Département de l’Ariège, Arrondissement de Foix, canton de Montgailhard
Altitude : 447 / 1695 m Longitude : 1° 32’ 14’’ E Latitude : 42° 56’ 46’’ N (Carte: Conseil Général de l’Ariège)
Surface : 2433 ha 1806 : 975 1851 : 1531 1856 : 1340 1901 : 1151 1921 : 871 1946 : 696 1968 : 408 1975 : 339 1982 : 530 1999 : 584 2006: 605 « Brassacius » (latin) ; Domaine de « Biracius » (Toponymie occitane) Nom des habitants : Brassacois et Brassacoises
L’histoire de l’actuelle commune de Brassac (en Ariège) est intimement liée à celle du Comté de Foix et de son consulat dont sa foret est l’une des 6 le composant Ancien consulat de Foix : Amplaing, Arabaux, Baulou, Bénac, Brassac, Burret, Cadarcet, Cos, Ferrières, Foix, Ganac, L’Herm, Loubens, Loubières, Montoulieu, Pradières, Prayols, St Jean de verges, Saint Martin de Caralp, St Pierre de Rivière, Serres, Soula, Vernajoul Appartient en 1224 à l’abbaye St Volusien de Foix Dans le dénombrement de 1390, 54 feux (dont quatre vassaux de l’abbaye des Salenques) sont recensés. Pour cette même année, il y est fait mention pour Brassac de 2 des 59 moulins du Pays de Foix Sicard de Romengasse, seigneur de Brassac en sa partie en 1391 A la châtellenie de Foix en 1450, la terre de Brassac appartiendra essentiellement à la famille de Montaut. Pons de Montaut : seigneur de Marseilhas, la Terrasse, Brassac et Labat (sur l’actuelle commune de Saint-Paul de Jarrat) mentionné dans le répertoire et inventaire du Trésor de Gaston, comte de Foix, du 7 décembre 1445 ; puis Arnaud de Montaut (Arnaud de Montaud, seigneur de Brassac, épouse le 5 février 1462 Marguerite de Villemur-Justiniac), Jean de Montaut de Labat, Samson de Montaut (nommé gouverneur d’Ax et du château de Mérens le 17 mai 1552 ; prélève des soldats dans la Barguillère pour protéger Foix durant les guerres de religion (1569) et va, en 1621, au secours de Varilhes; Samson de Montaut (hommage de 1549) ; son fils eut la seigneurie de Brassac (branche des Montaut Brassac), Mathieu de Montaut, Guilhem-Arnaud de Montaut, Pierre de Montaut (hommage du 20 août 1612 ; défend Varilhes assiégée par le Sire d’Audou), François de Montaut (qui épouse Anne d’Acoquat le 31 octobre 1686), Jean de Montaut, Jean-François de Montaut reçoit de son père la terre de Brassac le 28 septembre 1769, (qui donnait droit d’entrée aux Etats de Foix) épouse Augustine de Narbonne-Lara en 1777 En septembre 1792, le château de Brassac est pillé et incendié (il sera restauré par la suite) En 1896, Brassac comporte 323 maisons, 324 ménages pour 1167 habitants Écoles au début du 20ème : 2 instituteurs à Brassac ; 2 à Cazals ; 1 à Burges, 1 à Garrigot 1 curé (Barthélemy Rouzaud) y exerce Hameaux : Record, Martys, Lample, Pessaurat, Razint, Cazals, Burges, Peralbe, Pla de Rans, Planol, Legrillou, Bourgail L’économie de Brassac fut essentiellement la fabrique et commerce de clous (ce qui impliquait l’exploitation du bois et du charbon). A la fin du 19ème siècle, l’on y fabriquait des chevilles pour les vaisseaux 3 martinets sur le ruisseau de Brassac (indépendants d’une forge) à un feu et un marteau chacun: – un à 4 feux (en 1776) – deux autres martinets en amont datant de 1789 11 clouteries en 1864 employant 50 personnes La commune se trouve dans le périmètre du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises
Église (19ème, date sur le porche : 1852) En 1551, le bâtiment de l’église est « fort délabré et doit être réparé dans les six mois »… Non loin de l’église, sur une butte, une croix semble désigner l’emplacement de l’église primitive Martinet à Razent Le « Château » de Brassac fut construit vers 1650 : l’amiral de la flotte de Colbert (qui battit les anglais à Carthagène), de Pointis, en était le propriétaire. La famille De Montaut-Brassac lui succéda. Picou : 1602 m ; Roc de Batail : 1716m
Ordonnance de visite de l’église du 26 octobre 1670 et 23 décembre 1676 : ADA, G 58 Ordonnance de visite en 1700 : ADA, G 59) « Calques soubriquets de las communos de Brassac, Bénac et Serros, Barguilheros » : A. Surre in Almanach patoues de l’Ariejo, 1898 (P. 12-13) Plans divers et dossiers: ADA 2 O 372 à 377 (écoles, lavoirs…)
Terrier: 1775 (ADA, 195 EDT CC1) Registre de catholicité le plus ancien : 1604 (Étude : J.J. Pétris) |