Département de l’Ariège, Arrondissement de Saint-Girons, Canton de Saint-Girons

Altitude : 402 / 1240 m

Longitude : 1° 09’ 46’’ E

Latitude : 42° 58’ 08’’ N

(Carte: Conseil Général de l’Ariège)

Démographie

Approches historiques
Patrimoine

Pour en savoir plus…


Surface :
477 ha

Démographie :

1806 : 311

1851 : 492

1856 : 399

1901 : 502

1921 : 504

1946 : 506

1968 : 604

1982 : 555

1999 : 500

2006: 520


Approches historiques :

Sûrement occupé par les Romains, comme toute la contrée, Eychel se signale par son château fondé à la fin du 12ème siècle par les vicomtes de Couserans dont il dépendait. Il fut la résidence, dès 1180, de Roger, 1er vicomte de Couserans qui donnera naissance à Lacourt

Démembrée de la Vicomté de Couserans à partir du XVème siècle, la communauté d’Eychel rend directement hommage au roi de France. La baronnie d’Eychel sera vendue, vers 1635 aux de Narbonne, puis revendue aux de Seignan en 1695

27 mars 1781 : Rapport de Bertrand Mamy, architecte à Daumazan, et Bernard Cazeneuve, architecte à Lombez, experts chargés de procéder à l’estimation des réparations à faire aux église (ADA, G 13)

A la veille de la Révolution, la seigneurie possédée par les Castéras-Seignan, appartenait à la châtellenie de Saint-Girons et sa justice était royale.

Économiquement, des mines de cuivre y auraient été exploitées bien avant que les papeteries Job ne s’installent

Au début du XXème siècle, deux instituteurs et un curé y exerçaient. 108 maisons y étaient habitées.

La commune se trouve dans le périmètre du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises

Anecdote et légende :

Le 24 juin, les jeunes filles venaient demander à saint Jean Baptiste de leur faire trouver un mari dans l’année.

Selon la légende, saint Lizier, évêque de  Couserans, avait fait bâtir un oratoire là où s’élève aujourd’hui l’église d’Eychel. Il s’y rendait souvent pour prier. Un jour, le 24 juin, le prélat arrive à minuit à l’endroit où se trouve la « Hount del jouilh » (la fontaine du genou). Des malades, des infirmes, informés du passage du saint, l’entourent pour lui demander le secours de ses puissantes prières. Saint Lizier se mit à genoux et pria. Sa prière achevée, une source jaillit, dit-on, de la place où il s’était agenouillé, et prenant de cette eau, il en lava les malades. La légende dit qu’en se relevant, laissa l’empreinte de son genou : de là la fontaine dite hount del jouilh.

Quelques années plus tard, une épidémie ravagea le pays de Saint-Girons : on revint en pèlerinage à Eychel et l’épidémie cessa. Une église remplaça l’humble oratoire.

Ce pèlerinage se perpétua. Duclos dans son « Histoire des Ariégeois » mentionne les processions faites entre Saint Girons et Eychel et le fait que des Pénitents Bleus se rendant, le jour de la Saint Jean, à Eychel se noyèrent, en traversant le Salat, à l’endroit nommé Larial.


Patrimoine :

Vestiges des remparts et du donjon du château de Chunaut: Résidence des seigneurs du Couserans, date de la fin du 12ème

Chapelle Saint Jean Baptiste (au lieu dit Courmoroy), église paroissiale : 18ème : M.H.= 05/10/1964. Le buste de Saint Jean Baptiste, précieusement conservé dans la crypte (12ème siècle) de la chapelle Saint Jean d’Eychel, où dit-on, l’évêque saint Lizier venait souvent prier…

                          (Descente à la crypte)

Fontaine « la Hount del Jouilh » (objet de pèlerinage) où saint Lizier aurait laissé l’empreint de son genou (et devient miraculeuse la nuit de la st Jean)

Cavité « Perte du Sauvajou » (profondeur : – 215 m ; développement : – 1060 m)

Gouffre des Corbeaux (profondeur : – 309 m ; développement : 6200 m)


Pour en savoir plus…

« Les églises du Couserans au XVIIIème siècle d’après les ordonnances de Monseigneur de Verceil », J. Boulhaut, BSA 1972

« Histoire du Pays de Couserans », G. Géraud Parrachia, Lacour 2001

«Spéléoguide Ariège Pyrénées », T. 1 de Flo Guillot et Phil Bence, 2004

Petites réparations à l’église, 1781 (ADA, G 13)

« L’Ariège et ses châteaux féodaux », A. Moulis

« Pèlerinage de Saint-Jean d’Eycheil (son origine, procession annuelle) », P. de Labachie, SCDP, 1886

Plans divers et dossiers aux ADA : 2 O 578 à 581 (écoles, terrains usurpés de 1865, église, eau, …)


Registre
paroissial le plus ancien : 1617


(Étude : J.J. Pétris)