Département de l’Ariège, Arrondissement de Saint-Girons, Canton de Castillon en Couserans


Altitude : 638 / 2838 m

Longitude : 1° 03’ 26’’ E

Latitude : 42° 53’ 20’’ N

(Carte: Conseil Général de l’Ariège)

Démographie

-Approches historiques

Patrimoine

Pour en savoir plus…


Surface
 : 3161 ha

 Bethmale comprenait jusqu’à la loi du 18 février 1931 l’actuelle commune d’Arrien en Bethmale

Démographie :

1806 : 1485 (Bethmale et Arrien)

1851 : 1735

1856 : 1697

1901 : 1630

1921 : 1274

1931 : 513 (Bethmale sans Arrien)

1946 : 326

1968 : 187

1982 : 96

1999 : 82


Étymologie :

Du gascon « beth » (belle) et « malh » (montagne rocheuse)

Bethmale du latin « Valis Mala » ?

« Valmale » au 17ème  

Nom des habitants : Bethmalais et Bethmalaises

(Ayet Village)

 

 

Approches historiques :

A priori, Bethmale serait d’une population très ancienne : preuve le monument mégalithique appelé le menhir de « Peyro-Quillado », près du village d’Ayet.

Quant à son histoire, tout comme bien des communes voisines, elle est liée à la châtellenie de Castillon sous la domination de la famille Du Pac et à la famille Dolan jusqu’à la Révolution.

Avec le nouveau code forestier de 1829, Bethmale connu l’épisode connu sous le nom de « Guerre des Demoiselles ».

Au début du XXème siècle, Bethmale abrite cinq instituteurs et deux curés

    Carte postale présentée par Jean-Marc Bonnel

La commune se trouve dans le périmètre du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises

 

Patrimoine :

Costumes folkloriques

Maisons aux toits d’ardoises ou de chaume, avec galerie à l’étage

Église d’Ayet (vocable: Saint-Michel) 16ème, 17ème, 18ème : M.H.= 17/04/1950 : clocher-mur, confessionnal, boiserie et retable du 18ème 

                           

Lac de Bethmale, étang, forêt domaniale

Menhir de Peyro-Quillade près du village d’Ayet:  » coordonnées 496.61 3065.01, qui est un menhir d’un peu moins de deux mètres de haut, que certains s’accordent à dire de forme anthropique (une tête et un épaulement) et qui est pierre à légendes. Ce menhir fait partie de l’ensemble préhistorique très important des vallées du Haut-Lez (Bethmale, Riberot, Orle – et même plats de Béret en Aran…) où de nombreuses découvertes ont eu lieu (dolmens, menhirs, village, grottes sépulcrales, dépôts votifs, cachettes de l’âge du Bronze, nécropole à incinération en cercles de pierre…). » (Jérôme Ramond)

  (Photo: Jérôme Ramond)

Face au village d’Arrien : donjon de Brame-Vaque où ont été découverts, en 1887, une épée en fer, des boucles de cuivre, des éperons et un denier de Charles VI.

Mont-Vallier (2839 m)

Artisan sabotier



Pour en savoir plus…

« Bethmale. Témoignage d’une culture ». Philippe Bourges

« La vallée de Bethmale », J. Bégouën

« De quelques retables en Couserans », S. Henry, BSA 1996

« La vallée de Bethmale et son costume », J. Bégouën, BSA 1964

« La vallée de Bethmale : les Massipous », J. Begouën, BSA 1967

Eglise Saint Michel d’Arien  (réparations) et Eglise de l’Assomption de la Vierge, d’Ayet. (Réparations), 1781 : ADA,  G 13

F. Baby : « La guerre des Demoiselles en Ariège. 1829-1872», 1972

R. Dupont : « Les forêts du Saint-Gironnais avant la guerre des Demoiselles. 1829- 1831 », RGPSO, 1932

Dupont : « La guerre des Demoiselles dans les forêts de l’Ariège. 1829-1831 », Travaux du laboratoire forestier de Toulouse, 1933

Guerre des Demoiselles (1829-1871) : P 45 (1-6)

Notes dans BSA 1926, P. 26

 Sur les demoiselles : BSA 1931, P. 253

« La guerre des Demoiselles dans les forêts de l’Ariège, 1829-1831 », R. Dupont, in « Travaux du laboratoire forestier de Toulouse », 1933

« Le procès des Demoiselles : Résistance à l’application du code forestier dans les montagnes de l’Ariège, 1828-1830 » par Dubédat : BSA 1900 P. 281

« Une page d’histoire du Saint-Gironnais : les Demoiselles », P. Sire, BSA 1926

Plans divers et dossiers aux ADA : 2 O 316 à 321 (écoles, abords de l’église, fruitière de Samourtens, moulin, …)

Livre de reconnaissances de Bethmale (1686) : E 26

Cadastre de 1668

Notaire (1er registre conservé) : 1765, ADA, 5 E

Registre paroissial le plus ancien : 1683


(Étude J.J. Pétris, avec la participation de Jérôme Ramond)