Département de l’Ariège, Arrondissement de Saint-Girons ; Canton de Massat
Altitude : 666 / 2196 m Longitude : 1° 22’ 23’’ E Latitude : 42° 52’ 09’’ N (Carte: Conseil Général de l’Ariège)
Le Port (en Ariège) faisait partie de la commune de Massat jusqu’à la loi du 12 février 1851 qui institue Le Port en commune 1806 : 2442 1856 : 2170 1901 : 2100 1921 : 1577 1946 : 649 1968 : 211 1982 : 198 1999 : 190 2006: 189 Avant de devenir commune indépendante, Le Port faisait partie de Massat, avec son histoire particulière en Couserans. Il conviendra, donc, de se reporter à cette commune. Cependant, Le Port s’est illustré dans la « Guerre des Demoiselles » Le Port est divisé en 2 sections : le bas et le haut Port. Au début du XXème siècle, vue sa population, étaient présents un curé et des écoles : à l’Arac et à Trabiet ; au hameau de Sounet, au hameau de la Peyregude et 2 au bas Port En 1900 : incendie du village de Le Port. A noter que durant la seconde guerre mondiale, un maquis se trouvait au Port (et ravitaillé par le passeur de Varilhes, Jean Benazet) : attaqué le 9/09/1943 Le maquis du Port : 17 réfractaires au STO sont installés à Ezes (commune de Le Port). A leur tête se trouvaient « Tarbouriech » et 2 anciens sous-officiers des Chantiers de Jeunesse. Un « mouton » se glissa parmi les maquisards. Dénoncé, les Allemands y viennent (de Saint Girons) au nombre de 80. Ils cernent le hameau d’Ezes. A leur approche, Mme Loubet marie, habitant Ezes qui avait un fils dans le groupe de réfractaires, se précipite vers leur refuge pour les prévenir. 3 réfractaires seulement, dont le fils de Mme Loubet, purent s’échapper ; les 14 autres sont pris et conduits à la prison de Foix. Après le départ des Allemands, Mme Loubet est trouvée devant la grange, tuée sans témoins. Les Allemands, bien renseignés, arrêtent 10 habitants d’Ezes et 5 habitants du Port : mis en prison et libérés un mois après. Le 14, les Allemand arrêtent Sutra, chef de groupe de résistance de « Combat » du Port, et sa femme ; plus Galy-Gasparrou, chef de « Combat » pour Massat Sutra, sa femme et 14 réfractaires sont déportés en Allemagne ; Gasparrou, à la prison Saint Michel de Toulouse La commune se trouve dans le périmètre du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises Le gouffre Georges, exploré en 1968 : le plus profond de l’Ariège (- 687 mètres) (nommé ainsi en l’honneur de Georges Gramont, président de la Société Spéléologique du Plantaurel) A Goutets : orris (cabanes de bergers en pierres sèches) Chapelle de Touron La Vallée de l’Arac avec son Pont de Courdet (classé) sur la rivière Arac Étang Forge à la catalane du 17 au 19ème « Etude géographique d’un milieu montagnard : les communes du Port et de Massat », Loubet J.L., BSA 1978 et 1979 « Etude ethno-historique d’une « maison » de la commune du Port (Ariège) dans la première moitié du XXème siècle», Sablé Isabelle, mémoire de maîtrise, Tse, 1995 Voir sur ce site, dans le thème « agriculture », l’étude sur les orris par Jean Besset Plans divers et dossiers aux ADA : 2 O 1229 à 1233 (écoles, église, eau, …) Registre paroissial le plus ancien : 1783 (à Massat jusqu’en 1803) (Étude : J.J. Pétris) |
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