Département de l’Ariège, Arrondissement de Foix, Canton d’Ax-les-Thermes



Altitude : 697 / 2411 m

Longitude : 1° 50’ 20’’ E

Latitude : 42° 43’ 10’’ N





Superficie : 3026 ha

Démographie :

1806 : 1773

1851 : 1843

1856 : 1710

1901 : 1503

1921 : 1563

1968 : 1688

1982 : 1469

1999 : 1438

2006: 1498

Etymologie : « aquae » (eau)

Nom ancien : Acqs

« La  Perle des Pyrénées » au XIXème

Le nom de la ville d’Ax est transformé en « Ax les Thermes » par décret présidentiel du 24 décembre 1888

Nom des habitants : Axéens et Axéennes



Approches historiques
 
:

La ville d’Ax est connue pour posséder les eaux les plus chaudes des Pyrénées (77° C), utilisées pour les rhumatismes et voies respiratoires. Traditionnellement, il est dit que son existence remonte avant l’arrivée des romains et qu’une enceinte romaine avec six tours, au lieu dit Castel Maou, aurait été construite au temps de César; enfin que des monnaies romaines y ont été trouvées en 1875.

Hélène Teisseire, auteur d’ « Ax les Thermes et ses environs » (2005), nous apporte les précisions suivantes: « Le site de Castel Mau (forme graphique en occitan normalisé) n’est pas romain. Les vestiges visibles sont au plus tard du XIIIème siècle. Les pièces de monnaies romaines mentionnées dans la monographie de Marcailhou d’Aymeric ont été découvertes au Couloubret par l’abbé Garrigou et non à Castel Mau. Celles-ci ont été expertisées en 2004: elles datent du III et IVe siècle » (Courrier d’H. Teisseire: 11 décembre 2006)

En 987, dans une charte, le comte Arnaud de Carcassonne, fils de Garsinde, donne l’église et les terres d’Ax avec d’autres villages alentours à l’abbaye de Lagrasse dans le cas où il n’aurait pas d’enfant. Cette donation ne fut pas effective. Ax appartiendra au comté de Foix et en sera un consulat.

1241 : le comte de Foix, Roger, donne des privilèges par une charte aux habitants d’Ax (renouvelée et augmentée en 1391 par Gaston Phoebus), alors que la « vila vièlha » est détruite par un incendie.

G. De Llobet dans « Histoire de Foix et de la Haute Ariège (sous la direction de Cl. Pailhès), P. 49 précise:

« Les coutumes d’Ax promulguées par Roger IV, dès son avènement en 1241, précisent qu’elles ont pour but elles d’attirer des habitants dans la « nouvelle ville », c’est-à-dire l’agglomération qui vient de naître à la pointe de confluence de l’Ariège, de l’Oriège et de la Lauze »

Dès le XIIIème siècle, le 13 octobre 1260, le comte Roger IV, sur la demande de Saint Louis, fonde près du bassin des ladres une léproserie pour soigner les soldats lépreux de retour de Terre Sainte.

A la fin du XIII°, après un incendie, la ville qui se trouvait rive droite de la Lauze, s’édifie entre la Lauze, l’Oriège et l’Ariège. Une enceinte défendue par 8 tours l’entoure.

Au début du 14ème, le catharisme se réveille dans le Sabarthès, avec Pierre Authier, notaire d’Ax, devenu « parfait » ; La répression s’organise : les arrestations sont nombreuses, en particuliers celle de tous les habitants de Montaillou (1318) ; P. Authié sera brûlé en 1311

Anecdote donnée par Cl. Pailhès dans « Le comté de Foix, un pays et des hommes »:

 « L’archiprêtre d’Ax offre un cas intéressant. Il n’est à cette époque (début du 14ème) que le curé de la paroisse d’Ax, mais il porte le titre prestigieux d’ « archiprêtre d’Ax et du Sabarthès » et il a le rare privilège d’officier « pontificalement », avec mitre, crosse, anneau pastoral, gants et sandales dorées ».

En 1390, le dénombrement donne pour Ax  258 feux (y est fait mention d’un des 59 moulins du Pays de Foix)

NB : H. Teisseire a relevé l’existence d’un moulin à trois meules construit en 1397 sur les remparts (ADA, E6 à E 9)

Le Rôle des feux du comté de Foix (sous Gaston Fébus) dont A. de Dufau de Maluquer en a fait l’étude distingue bien deux zones: « la nouvelle ville d’Ax » (fondée dans la première moitié du XIII°: dans Doat: « Villanova de Ax ») et la « vieille ville d’Ax ».

« Lo castel et villa d’Ax », en 1445

Ax, chef lieu de châtellenie (et de consulat jusqu’en 1766) qui comprenait : Ax, Ascou, Ignaux, Orgeix, Orlu, Perles, Savignac, Sorgeat, Tignac, Vaychis est pourvu de privilèges

1586 : épidémie de peste qui fit une centaine de morts, suivie de l’incendie du 14 mai 1587 qui entraîna un exode.

Un nouvel incendie restera dans les mémoires : celui du 15 juin 1615

1651 : soulèvement d’Ax pour arrêter le commandant Marchin qui trahissait le roi pour rejoindre Condé

De nombreuses incursions espagnoles arrivent jusqu’à Ax (en particulier en 1811 et 1812).

Le 20 juillet 1815 : J. François Joseph Thonel d’Orgeix reçoit à Ax le duc d’Angoulême, réfugié à Puigcerda pendant les Cents Jours. Le 30/8/1817, le roi Louis XVIII nomme Thonel « marquis d’Orgeix »

En 1843, des fontaines d’eau chaude sont installées dans le bourg pour faire fondre le neige des rues

En 1880, incendie de la ville : 40 maisons sont détruites. Auparavant, de nombreux incendies sont signalés : en 1355, 1587 (qui détruisit les archives locales), 1615…

1886: Électricité à Ax

1896 : Ax comporte 391 maisons pour 412 ménages et 1545 habitants

Au début du XXème, huit instituteurs et un curé avec un vicaire y exercent

L’arrivée du train  (terminus en provenance de Foix), le 22 avril 1888, donnera un nouvel essor à cette ville. La construction du transpyrénéen sous le col du Puymorens (les travaux entre Ax et Ripol ayant commencé en 1908) est achevée en juillet 1929. (Visite d’Alexandre Millerand, ministre des Travaux Publics, le 24 septembre 1909)

Mai 1938 : passage de 9 avions bombardiers au dessus d’Ax, Orgeix : origine inconnue ; auraient lâché des bombes non loin de l’usine hydroélectrique d’Orlu

En 1955, un téléphérique relie la RN 20 au Saquet (avant la construction de la route d’Ax à Bonascre) où la station de ski d’Ax-Bonascre (1500-2400m) compte, de nos jours, 75 Km de pistes, 25 pistes, 11 téléskis, 5 télésièges, 1 télécabine

1977 : Destruction de la Porte d’Espagne, dernier vestige de l’Ax médiéval 

Viaduc de la déviation : construction 2003/2004 : 28 m de long, 3 travées en béton précontraint ; permet de franchir l’Ariège à 36 m de hauteur



Patrimoine :

– Bassin des Ladres : 8 m 70 sur 11 de large (eau sulfureuse), devant l’hôpital Saint Louis : 13ème. Inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 11/07/1979 (mentionné dans les registres d’Inquisition de Jacques Fournier); restauration d’octobre 2008 à mai 2009

Castillon d’Aspet : « C’est au commencement du 13ème siècle, que sur la proposition du roi de France, le comte de Foix fit construire un large bassin où les soldats qui avaient contracté la lèpre, dans l’expédition d’outre-mer, venaient se soulager de cette cruelle maladie : le bassin des ladres ou des lépreux»

– L’oratoire de la Vierge, sur l’ancien Roc de la Casale, domine la ville ; fondé le 15 août 1875 par l’abbé Melchior Comminges

– Casino : 1ères pierres en 1904

– Tunnel ferroviaire du Couloubret: 629 m

– Tunnel ferroviaire de Runac-Berduquet: 968 m de long

– Ruines du Castel Maou (ou dit « château des Maures ») : 12ème et 14ème siècles. H. Teisseire nous apporte la précision suivante: « Castel Mau n’est pas un château maure. Le terme de « mau » vient probablement du latin « Magnus » dérivé par l’occitan « majou » ce qui signifie le grand château ».

– Vestiges de fortification (porte d’Encaralpou)

– Tour de guet dans un immeuble

– Hôpital Saint Louis avec chapelle ND des Bains (18ème)

– Église Saint Vincent : 12ème, 17ème, 19ème (vestiges d’abside du 12ème) ; portail et tour du 19ème ; tableau attribué à l’Albane. Incendie en 1924 (12 mai) au cours d’un feu d’artifice lancé depuis le clocher. Seule une cloche ne se brise pas, datée de 1512 (sous le porche, classée monument historique)

– Chapelle Saint Jérôme: reconstruite en 1607 sur l’emplacement d’une chapelle du 12ème (ce que conteste H. Teisseire qui affirme que la chapelle Saint-Jérôme « n’a aucun fondement. Elle est bâtie ex nihilo en 1607 ». Quant à son retable du 17ème, l’historienne précise: « Le retable est de style baroque pyrénéen avec un éclairage central indirect qui reprend le système que l’on trouve à Rome dans la chapelle Cornaro de l’église santa Maria della vittoria représentant l’extase de sainte Thérèse d’Avila. Ce qui est quand même intéressant pour une petite église reculée » ;  (abritait les Pénitents bleus) : actuellement espace culturel

AX LES THERMES – (Église Saint Jérôme)

« Il ne reste que peu de traces de la primitive église du XII° siècle qui a précédé l’église actuelle construite en 1607 par souscription publique pour la Confrérie des Pénitents Bleus.  Elle n’a qu’une seule nef sans abside ni chapelles. Le maître-autel est placé contre le mur plat du sanctuaire. Le plafond de bois avec peintures et les lambris des murs de la nef, son maître-autel et son retable en bois doré, sont caractéristiques de l’art du XVII° siècle.

Le clocher-tour, imitant les clochers catalans de la vallée de l’Andorre est surmonté d’un clocheton fixé à la cime du toit d’ardoises à quatre pans qui abrite une cloche ».

                        (Cl. Aliquot, conservateur des Antiquités et objets d’art de l’Ariège, Docteur en histoire)

Célébrités :

– Pierre Roussel (1744-1802), médecin auteur de « Système physique et moral de la femme » ; journaliste. Sa maison natale a été détruite lors de l’incendie du 6 octobre 1880.

– Gatien Marcailhou d’Aymeric musicien (1807-1855), (« Indiana », « Torrent » et valses) ; amant de George Sand


– Georges Dresch (1846-1922) : médecin (nombreuses études sur les eaux thermales d’Ax), préhistorien et président de la SASLA

– La famille Astrié (maîtres de forges) dont quelques alliances se sont faites avec des personnalités: Charlotte Astrié qui épousa de Limayrac, député de la Haute Garonne ; Clarisse Astrié , femme du baron Sarrut…

– Patrie de François Mansard selon certains auteurs…:

Célèbre architecte qui serait né, selon le dictionnaire historique de Feller (et repris, dès lors, par plusieurs auteurs, dont Marcailhou) à Ax le 12 mars 1598 et mort à Paris en 1666. En réalité, il est né à Paris et baptisé en la paroisse de Saint-Nicolas du Chardonnet le 23 janvier 1598…!

On lui attribue les plans de la cathédrale et de l’évêché de Pamiers. Il aurait conduit les travaux de l’église du Val de Grâce de Paris

De lui viendrait l’appellation de « mansarde ».

– Saint Udault (patron de la ville):

Né en Lombardie, il vient dans les Pyrénées pour y vivre en ermite. Ordonné prêtre, et après avoir  tenté de convertir les Huns, il fonde une église dans le territoire d’Urgel en l’honneur de saint Saturnin dont il reçut des reliques. Devenu l’évangélisateur de la Haute Ariège au temps des Wisigoths, il est arrêté par Valami, roi des Ostrogoths, près d’Ax. Le 11 mai 452, il est enfermé dans un tonneau hérissé de clous qui dévala la montagne : à cet endroit une colonne commémore son martyre. Enseveli à Ax, ses restes sont transférés en 978 au monastère de Ripoli (entre Gérone et Vich), puis ramenés à Ax en 1886 et déposés dans l’église saint Vincent. Saint Udault est fêté le 11 mai.

– François Vergé : poète

– Bienheureux Jean-François Bonnel de Pradal:

 En 1792, la révolution française exacerba les passions à l’encontre de l’Eglise. 191 prisonniers (dont 109 prêtres et deux séminaristes) détenus dans plusieurs geôles, avaient refusé de prêter le serment constitutionnel  et furent mis à mort le 3 septembre 1792. Ils furent béatifiés, comme martyrs, par Pie XI en 1926. Parmi eux, figure Jean-François Bonnel de Pradal, né à Ax les Thermes en 1738, chanoine régulier de sainte Geneviève. Un autre bienheureux était béatifié en même temps que lui : François-Urbain de Niart, né d’un père ariégeois en 1760 et chanoine du Couserans. Ils sont fêtés le 1er septembre.

– Bernard Font : Né à Ax en 1721 ou 23 ; curé de Serres et cousin de Lakanal ; évêque constitutionnel (sacré à Toulouse en 1791) à la place de Charles d’Agoult; élu député…

 – Pascale Casanova, née à Nice le 26 mai 1973, licenciée à Ax les 3 Domaines, guidée par Bénédicte Sainas (née à Foix le 4 octobre 1970 à Foix), ramène deux médailles d’or (slalom et descente) et une médaille d’argent (géant) en ski alpin, catégorie déficients visuels des Jeux Paralympiques de Turin (Mars 2006). Elle avait, déjà obtenu 4 médailles en 1998 et 4 en 2004.

Anecdote:

27/07/1923 : son Altesse le Bey de Tunis (souverain de l’État husseinite (Tunisie) sous protectorat français. Celui qui vint en Ariège est Habib Bey qui régna de 1922 à 1929) s’est rendu de Luchon à Font-Romeu par St Girons et Ax : « accueil cordial auquel son altesse a été très sensible ».

Un train spécial est affrété pour l’occasion (des trains prévus sont annulés)

Départ de Saint Girons à 11 H 49 ; arrivée à Foix à 12 H 49 ; départ à 12 H 54) ; arrivée à Ax à 13 H 50 ; La ligne, les ponts et tunnels sont gardés ; la gare de Saint Girons sera évacuée le vendredi matin avant l’arrivée du train spécial venant de Boussens.

Un arrêt de 2 H à Ax (« brillante réception en son honneur » au Casino à 14 H.)

Cortège : 2 voitures de sécurité (police) + 9 voitures d’officiels (dont le préfet).

Remise de décorations à des personnalités ariégeoises (proposées par le préfet) pour divers grades dans l’ordre du Nichan.

Puis départ en auto pour Font-Romeu…



Pour en savoir plus…

Bibliographie:

« Traité complet des eaux d’Ax », Dr Dresch, 1913

« ND d’Ax », A. Rouan, 1955

« Ax les Thermes, huis de l’Andorre », A. Moulis

« Biographie de G. Marailhou d’Aymeric », Annuaire 1909, H ; Marcalhou d’Aymeric

« Notice historique sur la ville d’Ax », H. Marcailhou d’Aymeric, Annuaire de 1908

« Enquête archéologique et occupation du sol dans le canton d’Ax les Thermes à l’époque médiévale », Maîtrise, Toulouse-le Mirail, 1990, Maury

« La peste à Ax en 1631, d’après des documents inédits », G. Doublet, Moniteur de l’Ariège, 1897

« Coutumes de la ville d’Ax sur Ariège », F. Pasquier, 1888

« Histoire d’Ax et de la vallée d’Andorre », H. Castillon, 1851

« L’église d’Ax », de Lahondes, Sem. Du dioc. De Pamiers, 22 déc. 1883

« Saint Udaut prêtre martyr », A. Authier, 1886

« Saint Udaut », R. Jalbergue, dans La Croix du Midi, n°15, 1994

« Ax les Thermes, huis de l’Andorre », A. Moulis, 1970

« Ax les Thermes. L’eau de vie », J. Graulle, 2000

« Ax les Thermes. Le temple de la nuit », J. Graulle, 1999

« Ax les Thermes et ses environs », H. Teisseire, 2005

Jeanne Reboul : « Ax les Thermes, étude géographique », RGPSO, 1939

Hélène Teisseire: « De la « villa de Acquis » au « castrum de Ags »: ébauche d’histoire » dans « Châteaux Pyrénéens au Moyen Age. Naissance, évolutions et fonctions des fortifications médiévales en Comté de Foix, Couserans et Comminges »(La Louve Éditions, 2009)

Dans les BSA

« L’architecte Mansard est-il né à Ax ? Réfutation d’une légende », F. Pasquier, BSA 1888

« Généalogie et histoire d’une famille axéenne : les de Marcailhou d’Aymeric », A. Moulis, BSA 1936

Coutumes d’Ax : BSA, T. 2,  P. 209

Aux ADA:

Justice consulaire d’Ax, 1773-1790 : ADA 3 B 5-7

Leudaire d’Ax et de Mérens. 1741 : ADA, 19 J 108

Ax: Miquelets, nécessité de défense, contrebande (1656-1674): ADA, E 80

Ordonnance de visite pour l’église d’Ax et ses annexes en 1627 et autre église en 1637 (ADA, G 58)

Ordonnance de visite pour l’église d’Ax qui est sous le vocable de Saint Vincent, 10 mai 1648 et 14 mai 1649 (ADA, G 58)

Nouvelles visites du 4 mars 1668, 9 janvier 1677 et 15 mai 1696 (ADA, G 59)

Relation détaillée du séjour de l’évêque à Ax et dans les environs immédiats de cette ville du 15 mai au 22 mai 1696, et mémoire autographe de l’évêque sur cette visite (ADA, G 59)

Projet d’ordonnance pour Saint Vincent d’Ax en 1696 (ADA, G 59)

Visite de la chapelle des Pénitents et de l’église Saint Vincent du 15 mai 1696 (ADA, G 59)

Devis d’un projet d’autel pour l’église Saint Vincent, 1775 (ADA, G 54)

Visite de la chapelle Saint Jacques, 24 juillet 1651 (ADA, G 58)

Plans divers et dossiers aux ADA : 2 O 193 à 211 (écoles, parc, construction d’une église aux Bazerques en 1854, restauration du clocher après l’incendie, monument aux morts, eau…)

Plan de  la construction d’une église au hameau des Bazerques (1854) : ADA, 2 0 199

Plan de restauration du clocher après l’incendie (1925) : ADA, 2 0 199

Discographie :

« Indiana » et 15 autres valses de Gatien Marcailhou par Alexandre Sorel, disques du Solstice


Terrier : 1680 (ADA 8 J 39)

Livre de reconnaissances d’Ax (1671) : E 18

Etat du compoix de la ville d’Ax (1682): E 19

Baillages d’Ax : ADA 2 B 31

Reconnaissances (1559) : ADA, 220 EDT AA1

Notaire (1er registre conservé) : 1458, ADA, 5 E

Armes accordées en 1579 : D’azur à une tour crénelée d’argent, maçonnée de sable, sommée d’une autre tour d’argent, surmontée d’une fleur de lys d’or posée à dextre, sur une terrasse d’argent posée en pointe, et un lion d’or rampant contre la tour à senestre

 (Réalisation: Y.A. Cros)

NB: H. Teisseire apporte ce commentaire à propos du blason: « Le blason présenté est celui de la ville de Dax et non d’Ax qui est celui du comté de Foix avec la couronne comtale à neuf boules. Malheureusement la confusion se fait toujours ».

Armoiries données d’office en 1696 (Armorial général de France): D’or, à trois pals de gueules, autour est écrit: Sceau de la ville d’Ax (ce sceau n’est autre que celui du Comté de Foix)

 (Réalisation: Y.A. Cros)

Registre de catholicité le plus ancien : 1591


(Étude : J.J. Pétris et Cl. Aliquot; participation d’Y.A. Cros et d’Hélène Tisseire)