Département de l’Ariège, Arrondissement de Saint-Girons, Canton de Castillon en Couserans

Altitude : 517 / 1675 m

Longitude : 0° 59’ 34’’ E

Latitude : 42° 55’ 53’’ N

(Carte: Conseil Général de l’Ariège)

Démographie

Approches historiques

Patrimoine

Pour en savoir plus…

Surface : 703 ha

 

Démographie :

1806 : 632

1851 : 837

1856 : 762

1901 : 583

1921 : 380

1946 : 271

1968 : 214

1982 : 193

1999 : 149

2006: 156

« Orgein » dans le Bulletin des Lois (1801)

Étymologie :

Selon Castillon d’Aspet : « habitant de la haute terre  (origine celtique)»

Pour certains auteurs : « Argein tirerait son nom des mines d’Argein qui auraient existé vers la dépression dite « Clot des Esquals »

Nom des habitants: Argenois et Argenoises


Approches historiques :

L’origine d’Argein semble être gallo-romaine ; une inscription antérieure au 4ème siècle découverte en 1990 dans l’église St Pierre démontre son ancienneté.

Argein se trouvait sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle arrivant de Fanjeaux pour traverser l’actuel département de l’Ariège.

Ancienne châtellenie de Castillon, Argein était le siège, en 1753, de la justice royale avec prévôté et casernes. 

Un château, appartenant à la famille Montégut de Rozès, se trouvait sur la rive droite de la Bouigane : il a été totalement démoli à la Révolution.

Lors de la réforme du code forestier de 1829, les habitants participent à ce qui fut appelé la « Guerre des Demoiselles ».

Au début du XXème siècle,  2 instituteurs et 1 curé y sont présents pour Argein et ses hameaux : Estrade, Burra, Bardère, Bach

Traces de mines de fer à Caours.

2/08/2002 : Incendie à Argein : le moulin de Roques est détruit

 La commune se trouve dans le périmètre du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises


Patrimoine :

Eglise accolée aux vestiges de l’ancienne église romane (restes de fresques) occupé actuellement par la sacristie ; Ancien maître autel et retable à baldaquin : fin du 18ème ; Retable ordonné par ordonnance de Mgr de Vercel en 1774; Eglise avec porche et peintures murales du 15ème.

                                   

Sources des 8 fontaines

Plateau de Juncalas (vue sur le cirque de Castillon)

Pic de Moussaou


Pour en savoir plus… :

F. Baby : « La guerre des Demoiselles en Ariège. 1829-1872», 1972

R. Dupont : « Les forêts du Saint-Gironnais avant la guerre des Demoiselles. 1829- 1831 », RGPSO, 1932

Dupont : « La guerre des Demoiselles dans les forêts de l’Ariège. 1829-1831 », Travaux du laboratoire forestier de Toulouse, 1933

Notes dans BSA 1926, P. 26

 Sur les demoiselles : BSA 1931, P. 253

« La guerre des Demoiselles dans les forêts de l’Ariège, 1829-1831 », R. Dupont, in « Travaux du laboratoire forestier de Toulouse », 1933

« Le procès des Demoiselles : Résistance à l’application du code forestier dans les montagnes de l’Ariège, 1828-1830 » par Dubédat : BSA 1900 P. 281

« Une page d’histoire du Saint-Gironnais : les Demoiselles », P. Sire, BSA 1926

Plans divers et dossiers aux ADA : 2 O 112 à 114 (école, adductions d’eau, église, …)

Voir aussi à Bethmale

Notaire (1er registre conservé) : 1643, ADA 5 E

Terrier avec muances (1666-1779) : ADA, 101 E Suppl CC1

Registre paroissial le plus ancien : 1687

 

(Étude J.J. Pétris)