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Notice: La fonction _load_textdomain_just_in_time a été appelée de façon incorrecte. Le chargement de la traduction pour le domaine virtue a été déclenché trop tôt. Cela indique généralement que du code dans l’extension ou le thème s’exécute trop tôt. Les traductions doivent être chargées au moment de l’action init ou plus tard. Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 6.7.0.) in /home/histarc/www/wp-includes/functions.php on line 6121 Montgauch – Histariege
Étymologie : « Montgauch » est la forme gasconne de « Montjoie » (dernière colline du pèlerinage) et témoigne du passage d’un des chemins de Saint Jacques, en l’occurrence celui qui reliait Saint Lizier à Saint Bertrand de Comminges (Cl. Pailhès)
Au lieu-dit l’Évêché, ont été relevés des restes de constructions romaines
Montgauch, avant la Révolution, dépendait de la châtellenie d’Aspet, domaine du roi de France
Au début du XXème siècle, un instituteur et un curé y exercent pour Montgauch et ses hameaux : Baraille, Lacraste, Montgauch, Costensac. 66 maisons y étaient habitées.
L’histoire retiendra l’épisode vécu à Montgauch lors de l’Inventaire sur la séparation de l’Église et de l’État, le 1er avril 1906 : La porte de l’église avait été murée et gardée par une ruche.
La commune se trouve dans le périmètre du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises
Église (à Lacraste) : 12, 14, 15, 16èmes (peinture : fresques intérieures) : M.H. : 23/07/1962 ; Autel en marbre de Cazavet (forme inspirée de l’époque romane) ; Cloche datée de 1629 ; confessionnal du 18ème
Église Saint Pierre
« Sanctuaire roman qui a subi plusieurs remaniements, c’est une église à trois nefs ter- minées en abside et absidioles rondes. L’abside en belle pierre de grès est décorée d’une arcature à bandes lombardes garnies de têtes et percées de trois fenêtres en plein cintre simplement décorées d’un bandeau entourant l’archivolte nu. Les absidioles ne sont pas ornementées. L’église a une porte sur la façade que surmonte, au-dessus du pignon, un petit clocher-arcade. Le portail de pierre est un arc brisé et il présente quelques arcs moulurés et une archivolte ornée de têtes et d’écus avec des croix à six branches et des fleurs de lys. Cette décoration et les arcs font de cette porte une oeuvre tardive.
L’abside est couverte en cul-de-four et la nef est voûtée en berceau sur doubleaux retombant par des dosserets sur des piliers carrés. Des peintures recouvrent le cul-de four où le Christ en majesté est entouré de saints avec deux archanges.
La partie inférieure de l’abside présente une crucifixion, avec le Christ étendu sur une croix pattée, entouré de soldats. Le soleil et la lune sont portés par des anges en vol. De chaque côté, la Vierge et Saint Jean prient et un bourreau courroucé élève un fouet. A droite de Saint Jean trois autres soldats dorment. Ces reproductions de thèmes apocalyptiques mêlés à des scènes anecdotiques suggèrent une datation du XIII° siècle. A la dernière travée de la nef le décor représente des damnés et les Pères de l’Église portant les élus, ce qui suppose un Jugement dernier, difficilement visible. .
(Cl. Aliquot, Conservateur des objets d’Art de l’Ariège)
NB : peintures murales du 15ème découvertes en 1957 par l’abbé Denjean (restaurées en 1971 et 1979)