Département de l’Ariège, Arrondissement de Saint-Girons, Canton de Saint-Girons

Altitude : 553 / 1874 m

Longitude : 1° 08’ 42’’ E

Latitude : 42° 54’ 29’’ N

(Carte: Conseil Général de l’Ariège)

Démographie

Approches historiques

– Patrimoine

Célébrités

Pour en savoir plus…

Surface : 2426 ha

Démographie :

1806 : 925

1851 : 1173

1856 : 987

1901 : 1028

1921 : 779

1946 : 463

1968 : 260

1982 : 173

1999 : 131

2006: 121


Approches historiques :

Site préhistorique

Relève de la vicomté de Couserans et bénéficie de chartes de coutumes (1348 et 1448)

Le renouvellement des coutumes de 1448 (texte roman: BSA 1899, P. 151 à 159, de Bardiès) permet entre autre aux habitants d’introduire sur le parcours, du bétail étranger.

Bertrand de Balbi, baron de Monfaucon, né au château de Vic en 1545, achète en 1604 la terre et la vicomté d’Alos (les descendants,  avec le nom de Cabalbi, s’allient avec les St Jean de Pointis, les Siregand) aux de Mauléon et de Béon.

Alos est alors dépendance de Soulan (avec Erp, Araux et Lescure). A sa mort, Alos est possession de sa femme, Gabrielle de Sers (1626), puis leur fils Jean Bertrand. Reste  dans cette famille jusqu’à Joseph Philippe de Cabalbi, né en 1719 qui n’eut qu’une fille qui épouse Gaston de Siregand, vicomte d’Ercé

 Hommage de fidélité au roi par Joseph Cabalby, seigneur d’Alos en 1722

   

Avant la Révolution, Alos est à la châtellenie de Castillon et dépend de la généralité d’Auch

A noter que lors de la modification du code forestier, Alos se distinguera dans la « Guerre des Demoiselles »

Carrières de marbre et forges au XIXème et début du XXème siècle

2 instituteurs et un curé y exercent au début du XXème siècle pour Alos et ses hameaux : Rivière, Rieutort, Lauzère, Nestry, Sillère, Gargaret, Montarma, Artiguermar. 215 maisons y étaient habitées.

 La commune se trouve dans le périmètre du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises

 

Patrimoine :

Grotte de Tutte de Jovis (Selon la légende, elle fut occupée par de faux-monnayeurs)

Église Assomption de la Vierge

Stèle de Montarna  (dévoilée fin 2002): pour rappeler la mémoire de François Pujol, André Cazalé et Louis Pujol (passeurs)

Ancien château féodal (au village)

Chapelle St Roch au hameau de La Rivière

Au Cap d’Aruilhe : table des 4 seigneurs (d’Alos, Lacourt, Moulis, Eycheil)

Table d’interprétation au Tuc de la Quère (au départ du Col de Catchaudégué): sur le Haut-Salat


Célébrités :

André Pujol, maire d’Alos : « 25 novembre 1943 : les allemands « bien informés » ont fait une incursion dans Montarna afin d’emmener, menottes aux poignets et mitraillettes dans le dos, une partie de la population masculine ». Trois d’entre eux ne devaient plus revenir.

Louis Pujol, alors âgé de 23 ans, réussit à s’évader du convoi lors du transfert vers Foix. Connaissant parfaitement la montagne, il put rejoindre les hauteurs du tuc de Pelates et de Caplong, surplombant la vallée de l’Artiguenard. Comptant passer en Espagne, il se réfugia dans la cabane du Larrech, située sur la commune d’Arrien en Bethmale. Surpris par une patrouille allemande, il fut impitoyablement fusillé. C’était le 9 décembre 1943.

Son père, François Pujol, pris en otage, restera jusqu’au printemps 44 à la prison St Michel de Toulouse. Transféré vers le camp d’extermination de Mauthausen, il mourut d’épuisement le 25 novembre 1944, à l’âge de 50 ans. Il sera décoré de la Légion d’honneur à titre posthume ;

André Cazalé, « déporté à Buchenwald, puis à Bergen-Belsen, succomba en 1945, lors de la libération du camp, alors qu’il n’avait que 23 ans  » (Dépêche du 5 décembre 2002)


Pour en savoir plus…

« Les églises du Couserans au XVIIIème siècle d’après les ordonnances de Monseigneur de Verceil », J. Boulhaut, BSA 1972

Église d’Alos, sous le vocable de Saint Pierre ; réparations, 1781 (ADA, G 13)

Vente de la place et vicomté d’Alos (15 mai 1604) : BSA 1914, P. 76

 BSA 1914, P. 72

« Coutumes d’Alos (texte du 10 février 1448) », de Bardiès, BSA 1899

Coutumes : BSA 1900 P. 151

Plans divers et dossiers aux ADA : 2 O 94 à 98 (école, réparations à l’église de 1892…)

Registre paroissial le plus ancien : 1727

 

(Étude : J.J. Pétris)