celle de ses alliés. Il remet le château de Saverdun entre les mains d’Imbert de Beaujeu.
Avignonet1242T.6, P. 37Massacre des inquisiteurs à Avignonet
Comte de Foix1242T.6, P. 433 (preuves)Lettre du comte de Toulouse au comte de Foix
Saverdun1242T.6, P. 41Le comte de Toulouse rejoint Bordeaux et s’allie avec le roi d’Angleterre contre le roi de France. Le comte de Foix se rallie au roi de France.Le roi donne la paix au comte de Toulouse et envoie des commissaires sur les lieux pour recevoir sa soumission et celle de ses alliés. Il remet le château de Saverdun entre les mains d’Imbert de Beaujeu.
Alzen1243T.6, P 49Raymond de Toulouse condamne le massacre des inquisiteurs à Avignonet et  fait prêter un nouveau serment à ses vassaux : parmi eux se trouvent Bernard Amelii de Paillez, Sicard de MontautP. 49 : Le 22 février  1243, Bernard Amiel, seigneur de Pailhès rend hommage pour Roquefixade, Alzen, Artigues et plusieurs autres châteaux ou villages situés vers le pays de Foix
Comte de Foix1243T.6, 439 (preuves)Hommage du comte de Foix au roi, pour les domaines qu’il tenait auparavant du comte de Toulouse
Quié1243T.6, P. 49Le 17 mars, Roger de Comminges, fils de Roger, comte de Pailhas, reconnaît tenir deRaymond le château de Quié dans le pays de Foix.
Roger IV1243T.6, P. 46Le comte de Foix rencontre le roi à Montargis au mois de janvier et y rend hommage pour tout ce qu’il possède. Le roi lui promet de ne plus le remettre, lui et ses héritiers sous l’hommage du comte de Toulouse.Rappel : Auparavant, les comtes de Foix rendaient hommage au comte de Toulouse, d’abord pour le comté de Foix, puis pour la partie de ce comté située en deçà du Pas de la Barre ; dorénavant, ils deviennent vassaux directs de la couronne.Le roi demande à l’évêque de Toulouse de remettre le château de Saverdun au comte de Foix 
Roquefixade1243T.6, P. 47 et 49Raymond de Toulouse condamne le massacre des inquisiteurs à Avignonet et  fait prêter un nouveau serment à ses vassaux : parmi eux se trouvent Bernard Amelii de Paillez, Sicard de MontautP. 49 : Le 22 février  1243, Bernard Amiel, seigneur de Pailhès rend hommage pour Roquefixade, Alzen, Artigues et plusieurs autres châteaux ou villages situés vers le pays de Foix
Saverdun1243T .6, P. 445 (preuves)Procès-verbal de la restitution du château de Saverdun au roi
Saverdun1243T.6, P. 46Le comte de Foix rencontre le roi à Montargis au mois de janvier et y rend hommage pour tout ce qu’il possède. Le roi lui promet de ne plus le remettre,lui et ses héritiers sous l’hommage du comte de Toulouse.Rappel : Auparavant, les comtes de Foix rendaient hommage au comte de Toulouse, d’abord pour le comté de Foix, puis pour la partie de ce comté située en deçà du Pas de la Barre ; dorénavant, ils deviennent vassaux directs de la couronne.Le roi demande à l’évêque de Toulouse de remettre le château de Saverdun au comte de Foix ;
Comminges1244T.6, P. 455 (preuves)Hommage rendu par le comte de Comminges pour ce comté au comte de Toulouse
Daumazan1244T.6, P. 59Arnaud de Comminges fit hommage au comte Raymond, le 31 décembre, pour la ville et le pays de Dalmazan. Mais, deux ans plus tard, Arnaud de Comminges et Roger, son fils, rétractent cet hommage et se soumirent pour le pays de Dalmazan à la suzeraineté du comte de Foix, qu’ils avaient refusé de reconnaître jusqu’alors.
inquisition1244T.6, P.55Sur des coutumes des « hérétiques »
Montségur1244T.6, P. 56, 57Siége et prise du château de Montségur sur les hérétiques.« Il appartenait anciennement à des seigneurs particuliers, qui le possédaient sousla mouvance des vicomtes de Béziers et de Carcassonne. Il avait été pris au commencement de la croisade par Simon de Montfort, qui en avait disposé en faveur de Gui de Lévis, maréchal de son armée, de même que celui de Mirepoix : mais il avait été repris par Pierre-Roger de Mirepoix et Raymond de Péreille, ses anciens seigneurs, partisans du vicomte de Trencavel, qui en avait fait sa principale place d’armes, et le refuge des proscrits et des hérétiques… »Description du siège…« Ce château se soumit vers la mi carême de l’an 1244, et fut rendu à Gui, maréchal de Mirepoix, qui en fit hommage au roi au mois de juillet de l’année suivante »
Péreille1244T.6, P. 57Parmi les personnes qui furent brûlées : Esclarmonde, fille de Raymond de Perele, l’un des seigneurs de Montségur.
Péreille1244T. 6, P. 55Raymond de Péreille, chevalier du diocèse de Toulouse, dépose à la fin du mois d’avril 1244 devant l’inquisiteur de CarcassonneEn 1244, il est dit que Guillabert de Castres évêque hérétique avait ordonné à Montségur, il y avait quinze ans, et en sa présence, un évêque et un fils majeur pour les hérétiques d’Agenais, et un autre fils majeur pour ceux du Toulousain…
Basse Ariège1245T.6, P. 60Le comte de Toulouse, Raymond, fait livrer par Roger, comte de Foix, tout le pays en deçà du Pas de la Barre (qu’il avait donné en commande à son père, à Saverdun). Raymond confisque, donc, ces terres : les co seigneurs de Saverdun et autres chevaliers le reconnaissent pour seigneur immédiat (Roger les fait excommunier…)Le roi demande en 1247 au comte de Toulouse de se départir du serment de fidélité qu’il avait reçu des chevaliers de Saverdun (P. 71)
Comté de Foix1245T.6, P. 456 (preuves)Sommation du comte de Toulouse au comte de Foix de lui restituer la terre qu’il tient depuis le Pas de la Barre
Saverdun1245T.6, P. 60Le comte de Toulouse, Raymond, fait livrer par Roger, comte de Foix, tout le pays en deçà du Pas de la Barre (qu’il avait donné en commande à son père, à Saverdun). Raymond confisque,donc, ces terres : les co seigneurs de Saverdun et autres chevaliers le reconnaissent pour seigneur immédiat (Roger les fait excommunier…)Le roi demande en 1247 au comte de Toulouse de se départir du serment de fidélité qu’il avait reçu des chevaliers de Saverdun (P. 71)
Aigues Mortes1246T.6, P. 64Fondation de la ville et du port d’Aigues Mortes
Comté de Foix1247T.6, P. 469 (preuves)Lettres du roi saint Louis sur les différents qui étaient entre le comte de Toulouse et le comte de Foix
Croisade1248T.6, P. 74Le roi s’embarque le 25 août pour la Terre Sainte
Loup de Foix1249T.6, P. 473 (preuves)Hommage de Loup de Foix et de son fils à Raymond VII, comte de Toulouse
Sainte Croix Volvestre1249T.6, P. 77Dans son testament, Raymond VII lègue cinq mille marcs sterlings au monastère de Sainte Croix Volvestre (Raymond VII sera inhumé dans le chœur de l’abbaye de Fontevraud, auprès de Jeanne d’Angleterre, sa mère)

(Étude proposée par J.J. Pétris pour Histariège: droits réservés)