Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the updraftplus domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/histarc/www/wp-includes/functions.php on line 6114
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La mention de Luzenac la plus lointaine semble dater de 1074 : le comte de Foix fait donation de la « villam de Lusinac » à l’abbaye de Cluny
En 1244 : Serment de Guillaume Bernard de Luzenac au comte de Foix pour Luzenac et son « castrum ». Il ne reste plus rien de ce château qui n’est plus mentionné au 14ème. Il était situé au lieu dit « Castella » (200 m après le pont, sur un mamelon)
Dans les registres d’inquisition, nous trouvons, en 1309, la confession pour crime d’hérésie du clerc de Luzenac, Pierre de Luzenac (La famille de Luzenac apparaît au milieu du 13ème jusqu’à la fin du moyen Age)
Dans le dénombrement du Comté de Foix réalisé en 1390, Luzenac comporte 22 feux (ce qui ferait selon la règle de Voltaire, 99 habitants). Dans ce document, y est mentionné l’un des 59 moulins du Pays de Foix. A ce moment, Guilhem Bernat de Luzenac, seigneur de Luzenac est capitaine de la ville de Foix
Un hommage de 1402 donne à Pons de Villemur les possessions de Saint Paul (de Jarrat), Belmont (à Celles), Urs, Vaychis, Ascou, Sorgeat, Luzenac et Siguer, Larnat, Bonnac, le Port de Saverdun, Verniolle. (Hommage à Archambaud et à Isabelle, comte et comtesse de Foix : ADA, E 422)
Tout naturellement, la seigneurie de Luzenac ressortissait de la châtellenie de Lordat en 1450
Le 1er Octobre 1488, Ramond de Miglos, seigneur de Luzenac, bailla à fief à Arnaud Peyre, la forge de Sortadel (au sud de Luzenac), avec ses dépendances et droits divers moyennant une redevance. Les restes de cette forge furent retrouvés lors de la construction de la ligne du chemin de fer de Tarascon à Ax (emplacement de l’usine à talc).
Au 18ème : Louis Gaspard de Salles (le « roi des Pyrénées », de Château-Verdun) en est seigneur.
A noter que la carte de Cassini, confectionnée au milieu du 18ème, mentionne Sourtadeil (mentionné en 1272 lors de l’établissement des possessions du comte de Foix, alors en conflit avec le roi de France) : ce village a disparu (actuellement l’usine de talc). Selon François Baby : La construction de la chapelle du hameau de Sourtadeil fut mener à bien par la veuve du seigneur du lieu malgré l’interdiction de Mgr de Caulet
Après délibérations du conseil municipal de 1841, l’église est transformée, agrandie, exhaussée par l’abbé de Roquelaure; des chapelles furent ouvertes (1862). Le clocher est terminé en 1842. Une cloche de 550 Kg fut achetée
En 1896, Luzenac comporte 104 maisons, 113 ménages pour 379 habitants.
Avant l’essor des carrières de talc, Luzenac était connu pour ses ardoisières
Luzenac est jumelée avec Lassing (en Styrie, Autriche)
Luzenac, c’est aussi, son équipe de football qui évolue pour la saison 2009-2010 en Nationale…!
Créée en 1936, l’Union Sportive Luzenac avait déjà accédé au championnat de France amateur (2004-2005) avant d’être champion de France de CFA (saison 2008-2009, d’où son accession en Nationale)
Patrimoine :
– Église (vocable : Saint Martin) : clocher à 12 pans, portail roman, intérieur à 3 nefs (église construite sous Mgr de Caulet et terminée en 1656, annexe de la paroisse de Garanou); Construction de la voûte et du porche: voir ADA 4 V 17
– Source de la Fontroune
– Pont : mentionné au début du XIVème
– Carrière de Trimouns :
Usine du Talc
La plus grande carrière de talc au monde (à 1800 m d’altitude) : 430 000 T de talc produit par an (10 % de la production mondiale)
Talc :
7 à 8 T de roches stériles pour 1 T de talc
Il n’y a plus de tri manuel => mécanique
A 1600 m d’altitude ; 5 km de téléphérique
Chaque benne : 1 T 5
Séché et broyé plus ou moins gros selon utilisation
Les carrières se situent sur les communes de Lordat, Vernaux, Bestiac, Axiat (projet d’extraction sur Montségur).Téléphérique long de 5 Km.
Découvert dans les années 1820-1830 par des âniers ariégeois.
Vers 1845, un peintre toulousain, Jacques Durand, rachète et exploite les gisements du col de Trimouns (400 Frs les 4000 ha)
1888 : vente des gisements et des moulins ; production : 800 T/an
1909 : 25000 tonnes de talc mis en poudre par mois (descendu à Luzenac par câble aérien aux usines de broyage près de la gare)
1905 : Création de la Société des Talcs de Luzenac
1922 : 50 000 T/an pour arts et peintures en particuliers, papeteries, mastics, apprêts, produits de beauté, droguerie, industrie
1er février 2006: Le groupe Luzenac devient « Rio Tinto Minerals – Luzenac Opérations »
Emploi sur le site de Luzenac en 2005: Effectif permanent = 297; Effectif saisonnier = 106
Photos: Photothèque Talc de Luzenac France (aimablement communiquées à Histariège)
Chiffres-clés 2007:
392 000 tonnes vendues; 94 millions d’euros de chiffre d’affaires; 272 salariés permanents (au 31/12) auxquels sont ajoutés 75 salariés saisonniers (d’avril à octobre); 4,8 millions d’euros de retombées locales provenant des impôts locaux payés par la TLF (Taxe professionnelle + taxes foncières + dotations de l’État); âge moyen des salariés: 44 ans
Chiffres-clés 2009:
306 000 tonnes vendues; 70 millions d’euros de chiffre d’affaires; 256 salariés permanents (au 31/12/09) auxquels se sont ajoutés 66 salariés saisonniers (de mai à octobre); 5,3 millions d’euros de retombées locales provenant des impôts locaux payés par TLF; âge moyen des salariés: 46 ans
(Sources: Bulletins d’information des Talcs de Luzenac)
Célébrité :
Jean Michel : peintre (Luzenac, 1659- Toulouse, 1709) ; Entre à Paris dans l’atelier de François de Troy (3 ans) ; Peintre officiel de la ville de Toulouse (contrat du 6 novembre 1694) ; perd sa place pour avoir giflé un capitoul… Meurt à 50 ans dans la misère…
Décorations de l’Hôtel de ville de Toulouse ; portraits de capitouls ; divers tableaux dont les « Noces de Cana » (musée des Augustins de Toulouse)
Pour en savoir plus…
« L’épopée du Talc de Luzenac », 2005
« L’épopée du talc », G. Castroviejo
« L’église de Luzenac », de Lahondes, Sem. Du dioc. De Pamiers, 23 août 1884
« Histoire des Talcs de Luzenac », Pierre Mercier, Lacour, 2003
« Monographies villageoises en Sabarthès », F. Guillot, Lacour 1999
Jean Michel, peintre : BSA 1892, P. 206…
Ordonnance de visite de l’église du 24 mai 1696: ADA, G 59
Carrières de talc de Luzenac (1898-1927): ADA, 8 S 540
« Jean Michel, peintre, né à Luzenac des Cabannes », abbé Gardes, BSA 1893