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Anciennement Castillon : prend le nom de Castillon en Couserans par décret du 16 octobre 1958
Étymologie : De « castel »
Approches historiques :
Au carrefour des vallées de la Bellongue, du Biros et de Bethmale
Sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle venant de Fanjeaux, selon Jérôme Ramond
« En 1176, Odon de Castillon assiste à l’entrée de Dodon, comte de Comminges à la commanderie de Monsaunès ».
Cependant, en 1224, l’église de Castillon appartient à l’abbaye de Saint Volusien de Foix
Cl. Pailhès dans « Archives ariégeoises », n°1 « Les cadres institutionnels du Couserans médiéval » (2009): « Au milieu du XIVème siècle, une nouvelle châtellenie fut créée à Castillon, démembrée de la châtellenie de Salies ».
Une Charte de coutumes est accordée aux habitants en 1367 par Pierre-Raimond II, comte de Comminges
La famille Du Pac , du 13éme siècle à la Révolution, avait en charge la place de Castillon et rendait hommage au roi pour ses seigneuries (Bonnac, Samiac, Sentein, Antras…)
Aimeric IV de Comminges achète la seigneurie de Castillon vers 1434 à Raymond-Bernard de Montfaucon ; puis Aimeric V de Comminges, Arnaud-Guilhem de Comminges ; Mathieu de Comminges qui teste en 1554 ; Aimeric de Comminges ; Roger 1er de Comminges ; Jean-Jacques de Comminges, second baron du pays de Comminges (Henri IV fait de Montfaucon, aujourd’hui hameau de Castillon, 1ére baronnie du comté de Comminges en vicomté) ; Roger II de Comminges
Les membres de cette famille seront co-seigneurs avec celle de Castet (Raymond de Castet : seigneur de Castillon, de Sor… meurt en 1500 ; Vital de Castet : co seigneur de Castillon teste en 1538… ; Azémar de Castet, seigneur de Castillon (fils de Vital) rend hommage le 16 septembre 1641 ; Rogier, son fils, seigneur de Castillon)
En 1594, la ville est brûlée et pillée par les Huguenots et Henri IV confirme les privilèges de la ville et de ses consuls
En 1650, l’ancien château fort des vicomtes de Couserans est rasé par Richelieu
En 1667, Froidour dit que des espagnols se rendent régulièrement aux foires et marchés de Castillon pour y vendre des laines et du sel.
Sous le 1er Empire : foires du 1er mardi avant le mardi gras, 25 avril, 1er juin, le mardi avant la saint Jean, 22 septembre, 20 octobre, 1er mardi de décembre : s’y vendent bestiaux, laine, beurre, fromage, fruits
Pour l’anecdote, citons l’Atlas national de 1877 qui écrit : « Sa population compte un assez grand nombre de crétins » !!
De 1911 à 1936, le tramway dessert Castillon (aujourd’hui, la gare est transformée en syndicat d’initiative)
Chemin de fer: Saint-Girons- Castillon (ouverte le 26 août 1911); Castillon-Bordes sur Lez (ouverte le 20 juin 1912)
La commune se trouve dans le périmètre du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises
Anecdote:
Cl. Pailhès dans « Archives ariégeoises », n°1 « Les cadres institutionnels du Couserans médiéval » (2009) écrit: « A Castillon, pendant un mois par an (la « mesade »), le vin était vendu exclusivement au profil de la ville ; pendant deux autres mois, il était vendu au profit du seigneur de Castillon »
Patrimoine :
Château de Coumes, 19ème
Chemin de croix montant à la chapelle
Musée folklorique du château de Coumes
Granges de Bamalou (outils pour fabrication du fromage)
Tuc de Courtade (1189 m)
Pics de Barlonguères (2805 m), de Mauberné (2880m), St Valier (2838m)
Église Saint Barthélemy (Reconstruction de l’église, 1847-1857: voir ADA, 4 V 13)
Chapelle du Calvaire ou église St Pierre (12ème, fortifiée au 16ème) située dans le parc des Cèdres abrite des peintures (dont le miracle du Pendu Dépendu de Saint Jacques) ; construction de l’édifice par les seigneurs du Comminges ; chaire du 18ème, clôture de chœur en fer forgé du 18ème ; La chapelle romane, avec son campanile à 5 cloches, faisait partie du château des comtes de Comminges à Castillon. ; lors de sa restauration, en 1997, découverte d’un décor roman peint et d’une peinture gothique ; portail du 12éme en marbre plein cintre avec statues et inscriptions du 12ème et 13ème. M.H.= 20/10/1906
Chapelle du Calvaire:
« Cette chapelle de l’ancien château des vicomtes de Couserans, qui a d’ailleurs donné son nom au village même de Castillon, bâti au pied de l’enceinte, a été reconstruite au XIII° siècle dans le style roman du XII°.
Son abside est pentagonale, dont chaque pan est orné de quatre arcatures romanes avec des têtes aux modillons. Les contreforts, peu saillants, embrassent les angles. Cette abside fut surélevée plus tardivement par des murs crénelés de défense en maçonnerie peu soignée. Une restauration récente a abaissé ces créneaux sans ramener la toiture au niveau de la corniche.
Le portail d’entrée en marbre est au sud sous un auvent. Il est d’allure romane avec trois archivoltes plein cintre aboutissant aux colonnettes par des chapiteaux où apparaissent Saint Pierre et le sacrifice d’Abraham, ainsi que des corbeilles végétales du XIII° siècle. A droite du portail, une pierre gravée représente Saint Pierre assis, coiffé d’une mitre triangulaire tenant un livre où se lit l’inscription suivante : “Petrus Prineps Regnice Lor(um) Ioa(n) de la Casa Fo (m)aester de l’Obra”. Le style de la statue est du XI° siècle mais l’inscription (donnant le nom du sculpteur catalan) a été considérée comme étant postérieure.
Le campanile s’élève au-dessus de la façade construite à la suite d’un agrandissement vers l’ouest. Il possède deux rangs d’arcades géminées munies de colonnettes et de moulures dominées par une arcade supérieure contenant cinq cloches.
A l’intérieur la voûte en berceau est en arc brisé et l’abside en cul-de-four. Des peintures murales récemment restaurées couvrent ce dernier. Un autel, un retable surmonté d’un baldaquin, le tout en bois doré forment un bel ensemble. Une toile-peinte de la Crucifixion complète l’ensemble. »
(Cl. Aliquot, conservateur des Antiquités et Objets d’Art de l’Ariège)
En complément: Remarquer, à l’intérieur, sous la voûte, les 5 trous acoustiques… Ces poteries servaient à amplifier les sons!
Célébrités :
– Pierre Soule, homme politique, ambassadeur, avocat, sénateur de Louisiane chargé de traiter la capitulation lors de la guerre de Sécession né à Castillon le 31 août 1801, mort à la Nouvelle Orléans le 26 mars 1870
– René Morère, peintre, DCD le 23/12/1942 (né en 1907) : « Le baptême du Christ » offert à l’église de Castillon
– Patrie de J.B. Estaque, membre du conseil des Cinq Cents. Jean-Baptiste Estaque : né à Castillon le 27 décembre 1758 : avocat, député au Conseil des Cinq-cents de l’an IV à l’an VII ; procureur du roi à Castillon ; accusateur de Vadier
– Patrie de Frédéric Arnaud, sénateur de l’Ariège, maire du 7éme arrondissement de Paris
– Xavier Durrieu : journaliste, homme politique et financier, né le 22 décembre 1814 à Castillon (DCD en Espagne en 1868) ; « considéré comme l’un des journalistes les plus influents de France » (Moulis) ; lié à Lamartine ; après la Révolution de 1848 : député de l’Ariège à l’Assemblée Constituante ; Ses engagements devaient l’envoyer à Cayenne, il quitte la France et part à Londres, puis en Espagne ; nombreux écrits dans divers journaux
Pour en savoir plus…
Dans les BSA:
« Les premiers habitants de Castillon », Cau-Durban, BSA 1899
« Notes sur les armoiries de Castillon en Couserans », E. Harot, BSA 1925
« Résumé des coutumes de Castillon en Couserans », Ab. Samiac, BSA 1918
« Les églises du Couserans au XVIIIème siècle d’après les ordonnances de Monseigneur de Verceil », J. Boulhaut, BSA 1972
« La vallée de Bethmale », J. Begouën : BSA 1967
« La croix processionnelle de Castillon », BSA, 1899-1900
« De quelques retables en Couserans », S. Henry, BSA 1996
Mila de Cabarieu (de) : « Charges imposées aux habitants de Castillon pendant les guerres de religion, sous le règne de Louis XIII », BSA 1890-1894
Bibliographie:
« Le passé de Castillon » : L. Blazy (1938)
« Châsse pour l’église de Castillon en Couserans », Ab. Lestrade, Revue d’histoire de Toulouse, 1913
« Une statue de saint Pierre à la chapelle du château de Castillon », R. Roger, SCDP, 1902
« Lumières nouvelles sur la chapelle de Castillon en Couserans », Ch. Lalanne, Société des Études du Comminges, 2000
Aux archives:
Usages des montagnes du Castillonnais (1367-1668), des montagnes de la vallée de Bethmale (1594-1669), des montagnes du Biros (1552-1668), de Ballongue (1552-1670): AD HG, 8 B 79
Réparations à l’église : 258 livres 1 sol, 1781 (ADA : G 13)
Justice royale de la châtellenie de Castillon, 1722-1790 : ADA, 3 B 24-47
Plans divers et dossiers aux ADA : 2 O 450 à 456 (travaux à l’église, eau, écoles, …)
Notaire (1er registre conservé) : 1720, ADA, 5 E
Armorial :
De gueules, à une tour d’argent, surmontée d’une cigogne de même
(Réalisation: Y.A. Cros)
De gueules, à la croix d’azur chargée en coeur d’une tour sommée de 2 tourelles et accostée de 2 autres tours d’argent, la croix cantonnée de 4 fleurs de lys d’or
(Réalisation: Y.A. Cros)
Registre paroissial le plus ancien : 1738
(Étude J.J. Pétris et Cl. Aliquot; Participation d’Y.A. Cros)