| Département de l’Ariège, Arrondissement de Saint-Girons, Canton de Saint-Lizier
Altitude : 318 / 466 m Longitude : 0° 59’ 50’’ E Latitude : 43° 02’ 25’’ N  (Carte: Conseil Général de l’Ariège) Surface : 450 ha 1806 : 321 1851 : 403 1856 : 363 1901 : 260 1921 : 296 1946 : 218 1968 : 135 1982 : 148 1999 : 115 2006: 114 Nom des habitants : Lacavois et Lacavoises Lacave (en Ariège) était une bastide fondée en paréage le 11 septembre 1273 par Bernard IV, comte de Comminges, noble Guillaume de Seilh, noble Raymond de Tersac et noble Roger de Francasal. Son nom était La Bastide de la Cave (dans la vallée de la Cave) . Dans la création de la bastide de Lacave était prévue la construction de fortifications Le comte y fait alors construire un château féodal qui appartiendra à la châtellenie de Salies (du Salat) Durant les guerres de religion, le capitaine protestant Verger s’empare du château le 20 décembre 1572. Le jour de Noël 1572, Aymeri de Comminges, seigneur de Moulis et de Castillon reprend le château de Lacave qu’il fait raser pour l’Epiphanie an même temps que celui de la Bastide du Salat Lacave restera dans la mémoire ariégeoise comme le lieu où l’on se livrait à la construction de bateaux à l’aide du bois des forêts de Betchat et qui descendaient le Salat jusqu’à Toulouse où ils étaient commercialisés. Le chiffre d’une centaine de ces bateaux construits à Lacave est donné à l’époque révolutionnaire. Cette activité persistera jusqu’aux toutes dernières années du XIXème siècle. (« … les habitants ne savent faire autre chose que des bateaux »). Cl. Pailhès dans « La vie en Ariège au XIXème siècle » précise: « 140 bateaux environ sortent chaque année de Lacave au début du XIXème siècle. On les fabrique en bois de chêne, on ne les calfate qu’avec de la mousse et ils descendent le Salat et la Garonne pour être goudronnés dans un port de Garonne et vendus à Toulouse. Ils servent à la navigation vers Bordeaux jusqu’à ce que le déclin de ce transport ruine les ateliers ariégeois ». Une autre activité (qui ne pouvait échapper à ceux qui traversaient Lacave…) était son usine à chaux hydraulique (fondée vers 1875). Son activité s’arrêta dans les années 1970 Au début du XXème siècle, un instituteur et un curé y exercent pour Lacave et ses hameaux : Mariau et Bastien. 70 maisons y sont habitées. La voie ferrée reliant Boussens à Saint-Girons desservait pour la partie ariégeoise les stations de Saint Girons, Saint Lizier, Caumont, Prat-Bonrepaux et Lacave. La commune se trouve dans le périmètre du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises Patrimoine : Église dédiée à Saint Michel ; Tableau ex-voto dit de L’ange gardien (« ex voto Francisco Bernière restoris Dauzielle 1738 ») ; Sculpture sur la porte d’entrée de l’église (Christ de Marcel Ducos) ; Réfection de l’église vers 1950 Chapelle du bout de la rue (voir toiture) Ruines d’un château féodal Célébrité : Jean Ibanès : maire de Lacave en 1977, député de 1981 à 1985 (1ére circonscription), maire de St Girons en 1983, conseiller régional; Né le 17 juin 1936, mort le 29 mars 1985 Fondation de la bastide et seigneurs : BSA 1925, P. 280… « La bastide de Lacave : fondation, seigneurs », Samiac (1924) Plans divers et dossiers aux ADA : 2 O 731 à 734 (école, eau, halte de chemin de fer, église, octroi, …) Terrier: 1620 Registre paroissial le plus ancien : 1786 (Étude : J.J. Pétris) |