Département de l’Ariège, Arrondissement de Pamiers, Canton de Pamiers-Ouest


Altitude : 295 / 481 m

Longitude : 1° 36’ 38’’ E

Latitude : 43° 04’ 38’’ N

(Carte: Conseil Général de l’Ariège)

– Démographie

Approches historiques

– Patrimoine

Pour en savoir plus…

Surface : 301 ha

 

Démographie :

1806 : 209

1851 : 221

1856 : 213

1901 : 224

1921 : 220

1946 : 141

1968 : 143

1982 : 176

1999 : 327

« Benagnez » en 1801 (Bulletin des Lois)

 Nom des habitants : Benaguais et Benaguaises

 

Approches historiques:

12 mars 1264 : « Restitution faite par Roger Bernard, comte de Foix, à Guillaume de Saint Sernin des seigneuries de Saint Bauzeil et de Loubens, avec toutes leurs appartenances, promettant ledit de Saint Sernin de lui être fidèle vassal pour les dites seigneuries et pour Bénagues » (Inv. des Arch. De la Tour Ronde du château de Foix)

Compris dans l’ancien paréage des Allemands (aujourd’hui La Tour du Crieu) de 1308 entre évêque de Pamiers et le roi, Bénagues était une enclave languedocienne à l’intérieur du Comté de Foix.

19 juillet 1394 : Vente par le chapitre (diocèse de Pamiers) à noble Raymond de Durfort, damoiseau, de la moitié de la seigneurie de Saint Bauzeil et de Bénagues pour le prix de 200 florins d’or de France

Une autre originalité de Bénagues : bien qu’au milieu du diocèse de Pamiers (et la seule dans ce cas), la paroisse faisait partie du diocèse de Rieux pour ce qui était du spirituel

Manuscrit de d’Aguesseau (1674) : « Les baronnies de Chalabre, Sainte-Colombe, Puyvert, Rivel, Roquefixade et Bénagues sont exemptes de toutes sortes d’impositions et du logement de gens de guerre et même de la gabelle, quoique lesdits lieux ci-dessus soient du gouvernement de Languedoc. Le fermier général des gabelles de Languedoc leur doit fournir, par un traité qu’il a fait, du sel à 5 livres le minot, afin qu’ils n’aillent point en prendre en Espagne »

   

Bénagues se signalera, encore, les 20 et 21 décembre 1851, lors des élections pour approuver la nouvelle constitution : alors qu’en Ariège le « oui » est massif, le « non » l’emporte à Bénagues

Au XIXème siècle, à Guilhot, existait un martinet à un feu et à un marteau (au marquis d’Orgeix en 1822). Le martinet se trouve à côté de la forge, parallèlement au gros marteau ; les deux roues sont alimentées par le même canal

Hameaux au début du XXème : Barreau, Fourcade

 

Patrimoine :

Chapelle du 19ème

Église Saint Michel (La paroisse jusqu’à la fin du 19ème siècle dépendait de Saint-Jean du Falga)

Château de Guillot construit sur les ruines de l’ancien château autrefois incendié dans les guerres civiles. Selon A. Joanne, le château du 16ème siècle comportait des ormes en quinconce datant du temps d’Henri IV.

 

 

Pour en savoir plus…

« Bénagues mon village », Andrée Delrieu (2010)

Ordonnance de visite de l’église, août 1669 (ADA, G 58)

Autre ordonnance de visite en 1700 (ADA, G 59)

« Dénombrement de Louis de Fornier pour Orlu et Bénagues, 1669 » : ADA, 19 J 83

Enquête sur le reproche fait au curé de Saint-Jean du Falga de négliger les paroissiens de son annexe Bénagues (S.d.) : ADA, G 148 (68)

Vente par le chapitre (diocèse de Pamiers) à noble Raymond de Durfort, damoiseau, de la moitié de la seigneurie de Saint Bauzeil et de Bénagues pour le prix de 200 florins d’or de France (19 juillet 1394) : ADA, G 97 (5-107)

6 juillet 1764 : Récupération par le chapitre de titre puisés dans ses archives et concernant la seigneurie de Bénagues : ADA, G 93 Fol 133

Bail par J. François Robert de Fiches, seigneur de Bénagues, 1685-1688 et 1679, 1683 : ADA, 19 J 95

Seigneurie de Bénagues (archives de la famille Ville) , acquise de Françoise d’Espaigne par Manaud de Castets, sieur de St Martin et passée aux familles Ville et Fournier, co-seigneurs: ADA, 1 J 498

Vente d’un quart de la seigneurie par Jean Ville en faveur de Jean Vergnies, 1749: ADA, 19 J 94

Divers : ADA, 19 J 109

Papiers divers: ADA, 45 J 164

Construction d’un canal pour arroser les terres de Bénagues: devis, plan: ADA, 19 J 98

Plans divers et dossiers: ADA 2 O 297 à 299 (école, église, eau…)


Registre
d’état civil le plus ancien : 1789


(Étude : J.J. Pétris)