Département de l’Ariège, Arrondissement de Foix, Canton de Lavelanet

Altitude : 544 / 880 m

Longitude : 1° 49’ 13’’ E

Latitude : 42° 54’ 27’’ N

(Carte: Conseil Général de l’Ariège)

 

Démographie

Approches historiques

Patrimoine

Pour en savoir plus…

Superficie : 592 ha

Démographie :

1806 : 489

1851 : 611

1856 : 622

1901 : 621

1921 : 537

1946 : 522

1968 : 911

1975 : 1319

1982 : 1762

1999 : 1290

« Villeneuve Dolmès » dans le Bulletin des Lois (1801)


Approches historiques :

Mentionné dans la ratification du paréage de Mirepoix du 23 janvier et du 14 mars 1390, conclut entre le roi de France Charles VI et Roger Bernard de Lévis 1er, sous le nom de « Villam Novam prope Montem Ferrarium » (ville nouvelle proche de Montferrier), nous retrouvons une autre appellation pour Villeneuve d’Olmes : « Saint Quirc d’Olmes ».

Sur la route de Bénaix se serait trouvé un château fort que l’on appelait « La Tour » et qui aurait été rasé vers 1240  par les Croisés juste avant la chute de Montségur (la tradition orale en attribuait la démolition aux sarrasins…) : sur son emplacement s’y trouve depuis le 18 avril 1851 une croix.

Après avoir relevé de la seigneurie de Mirepoix, Villeneuve d’Olmes fait partie, à la Révolution, du canton nouvellement créé de Montferrier, puis passe à celui de Lavelanet le 15 octobre 1801 (23 vendémiaire an X).

Villeneuve d’Olmes possédait un martinet à deux feux et deux marteaux sur le Touyre (qui appartint, au début du XIXème, à la comtesse de Rochechouart pour les héritiers de Lévis) : une industrie du clou se développa autour de lui.

Au début du XXème siècle, 3 instituteurs y sont présents pour Villeneuve et ses hameaux : Saint Nestor, les Chaubets, Freychinadel, Girou, Malbastit. A cette même période, deux filatures de laines sont mentionnées

Anecdote : Raimonde Reznikov dans « Cathares et Templiers » écrit (P. 103), après avoir soutenu que « L’ordre de Saint-Jean possédait un établissement à Sabart, à l’emplacement de l’actuelle usine Péchiney désignée sous le nom des Olmes »

« Quant à la commanderie désignée sous le nom des Olmes, M.A. Du Bourg a pensé la situer du côté de Villeneuve d’Olmes ; malheureusement, les documents susceptibles d’apporter des renseignements complémentaires, ont été détruits au cours des guerres de la réforme »

NB : J. Lahondès, quant à lui, situe l’ancienne commanderie St Pierre des Olmes à Olbier (commune d’Auzat)

Il se pourrait cependant que cette mystérieuse commanderie des Olmes ait été celle d’Homps, située près de Narbonne, appelée également « des Olmes » dans les chartes médiévales.


Patrimoine :

Moulin de Pichobaco (18ème)

Église  (lustre en bois)

La croix Saint Nestor : à l’entrée du village en venant de Lavelanet


Personnalité:

Marcel Félez (abbé): Né le 7 juin 1911, décédé le 12 octobre 2009 à Savignac les Ormeaux. Nommé curé de Savignac le 22 juin 1986 après l’avoir été à Villeneuve d’Olmes depuis 1950. Alors qu’il était curé de Gestiès (nommé le 22 juillet 1938), Marcel Gestiès eut un rôle important durant la seconde guerre mondiale comme passeur ou aide-passeur. « Libre de son temps, il n’avait de compte à rendre à personne. Cependant la rumeur de son activité parvint à l’évêché de Pamiers, qui, prudent, le nomma en août 1943 à la cure d’Esplas de Saverdun. C’était le replacer dans un réseau! Car le plateau de Taillebourghe près de Saverdun était un lieu de parachutages. Dénoncé, le chef de réseau, le Dr Durin, s’enfuit à temps, et, fin mai, d’un asile peu sûr, fut conduit par une route épouvantable dans un presbytère isolé sur un piton, chez leur ami l’abbé Cayla. Mais il venait d’être muté. L’inconnu se méfia d’eux, qui se méfiaient de lui. Selon le docteur Pic « la première entrevue fut particulière: le nouveau curé, à la stature athlétique, nous fit entrer, ferma la porte à double tour, et s’y adossa. Le Dr Durin dût abattre ses cartes, et le jeune curé accepta de l’héberger ». Le chef du réseau put ainsi continuer à recevoir les messages de la radio Londres, avertissant des parachutages: « Bon papa a cassé sa pipe » et « Les mimosas sont en fleurs ». Mais, depuis leur éminence, l’un et l’autre ont été forcés d’assister le 26 juin 1944 au massacre du maquis de Justiniac par un détachement de la division Das Reich, qui fusilla les six gendarmes et la femme du gendarme Saint-Martin. Le lendemain, l’abbé Félez eut le triste devoir d’inhumer deux d’entre eux, et décousit l’orfroi de sa chasuble pour confectionner une croix de Loraine »
(Annie Cazenave)


Pour en savoir plus…

Ordonnance de visite de l’église en 1700 : ADA, G 59

ADA 1 Q 1027 : forges de Barthalé et de Villeneuve d’Olmes an II

ADA, sous-série 5 L 61 : forges et martinets nationaux de Villeneuve d’Olmes, an VI

Reconnaissance des habitants, 1762-1764 : 8 J 32

Haut fourneau et forge de Villeneuve d’Olmes : ADA, sous-série F14, 4300 (dossier 3)

Fonderie nationale de Villeneuve d’Olmes : AN, F14- 7925

Plans divers et dossiers aux ADA : 2 O 1895 à 1899 (écoles, restauration de l’église de 1898, eau…)


Armorial (1696): De sinople, à un chevron d’or et un chef de même

(Réalisation: Y.A. Cros )

Terrier : 18ème

Registre de catholicité le plus ancien : 1702


(Étude: J.J. Pétris; participation d’Y.A. Cros et d’Annie Cazenave)